Elon Musk, créateur et patron de Tesla, est assurément le manager le plus récalcitrant qui ne baisse jamais les bras, même quand il essuie des revers. Après une traversée du désert, en 2018, due à des retards de livraison, le constructeur américain de véhicules électriques reprend du poil de la bête et entame une ascension fulgurante.
En ce début 2020, Tesla vient de dépasser les 100 milliards de capitalisation à Wall Street. C’est d’ailleurs la première fois qu’une marque automobile atteint ce succès à la Bourse de New-York. Du coup, il dépasse même les constructeurs historiques General Motors et Ford réunis, qui pèsent respectivement 50 milliards et 40 milliards de dollars). Tout comme il supplante l’allemand Volkswagen (90 milliards d’euros), qui a vendu plus de 10 millions de voitures en 2018. Il n’y a que le japonais Toyota qui continue à occuper la première place du podium.

Dopée par l’expansion internationale et le succès de la berline Tesla Model 3, la marque californienne a livré 367 500 voitures en 2019, soit un bond de 50% par rapport à 2018. La croissance s’accélère :
sur le seul quatrième trimestre, Tesla a livré 112 000 véhicules, soit un tiers des volumes de l’année. Preuve que l’avenir des voitures électriques haut de gamme, type Tesla, se présente sous de meilleurs auspices.