Actualité internationale Automobile au Maroc

Geely passe à la vitesse supérieure avec le Cityray, un SUV compact ambitieux qui allie style, puissance et prix attractif. De quoi secouer le segment malgré l'absence de Diesel ou d'hybride. Première rencontre. Présente sur le marché national depuis deux ans, Geely Maroc affiche des ambitions claires et une dynamique de croissance prometteuse. Distribuée par Bamotors, filiale reconnue pour son expertise avec la marque Kia, le constructeur chinois a su rapidement s’imposer malgré son offre limitée à trois modèles, à savoir la citadine Geely GX3 Pro, le SUV urbain Geely Coolray et le crossover électrique Geely Geometry C. En ce début janvier 2025, le label chinois opère une entrée fracassant sur la scène des SUV compacts en lançant le nouveau Geely Cityray, un véhicule qui incarne à la perfection l'équilibre entre puissance, modernité et sophistication. Le tour du propriétaire fait forte impression. https://www.youtube.com/watch?v=nFEZgwQfZE0 Un design captivant Esthétiquement, le nouveau venu impose une présence qui ne laisse pas indifférent. Ceci passe par des lignes ascendantes nettes, un aileron sportif et une quadruple sortie d’échappement qui encadre un immense bouclier arrière, ce qui procure une note de dynamisme et d’élégance à sa silhouette. A l’avant, l’innovation est au rendez-vous avec un éclairage LED ultra-performant, composé de 256 diodes. À l’arrière, les feux en arc lumineux renforcent encore son allure nocturne distinctive. En somme, le Cityray affiche une présence affirmée et une allure bien sapée pour séduire. Passons  maintenant à l’intérieur. Un cocon de sophistication L’habitacle reflète une promesse de raffinement et d’innovation qui évolue selon les finitions. Celle d’entrée de gamme, la bien nommée Geely Cityray Confort, offre à la clé un immense écran tactile de 13,2 pouces, doublée d’un tableau de bord numérique de 10,25 pouces qui recoupe toutes les informations de conduite. Les manœuvres de stationnement deviennent un jeu d’enfant grâce à la caméra de recul et aux radars arrière. Et puis, es jantes en alliage de 18 pouces ajoutent une touche de dynamisme à l’ensemble. La finition Geely Cityray Premium, pour sa part, pousse encore plus loin la sensation de bien-être à bord, comme en témoigne le toit ouvrant panoramique qui inonde l’habitacle de lumière. Pour ce qui est  des aides à la conduite, la caméra 360° offre une maîtrise totale des manœuvres, quelles que soient les conditions. Côté sécurité, cette finition intermédiaire ne fait aucun compromis, avec des systèmes avancés comme l’alerte d’angles morts et l’assistance au changement de voie, ce qui garantit une sérénité indéniable sur la route. Les amateurs d’élégance et de dynamisme apprécierons à coup sûr la finition haut de gamme Geely Cityray Sport+ qui enfile des jantes de 19 pouces au design affirmé. Elle se distingue également par ses sièges avant électriques équipés de la fonction mémoire pour le conducteur, ce qui permet de retrouver instantanément les réglages préférés. À cela s’ajoute un éclairage d’ambiance personnalisable en 72 couleurs, qui transforme l’intérieur en un véritable cocon sensoriel, modulable selon l’humeur et l’occasion. Enfin, la capacité de chargement du coffre n’est pas en reste avec un volume de 571 litres, ce qui le place un cran au-dessus de la plupart de ses concurrents. L’essence qui fait la différence Le Geely Cityray n’est pas qu’une simple beauté statique : il cache un tempérament fougueux. Son 4-cylindres essence 1,5 litre turbocompressé délivre une puissance de 174 chevaux pour un couple de 290 Nm, permettant de passer de 0 à 100 km/h en seulement 7,9 secondes. En marge de la présentation de ce modèle à la presse nationale, Autonews a eu l’occasion de l’essayer dans la banlieue de Casablanca. Verdict : le SUV chinois s’inscrit parfaitement dans la circulation grâce à sa réactivité et son agilité. Sur les lignes droites, il révèle même un caractère bien trempé avec des montées en régime instantanées. Grâce à la boîte automatique 7DCT à double embrayage, les changements de vitesses sont fluides et réactifs, apportant un plaisir de conduite optimal. Doté d'une garde au sol de 185 mm, ce modèle peut s’aventurer sans complexe sur des pistes un peu exigeantes. Pour s’adapter aux différentes situations de conduite, il propose quatre modes distincts – Eco, Confort, Sport et Intelligent. Malgré sa puissance, ce SUV affiche une consommation moyenne plutôt raisonnable de 6,3 litres/100 km. En définitive, le Geely Cityray mise sur une stratégie intelligente pour séduire les conducteurs marocains grâce à une gamme qui monte en puissance et des tarifs soigneusement étudiés. Avec un prix de 249.900 DH pour la finition d’entrée de gamme Confort, 305.000 DH pour la finition intermédiaire Premium et 330.00 DH pour la finition Sport+, le Cityray s'impose comme une offre particulièrement compétitive dans le segment des SUV compacts. Ce positionnement tarifaire attractif, associé à des prestations haut de gamme, reflète l’ambition de Geely de conquérir le marché marocain. Autant dire que bien qu'il ne propose pas de motorisations Diesel ou Hybrides, le nouveau conquérant chinois dispose de solides atouts pour bousculer la concurrence. Galerie

Événement marquant au Brussels MotorShow ! La Renault 5 E-Tech Electric décroche haut la main le prestigieux titre de « Voiture de l’année 2025 », décerné par le jury européen COTY. Accompagnée de l’Alpine A290, la célèbre citadine électrifiée démontre que les icônes d’hier peuvent revenir sur le devant de la scène. En se hissant en tête du classement avec 353 points, le duo Renault 5 E-Tech Electric / Alpine A290 a laissé loin derrière ses rivaux tels que l’Alfa Romeo Junior ou encore la Citroën ë-C3. Comme on dit, "la messe est dite" ! Pour mémoire, ce sacre est le huitième pour Renault dans l’histoire du « Car of the Year », après des succès légendaires comme la Renault 16 en 1966 ou la Clio I en 1991. Une véritable saga victorieuse qui prouve que le constructeur sait parler à toutes les générations. Renault frappe fort Reposant sur la plateforme AmpR Small taillée sur mesure, la Renault 5 E-Tech Electric réussit à conjuguer technologie de pointe et design « coup de cœur ». Cette base unique laisse à Renault et Alpine une liberté totale pour exprimer leur style et embarquer ce qui se fait de mieux en matière d’expérience client. Le résultat est à la hauteur des attentes : une voiture 100 % électrique qui combine nostalgie et modernité à la perfection. De quoi susciter une vague d’enthousiasme dans les allées du salon bruxellois. Lors de l'annonce de cette prestigieuse distinction, Fabrice Cambolive, CEO de Renault, a exprimé sa fierté sans détour : « Pour toutes les équipes du groupe, de la marque Renault et d’Ampere, c’est une immense fierté de recevoir pour la deuxième année consécutive le prestigieux prix « Car of the Year ». Renault 5 E-Tech Electric change véritablement la donne en Europe. Elle rend les véhicules électriques désirables et suscite une réaction émotionnelle. En même temps, elle a été conçue pour apporter beaucoup de valeur à nos clients. S'il y a une voiture qui a le potentiel de transformer le marché électrique, c'est bien celle-ci. » La stratégie E-Tech de Renault Après la Mégane E-Tech (voire Test-Drive au Maroc), le passage au segment B avec les Renault 5 et Renault 4, marque une réelle montée en puissance. L’objectif est on ne peut plus clair : démocratiser la mobilité électrique et séduire aussi bien les nostalgique que les nouveaux adeptes. « Pop », pratique et furieusement séduisante, elle démontre qu’il est possible de conjuguer plaisir et responsabilité sans compromis. Autant dire qu’avec ce doublé historique, Renault ne se contente pas de surfer sur la vague électrique, mais impose son rythme dans une course où la compétitivité fait rage, en particulier avec la montée en puissance des labels chinois. Avec un prix d’attaque fixé à 25 000 euros, soit environ 280 000 DH, la Renault 5 se positionne comme un choix imbattable dans sa catégorie. Sa commercialisation au Maroc pourrait intervenir au deuxième semestre 2025, ce qui. susciterait probablement un fort engouement. https://www.youtube.com/watch?v=QxsBhnFiXLM

Dans l'univers automobile, il y a les SUV et puis il y a le Rolls-Royce Cullinan. Quand Rolls-Royce, le maître incontesté du luxe, revisite son SUV iconique, cela ne passe pas inaperçu. À mi-chemin entre la robustesse d’un baroudeur et le raffinement d’un palace roulant, cette nouvelle version, Rolls-Royce Cullinan Series II, redéfinit les codes du luxe et affirme son statut de "Roi des SUV". Plus audacieux que jamais Depuis son lancement en 2018, le Cullinan a fait sensation. Le premier SUV de super-luxe de l’histoire s’est imposé comme le modèle préféré de la marque, combinant puissance et élégance dans un équilibre parfait. Comme on dit, "on ne change pas une équipe qui gagne", mais chez Rolls-Royce, on sait que l’excellence se joue dans les détails. C’est pourquoi, après cinq années de succès phénoménal et des retours précieux des clients, la marque britannique a décidé de pousser encore plus loin les frontières du luxe avec cette Series II, aussi à l’aise sur les pistes accidentées que dans les quartiers huppés des grandes métropoles. Aujourd’hui, près de 90 % des propriétaires conduisent leur Cullinan eux-mêmes, un changement radical par rapport à ses débuts. Fini le temps où le chauffeur symbolisait le summum du luxe : désormais, les élites modernes prennent le volant de leur propre bijou mécanique. Et avec un moteur V12 de 6,75 litres sous le capot, la puissance parle d’elle-même. Un V12 digne de son prestige Sous son capot imposant, le Cullinan Series II embarque le légendaire moteur V12 biturbo de 6,75 litres. C’est une véritable prouesse d’ingénierie qui délivre des performances aussi impressionnantes que raffinées. Jugez-plutôt : la version standard affiche la puissance de 571 chevaux et un couple maximal de 850 Nm, tandis que pour la déclinaison Black Badge, la puissance est portée à 600 chevaux, avec un couple de 900 Nm. Associée à une transmission intégrale intelligente et une boîte de vitesses automatique à 8 rapports, la mécanique du vaisseau amiral anglais s’adapte instantanée aux conditions de conduite. Que vous gravissiez une montagne ou que vous glissiez silencieusement sur une route goudronnée, chaque déplacement devient une expérience sans effort. Mais la palme de l’exclusivité, c’est son confort de roulement légendaire, inhérent à la célèbre suspension "Magic Carpet Ride". Cette technologie ajuste automatiquement chaque roue en temps réel, absorbant les irrégularités de la route et offrant une sensation de flottement unique. Peu importe le terrain, le Cullinan transforme chaque trajet en véritable tapis volant. Un design qui impose le respect Impossible de passer inaperçu avec le Cullinan Series II. Ce modèle affiche un look modernisé et audacieux, inspiré des silhouettes verticales des gratte-ciels. Sa calandre illuminée, une première pour le Cullinan, brille telle une œuvre d’art, tandis que ses nouveaux feux de jour verticaux garantissent une signature visuelle identifiable entre mille. Et comment ne pas mentionner ses nouvelles roues de 23 pouces ? Une véritable première chez Rolls-Royce, ces bijoux d’aluminium taillés dans la masse amplifient la présence imposante du véhicule. "Les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail." Un intérieur taillé pour les plus exigeants À bord, le Cullinan Series II transforme chaque trajet en une expérience exclusive. Le tableau de bord vitré, doté du système numérique SPIRIT, offre une personnalisation illimitée. Que vous soyez fan de sobriété stylistique ou de design audacieux, "chacun y trouve son compte." Mais le luxe ne s’arrête pas là. Rolls-Royce explore de nouvelles matières, comme le bois de frêne gris ou un textile innovant en bambou, hommage à la nature et à l’héritage de la marque. Pour les amateurs de technologie, le système audio Bespoke à 18 haut-parleurs transforme l’habitacle en salle de concert, tandis que les passagers arrière profitent de connexions streaming indépendantes. Cerise sur le gâteau : l’Illuminated Fascia, un panneau rétroéclairé gravé de 7 000 points représentant une vue urbaine nocturne, ou encore l’horloge Spirit of Ecstasy qui brille comme une étoile montante. Rolls-Royce a encore une fois prouvé que, dans le luxe, le diable est dans les détails. Le Rolls-Royce Cullinan Series II n’est pas seulement un SUV, c’est une déclaration de supériorité absolue, de style audacieux et d’élégance intemporelle. Il prouve que, même dans un marché saturé de SUV exclusifs, "le sommet n’appartient qu’à ceux qui osent le réinventer." Ce joyau de l'automobile est proposé au Royaume-Uni à partir de 298 800 livres sterling. Au Maroc, le Cullinan Series II devrait être disponible sur commande chez SMEIA, avec un prix qui flirterait avec les 3,5 millions de dirhams, hors taxe de luxe, bien sûr !

Dans un monde où les constructeurs automobiles jouent à la course contre la montre pour dominer le marché des véhicules électriques (VE), Honda et Nissan s'apprêtent à tenter un coup audacieux. Ce rapprochement, décrit comme un « mariage de raison », soulève autant de scepticisme que d’espoir. La montée en puissance des VE en Chine et en Europe bouscule les marques historiques. Pour Honda, s’allier avec Nissan pourrait être une opportunité unique de mettre la main sur des ressources précieuses : usines, savoir-faire, propriété intellectuelle. Mais est-ce suffisant ? L’union fait la force En retard sur l'électrification, les deux entreprises espèrent que cette fusion leur permettra de rattraper leurs rivaux en partageant plateformes, chaînes d’approvisionnement et investissements en R&D. Nissan, pionnier du VE avec la Leaf en 2010, a perdu de son avance, mais son PDG Makoto Uchida voit dans cette alliance l’occasion d'élargir sa gamme grâce au soutien technologique de Honda. Alors que Honda bénéficie d’une activité moto florissante (5,3 millions de deux-roues vendus en un trimestre), Nissan rencontre beaucoup de difficultés financières et des concessions en crise, notamment aux États-Unis, où 40 % des points de vente ont enregistré des pertes. Mais tout n’est pas noir : Nissan peut se vanter de détenir le VE le plus vendu au Japon, la Sakura, et sa gamme hybride e-Power gagne du terrain, même au Maroc, avec des modèles comme le Qashqai e-Power. L'ajout éventuel de Mitsubishi Motors dans cette équation pourrait apporter des atouts supplémentaires avec ses crossovers et hybrides prisés sur les marchés émergents. Politique ou pragmatisme ? Derrière cette fusion se cache une autre dimension. Certains, comme Carlos Ghosn, ancien président de l’alliance Renault-Nissan, évoquent une manœuvre politique orchestrée par le gouvernement japonais pour éviter que Nissan ne tombe entre des mains étrangères, notamment celles de Foxconn, intéressé par un rachat. Mais une chose est sûre : cette fusion est loin d’être gagnée d'avance. Avec une holding prévue pour 2026 au plus tôt, les défis sont immenses, de l’optimisation des capacités en Chine à la modernisation de l’offre produit. Si Honda parvient à doubler ses ventes d’hybrides pour atteindre 1,3 million d’unités annuelles d’ici 2030 et si les synergies espérées se concrétisent, cette alliance pourrait devenir un modèle de redressement industriel. Mais pour l’instant, ce projet reste un pari. Et dans l’industrie, les paris sont rarement sans risques.

Le 17 décembre 2024 entre dans l’histoire comme une journée mémorable pour les passionnés d’automobile. Alfa Romeo redonne vie à la légendaire 33 Stradale, un chef-d’œuvre intemporel qui renaît 58 ans jour pour jour après sa première création en 1966. Ce moment marque le retour triomphal d’Alfa Romeo dans l’univers exclusif des voitures personnalisées, où luxe et innovation se rencontrent. La 33 Stradale n’est pas seulement une voiture, c’est une déclaration de style, de performance et de savoir-faire italien. Produite en seulement 33 exemplaires, chaque modèle est une véritable œuvre d’art en mouvement. Chaque véhicule est conçu dans la célèbre Bottega Alfa Romeo, un espace créatif où designers, ingénieurs et historiens collaborent étroitement avec les acheteurs pour offrir un niveau inégalé de personnalisation. Inspirée des boutiques artisanales de la Renaissance, la production de la 33 Stradale mélange des technologies de pointe avec des procédés artisanaux d’exception. Résultat : une voiture unique, fabriquée sur-mesure pour ses propriétaires. Cette renaissance célèbre l’héritage de l’ingénieur Carlo Chiti et du maître designer Franco Scaglione, les génies derrière la 33 Stradale originale. Cinquante-huit ans plus tard, Alfa Romeo rend hommage à leur vision en créant un véhicule qui allie héritage, innovation et exclusivité. Avec son design iconique et ses performances exceptionnelles, la 33 Stradale est bien plus qu’un hommage. Elle est une muse qui inspire les futurs modèles de la marque tout en s’imposant comme un symbole intemporel de sportivité et d’élégance. Mais ce projet va encore plus loin. Chaque détail est pensé pour offrir une expérience client extraordinaire. Depuis son annonce officielle lors du Grand Prix d’Italie de F1 à Monza en 2022, les propriétaires, membres du prestigieux Club 33, ont travaillé en étroite collaboration avec l’équipe Alfa Romeo pour définir chaque aspect de leur voiture. Ce dialogue approfondi, mêlant rencontres virtuelles et échanges en personne, a permis de créer une voiture véritablement unique, adaptée aux désirs et à la vision de chaque client. En redonnant vie à un modèle aussi emblématique, Alfa Romeo inscrit un nouveau chapitre dans l’histoire de l’automobile. La 33 Stradale incarne un manifeste de style et de performances, une fusion parfaite entre passé et futur. Avec elle, la marque italienne affirme son engagement à perpétuer le charme intemporel de ses créations tout en innovant pour les générations à venir. Une icône renaît pour continuer de faire rêver les amateurs de belles mécaniques à travers le monde.

Esthétiquement presque identique à sa devancière, la nouvelle Bentley Flying Spur troque son tonitruant bloc W12 contre un V8 hybride rechargeable de 782 Ch. Adéfaut de marquer une rupture stylistique avec le précédent modèle, le vaisseau amiral britannique repose sur un châssis amélioré, adapté à sa nouvelle architecture électrique. Présentée dans sa version sportive, Speed, elle reprend le nouveau groupe motopropulseur Ultra Performance Hybrid de la dernière Continental GT Speed, ce qui l’érige en limousine la plus puissante de la marque. L’intérieur de la Flying Spur porte les marques de la somptuosité et de l’exubérance anglaise. Au centre de la planche de bord, on retrouve le panneau rotatif à trois faces, pouvant présenter un placage assorti au mobilier, trois cadrans analogiques (chronomètre, thermomètre et boussole), ou un écran de 12,3 pouces. Pour ce qui est des habillages, la sellerie en cuir matelassée est plus raffinée que jamais avec de nombreuses possibilités de personnalisation des couleurs et des surpiqures. Chaîne de traction hybride Composé d’un bloc V8 de 4.0 litres de 600 ch pour un couple de 800 Nm, et d’un moteur électrique de 190 ch, l’ensemble développe la puissance démoniaque de 782 ch et un couple de 1 000 Nm. Résultat : la cavalerie du nouveau moteur hybride est de 19% supérieure à celle de son homologue thermique, W12 6.0 litres biturbo, qui vient de tirer sa révérence. Avec un 0 à 100 km/h expédié en 3,5s, les performances sont tout simplement hallucinantes, sachant que cette berline pèse plus de 2 tonnes et sa longueur dépasse les 5 mètres. Alimentée par une batterie de 25,9 kWh, cette berline ultra luxueuse revendique une autonomie de 76 km, selon le cycle WLTP, utilisable jusqu’à la vitesse de 140 km. Sa recharge complète nécessite 2 h 45 sur une borne à courant alternatif de 11 kW. Or, elle n’est pas adaptée aux bornes rapides à courant continu. En définitive, la nouvelle Bentley Flying Spur conserve ses points forts et se met à l’air du temps en matière de motorisation. Son tarif reste invariablement stratosphérique avec quelque chose comme 3 millions de DH. Une bagatelle, diront certains. Galerie

Les visiteurs du stand Renault au Mondial de l’Automobile 2024 ont eu l’occasion d’admirer le prototype de la Twingo E-Tech Electric. Fidèle à la version originelle, cette nouvelle itération reprend l’esprit de la première génération et répond aux défis de notre époque en se positionnant comme une citadine électrique pensée pour un usage essentiellement urbain. Avec sa bouille rondouillarde, ce concept car arbore une face avant joviale. Ceci passe par des optiques en demi-cercle, soulignées d’une ligne de diodes. Mais aussi par un capot où l’on retrouve trois ouvertures noires en trompe-l’œil. La future Twingo n’étant plus animée par une motorisation thermique, lesdites ouvertures ne sont pas dédiées à l’aération du moteur. Mais constituent un simple détail esthétique. Sur les flancs, on retrouve les poignées de portes circulaires caractéristiques de son aïeule de 1992, mais bonifiées d’un trait lumineux. La partie arrière est du même acabit, avec une lunette au pourtour noir, en totale harmonie avec les feux externalisés, ce qui procure un look plus techno à la poupe. Ajoutez à cela une typographie enjouée au centre du hayon du coffre et vous obtenez une poupe plutôt ludique. Twingo E-Tech Electric prototype étant le show car qui préfigure le futur véhicule de série, sa commercialisation interviendra en 2026. Son tarif d’attaque inférieur à 20 000 €, confirme l’ambition de Renault de démocratiser la mobilité électrique. Galerie

Avec (-90%) d’émissions de CO2, le démo car Renault Emblème s’inscrit dans la vision de la marque Renault visant à mettre en place une mobilité décarbonée à l’horizon 2040. A cet égard, le show car de Renault a été réalisé dans une démarche de décarbonation maximisée sur l’intégralité de son cycle de vie. Avec sa carrosserie taillée tel un «shooting brake», ce véhicule familial combine élégance et fluidité. Ici, l’aérodynamisme et l’efficience ne sont pas inconciliables grâce à sa silhouette fusionnant les attributs d’un break à large empattement (2,90 mètres), et l’élégance d’un coupé avec une ligne de toit fuyante vers l’arrière. Sa longueur de 4,80 mètres permet d’envisager des voyages familiaux confortables avec passagers et bagages. Elle symbolise également la volonté réitérée de la marque Renault de continuer à innover sur les segments C. La signature lumineuse, inspirée du nouveau logo emblématique de Renault, se montre high-tech et facilement reconnaissable. Par ailleurs, une multitude de combinaisons intelligentes ont été explorées. Des matières recyclées à faible empreinte carbone à la production avec 100% d’énergie renouvelable, en passant par des solutions techniques efficientes, y compris la motorisation. Mue par une chaîne de traction 100% électrique, la Renault Emblème est alimentée par un système «bi-énergie», ce qui favorise la décarbonation sans nuire à la polyvalence. Il combine ainsi une batterie 40 kWh pour le quotidien et une pile à combustible à hydrogène pour les longs trajets.

Plus grand, plus élégant et plus efficient, le futur Citroën C5 Aircross en met plein les yeux avec sa silhouette élancée et sa carrure robuste. Sur le stand Citroën au Mondial de Paris 2024, le Citroën C5 Aircross Concept a attisé la curiosité des visiteurs, curieux de voir à quoi ressemblerait le futur SUV familial de la marque aux chevrons. Préfigurant la deuxième génération qui sera commercialisée au deuxième semestre 2025, ce concept car arbore une allure robuste, rythmée par des lignes fluides, ce qui présage d’une économie d’énergie indéniable. A ce titre, le constructeur Citroën annonce d’emblée que son autonomie gagne 30 km supplémentaires comparativement à celle de l’actuel modèle. Efficient, ce concept n’en demeure pas moins imposant avec une longueur revue à la hausse (+15 cm) pour une hauteur réduite de (-3 cm), ce qui lui procure l’allure d’un baroudeur plutôt svelte. Silhouette aérienne Le C5 concept en met plein les yeux avec sa signature lumineuse à trois points, soulignée de deux barrettes horizontales. Abritant une large entrée d’air, le bouclier est surmonté d’une calandre fermée, flanquée du logo surdimensionné. Le dynamisme de la partie latérale s’accentue avec une ceinture de caisse surélevée, marquée par des nervures tendues, ce qui donne un coup de fouet avant même de mettre le contact. On apprécie également le traitement lisse des surfaces et des volumes, rehaussé d’appendices striés sur la custode arrière. Même constat à l’arrière où l’on retrouve la même signature lumineuse à trois points, à la différence près que les feux creusés comportent des ailettes baptisées «Light Wing». Le design de ces derniers est raccord avec le becquet de toit plutôt discret, surplombant un hayon vertical. Propulsions à la carte Techniquement, le futur C5 Aircross sera le premier de sa fratrie à adopter la nouvelle plateforme STLA Medium, ce qui lui permettra d’abriter des motorisations thermiques, hybrides et électriques. Dans la foulée, il reconduira le bloc essence 1.2 litre de 136 ch à hybridation légère 48 V, associé à la transmission automatique e-DSC à 6 rapports. La nouvelle chaîne de traction hybride rechargeable 1.6 l développant 195 ch, ne manquera probablement pas à l’appel. Au rayon des propulsions électriques, le futur C5 Aircross sera animé d’un moteur de 210 ch, alimenté par une batterie de 73 kWh. Le lancement d’une version dotée d’une batterie plus capacitive autorisant 680 km d’autonomie, interviendra plus tard. Galerie

Après trois ans de l’annonce de leur lancement, les Mobilize Duo et Bento profitent du Mondial de Paris 2024 pour s’exposer dans leur parure définitive. Ces quadricycles électriques, qui seront fabriqués dans l’usine Renault de Tanger, affichent une longueur ultra compacte (2,34 m) et ne peuvent embarquer que deux passagers. En ouvrant leurs portières à élytre, on découvre une ambiance minimaliste. Sur la planche de bord rectangulaire, un combiné d’instrumentation numérique connectable via l’application mobile MyDuo, peut générer jusqu’à six clés digitales. Pour ce qui est de la sécurité, on trouve un seul airbag, et le radar de recul est optionnel. Idem pour la climatisation manuelle, elle aussi, est proposée en option. Question motorisation, le Mobilize Duo revendique une autonomie de 161 km, selon le cycle WMTC. Sur une prise domestique à courant alternatif, la recharge complète de sa batterie (10,3 kWh) s’effectue en5h environ. L’autonomie du Mobilize Bento, en revanche, a été légèrement revue à la baisse (149 km), à cause de son gabarit supérieur. Ce dérivé utilitaire se rattrape néanmoins par sa capacité de chargement qui atteint 649 litres, rehaussée de 300 litres d’espaces de chargement disséminés un peu partout dans l’habitacle. Il faut souligner que ces deux modèles sont constitués de matériaux recyclés et la plupart de leurs composants sont recyclables. Pour rappel, l’usine de Tanger, où ils sont produits, est alimentée pour 40% par de la biomasse, et pour 55% par des éoliennes. Elle puise ainsi ses ressources dans des énergies renouvelables, qui n’émettent pas de CO2. Une véritable fierté pour l’industrie nationale. Galerie