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Industrie automobile au Maroc

Dossier spécial
Industrie automobile au Maroc
L’écosystème de l’industrie automobile au Maroc : Une plateforme industrielle compétitive
Avec le nombre de sociétés étrangères qui se sont installées au Maroc ces vingt dernières années, une avancée considérable entre 2019 et 2024, et l’ouverture de nouvelles unités de fabrications spécialisées, le Royaume attire aujourd’hui de grandes sociétés mondiales pour bénéficier de cet écosystème à la fois performant et flexible.
De Chine, des États-Unis, du Japon, d’Europe, d’Asie et d’autres régions du monde, les firmes internationales spécialisées dans la fabrication de pièces dédiées à l’industrie automobile sont nombreuses aujourd’hui au Maroc. Un chiffre qui a dépassé les 260 équipementiers installés et un taux d’intégration de 65%. Sans oublier que dans toutes ces plateformes, ce ne sont pas moins de 220 000 employés marocains qui y officient, participant ainsi à donner plus de crédibilité et de solidité au label Made in Morocco. Cette politique nationale en termes d’industrie automobile a, en effet, encouragé plusieurs investissements étrangers qui ont choisi le Royaume pour fructifier leur savoir-faire. Nous l’avons vu depuis que Renault et Peugeot se sont installés sur plusieurs sites marocains. Cette confiance des grandes enseignes mondiales a attiré plusieurs équipementiers et sous-traitants européens, américains et asiatiques, tels que Valeo, Saint-Gobain, Plastic Omnium, Faurecia, Gestamp, Varroc Lighting Systems… et tant d’autres structures essaimées sur plusieurs régions à fort potentiel industriel. Toutes ces firmes ont pris corps à Tanger, avec ses deux zones franches FTZ et TAC, et à Atlantic Free Zone à Kénitra et dans la région Fès-Meknès, sans oublier le Grand Casablanca et Berrechid.
Cette ruée vers le Maroc explique également l’arrivée du japonais Yazaki, qui a investi 30 millions d’euros pour sa quatrième usine au Maroc, située à Kénitra, ainsi que l’implantation de l’américain Lear qui a injecté 20 millions d’euros à Meknès pour ouvrir son seizième site au Maroc. C’est le cas du groupe Citic Dicastal, leader mondial spécialisé dans le moulage d’aluminium et dans la production de pièces automobiles en aluminium, qui a procédé, récemment à Kénitra, à l’inauguration de la troisième usine du groupe au Maroc, et la première sous le nom de «DMC-Dika Morocco Castings». Dans ce même élan, Ravago et Repsol ont inauguré une nouvelle usine de compoundage dans la zone franche de Tanger Automotive City 2. La capacité de production sera de 18 500 tonnes par an, avec la possibilité de l’augmenter à l’avenir. C’est également le cas du groupe américain Lear Corporation, spécialisé dans la fabrication de sièges automobiles et de systèmes électriques et électroniques, avec son usine de systèmes connectés à Tanger. C’est aussi le même élan qui a poussé la société marocaine Spécial Acier et Traitements Thermiques (SATT) à inaugurer son nouveau site installé dans la zone d’accélération industrielle de Kénitra. Cette nouvelle usine, d’une superficie de 2 200m² et dotée d’équipements de dernière génération, a pour principale activité le traitement thermique des pièces aéronautiques, automobiles et mécaniques. Et les exemples de ce type sont aujourd’hui nombreux, faisant du Royaume l’une des destinations phares de l’industrie automobile mondiale. Et ce, pour plusieurs raisons : la stabilité, un climat des affaires propice, une grande qualité de rendement, des équipes bien formées, une meilleure gestion énergétique et la fiabilité dans l’administration marocaine, tous secteurs confondus.
Dans cette dynamique, il faut savoir que cette industrie de pointe couvre tous les besoins de l’industrie automobile marocaine, avec presque 1 million de véhicules fabriqués par an, aujourd’hui. Ensuite, avec toutes les enseignes américaines, allemandes, chinoises et japonaises qui ont ouvert leurs usines au Maroc, le marché de l’automobile mondial a vu l’arrivée de pièces poinçonnées Made in Morocco. Ce qui constitue un atout majeur pour l’industrie automobile marocaine, qui ambitionne de dépasser un fabricant historique comme l’Italie, d’ici 2030, en produisant au moins 2 millions de véhicules par an. «Le Made in Morocco est une ambition d’une nation qui se concrétise grâce aux compétences, aux projets réalisés sur le terrain et aux sacrifices déployés avec des investissements lourds, comme les ports et les autoroutes, entre autres grandes réalisations. Grâce également à un travail acharné depuis des décennies, outre l’ouverture du pays à la faveur des accords de libre-échange», souligne le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. C’est cette stratégie nationale qui fait qu’aujourd’hui, avec plus de 10 milliards d’euros d’exportations, des ventes du secteur automobile qui ont augmenté de 44,8%, la hausse significative des secteurs importants tels que le segment de la construction, soit +48,4%, celui du câblage avec +51% et le segment intérieur du véhicule et les sièges +26,6%; le bilan de l’industrie automobile au Maroc en 2023 augure d’un avenir encore plus brillant. Cette réalité, telle que décrite par la carte des usines de l’industrie automobile au Maroc, a incité de nouveaux investissements venant du Moyen- Orient et même d’Afrique où le Maroc se positionne déjà comme le leader incontesté dans ce secteur. Cette vision, est aujourd’hui une réalité mondiale, puisque cette reconnaissance des compétences nationales a poussé de nouvelles grandes firmes spécialisées dans différents segments, (allant du câblage, aux carrosseries, aux pneumatiques, aux feux de signalisation, à l’habillage intérieur, aux sièges, avec les différentes composantes qui y sont attachées, aux pièces de précision etc.), à ouvrir des usines au Maroc, comme Leoni, Sumitomo, Yazaki, Stahlschmidt, TE Connectivity… Ceci a non seulement permis de créer plus de 20 000 nouveaux emplois, mais a surtout permis au produit fabriqué au Maroc d’être intégré dans des chaînes d’assemblage en Chine, au Japon, en Allemagne et aux États-Unis. Ce qui a encouragé d’autres enseignes à négocier avec les autorités marocaines de nouveaux projets, qui sont déjà dans le pipe pour la période entre 2025 et 2030.
C’est cette capacité d’autosuffisance nationale qui pousse un groupe comme Stellantis à affirmer «le doublement de la capacité de production du site pour atteindre 400 000 véhicules par an auxquels s’ajouteront 50 000 objets de mobilité électrique : Citroën Ami et Opel Rocks-e. Le lancement de la plateforme «Smart car», quant à elle, vient soutenir davantage l’offre produits. Elle représentera 40% de l’offre de mobilité de la région d’ici 2030», affirme Mounir Kharbouche, directeur du site de Kénitra. Même son de cloche à Tanger et à Casablanca, où les prévisions tendent toutes vers une augmentation notable d’unités produites par un, pour dépasser la barre d’1 million de voitures sorties des différentes usines marocaines. Cette force impacte également les chiffres à l’export. Avec une part des exportations qui tourne autour de 90%, et 10% pour le marché local et maghrébin, le Maroc se positionne sur la carte mondiale des plus grands constructeurs. Sans oublier les projections dans le futur, selon un plan d’action bien déterminé, suivant la stratégie nationale à l’horizon 2030. Dans ce sens, en ce qui concerne la région Afrique-Moyen-Orient, le Maroc s’appuie aujourd’hui sur une vision qui vient contrebalancer l’équilibre actuel, puisque l’Europe va partir sur le 100% électrique et le Maroc va jouer ce rôle de hub pour l’Afrique. Avec l’objectif déclaré d’exporter au moins 70% des productions marocaines vers l’Afrique. Le continent étant le cheval de bataille de l’industrie marocaine, tous azimuts, notamment le secteur automobile, qui ambitionne d’occuper plus de terrain surtout en Afrique de l’Ouest pour fournir le plus grand nombre de voitures, à des prix concurrentiels, avec la garantie de la qualité Made in Morocco, dans une logique de coopération Sud-Sud. Dans ce sens, les marques nationales comme Dacia ont déjà le vent en poupe en Afrique, offrant ainsi des véhicules solides et abordables en attendant la grande ruée sur l’électrique, un segment qui fera du Maroc le leader en Afrique et dans le Moyen-Orient. «La force du Maroc, c’est que nous avons un outil industriel flexible. Cette flexibilité, nous l’avons grâce à plusieurs paramètres. D’abord, le Maroc est dans le Top 5 des pays qui fabriquent le plus de voitures chez le Groupe Renault. Ce que nous construisons entre Tanger et Casablanca constitue 17% de ce que le Groupe vend. Nous sommes devenus une plateforme incontournable du Groupe. Le deuxième point, c’est que nous avons réussi à instaurer depuis le début une qualité de dialogue social qui est très importante, ce qui nous a permis de trouver des solutions innovantes pour assurer la flexibilité et en même temps protéger les usines tout en protégeant les emplois», précise le ministre Ryad Mezzour, qui promet un plan quinquennal 2025-2030 des plus performants pour faire de cet écosystème national le moteur puissant de l’industrie marocaine.
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Dossier spécial
Industrie automobile au Maroc
Industrie automobile au Maroc : Un écosystème performant
Depuis une décennie, le Royaume a tracé une feuille de route bien conçue et bien ficelée pour faire de l’industrie automobile l’un des fleurons de l’économie nationale. Aujourd’hui, c’est un secteur performant qui compte parmi les leaders mondiaux et se place déjà entre les meilleurs, avec une capacité de production qui va crescendo et un climat d’affaires des plus prometteurs. Zoom sur une dynamique d’excellence.
Le Royaume est aujourd’hui le numéro 1 en Afrique et occupe la 16ème place au niveau mondial de la fabrication automobile. C’est un bond de géant que l’économie marocaine a réalisé en l’espace d’une décennie, capitalisant sur un plan d’action solide et pragmatique couplé à une vision stratégique à long terme. Une vision émanant de la volonté royale de s’inscrire sur la carte mondiale des constructeurs automobiles, avec la création d’un écosystème national optimal, et des marges d’expansion très grandes. Le tout sous-tendu par une nouvelle stratégie industrielle qui «vient concrétiser en premier lieu les recommandations et les priorités définies par la lettre royale adressée aux participants de la journée nationale de l’industrie tenue en 2023», explique le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
Et d’ajouter que «C’est une approche globale avec plusieurs axes clés visant à inscrire notre pays dans une nouvelle ère industrielle portée par la notion de souveraineté. Cette nouvelle stratégie ambitionne de renforcer la compétitivité de la production locale et consolider l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs. Elle met également l’accent sur la création d’emplois durables et de qualité pour nos jeunes. Cela implique d’ailleurs la montée en gamme du capital humain à travers un développement accru des compétences managériales, une ouverture sur les nouvelles technologies et des partenariats public-privé renforcés. La stratégie fera aussi de la décarbonation un des axes majeurs du développement du tissu industriel».
Cette stratégie s’appuie également sur l’attractivité du Maroc, pays stable, à l’économie engageante, et des flexibilités administratives compétitives au niveau international. Ce qui explique dans une large mesure l’implantation de grandes usines de production, apportant du même coup des technologies dernier cri, un savoir-faire avéré et une optimisation des ressources, notamment en employant des compétences marocaines. Celles-ci apprennent les rouages du métier et bénéficient de programmes de formation en vue d’occuper les postes clefs de cette industrie de pointe. C’est grâce à toutes ces composantes que le Maroc est aujourd’hui le leader du continent et une plateforme de production automobile à l’échelle internationale. Cette dynamique explique aussi qu’en 2023, le Royaume a produit plus de 700 000 véhicules et ambitionne à l’horizon 2025 de dépasser 1 million de voitures construites dans les différentes usines du pays.
En atteignant 700 000 unités, c’est déjà 20% de plus par rapport à l’année 2022. Le secteur emploie 230 000 personnes et ses exportations ont totalisé 111 milliards de DH l’année passée et devraient atteindre 138 milliards lors de l’exercice actuel, soit une hausse de 20%. «Le secteur de l’industrie automobile s’enrichit de nouvelles usines. Une soixantaine d’unités, à différentes phases de leur construction, seront bientôt en activité et viendront s’ajouter aux 260 usines déjà opérationnelles», affirme le ministre de l’Industrie et du Commerce. Le responsable gouvernemental précise à ce propos que «le pays continue de renforcer sa position en tant que hub régional de l’industrie automobile et s’engage dans la transition vers des véhicules plus écologiques». Dans ce sens, il faut s’arrêter sur un chiffre qui illustre cet élan industriel et commercial, puisque les exportations ont atteint 138 milliards de dirhams, en 2023. Le Maroc table sur un montant de 360 milliards de dirhams (MMDH) à l’horizon 2029. Ce qui explique à plus d’un égard la montée en puissance de l’industrie automobile nationale ces dernières années et constitue, selon le ministre, un «véritable moteur» pour la croissance et la création d’emplois dans le pays.
Dans cette optique, il faut savoir que plusieurs facteurs clés ont contribué à rendre concrets ces résultats qui ouvrent un nouveau chapitre en termes de défis industriels du pays. Le Maroc a su attirer des constructeurs automobiles de renommée internationale, tels que Renault, Peugeot-Citroën et Fiat Chrysler Automobiles, en leur offrant des conditions d’investissement attractives et un environnement favorable aux affaires. Il a mis en place une stratégie de développement des infrastructures, mais également de ressources humaines en misant sur la formation continue. Et ce, afin que les citoyens prennent en charge tout ce qui se produit dans le pays, du début à la fin de la chaîne de construction automobile. Ce qui marque un grand virage bien négocié par notre pays qui se donne aujourd’hui les moyens d’être le plus compétitif possible sur l’échiquier de la construction automobile mondiale.
«L’industrie automobile marocaine entame une nouvelle ère avec un modèle de voiture du premier constructeur marocain et le prototype d’un véhicule à hydrogène développé par un Marocain. Ces deux projets qui constituent une fierté pour l’écosystème industriel national sont le résultat de 20 ans de travail et de politiques sectorielles convergentes impulsées par la vision et le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. Aujourd’hui, le secteur automobile c’est 220 000 Marocains employés, plus de 260 équipementiers installés et un taux d’intégration de 65%. Mais c’est surtout un écosystème qui permet de voir émerger des compétences marocaines et de les voir nourrir l’ambition de créer et développer des marques marocaines de voitures - comme Neo et NamX. Concernant Neo Motors, ils sont actuellement en phase de production en présérie de leur premier modèle et le démarrage de la production en série est planifié pour décembre de cette année. Quant à la production de Hydrogen Utility Vehicle de la société NamX, elle est prévue pour fin 2026», précise le ministre.
D’ailleurs, Hydrogen Utility Vehicle de la société NamX est développé par un Marocain. Il offre tous les avantages d’un véhicule Premium normal mais sans pollution. A ce sujet, Faouzi Annajah, président et fondateur de NamX, affirme : «Avec ce nouveau véhicule l’important était d’avoir une voiture familiale, un SUV, un grand 4X4 qui fait 5 m de long, 2 m de large, qui possède tous les avantages d’un véhicule Premium normal mais sans pollution…Nous prévoyons de le produire pour fin 2026». Faouzi Annajah a souligné que le design intérieur est fait par de jeunes talents marocains.
Ce sont là des acquis importants qui servent d’assise mobile pour engager de nouveaux investissements et agrandir le parc industriel dédié à ce secteur clé. Cette transition énergétique du Maroc est le grand défi du futur et lui permet de mettre à contribution ses ressources en énergies renouvelables. Dans ce sens, le Maroc veut atteindre 52% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030. Cet objectif réalisable s’appuie sur un potentiel naturel en matière d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique. A cet effet, il faut prendre en compte que le Maroc abrite déjà l’un des plus grands complexes solaires au monde, Noor Ouarzazate, et le parc éolien de Taza, l’un des plus importants en Afrique. Il s’apprête également à lancer de nouveaux projets d’envergure dans le domaine des énergies renouvelables, tels que le complexe Noor Midelt et le parc éolien de Tarfaya.
«Nous sommes entièrement mobilisés pour réussir le défi de l’industrialisation, du développement et de la croissance à long terme de tout projet novateur et créateur de valeur pour notre pays. Que ce soit à travers la banque de projet industriel, la task force souveraineté ou tout autre programme adapté aux besoins des investisseurs, nous nous efforçons d’orienter et d’accompagner les investisseurs dans leurs démarches dès le démarrage et cela a d’ailleurs été le cas pour ces deux projets de voitures. Cela dit, il y a effectivement plusieurs mesures à mettre en place. Il s’agit d’investir davantage dans le développement des infrastructures nécessaires pour faciliter la production et la distribution des deux voitures. De plus, il est aussi question de développer les compétences requises en collaborant avec les différents acteurs du dispositif de la formation au Maroc, de promouvoir ces projets sur la scène internationale et de favoriser les partenariats avec des acteurs clés de l’industrie automobile», insiste le ministre de tutelle.
Cette dynamique a porté le rêve marocain de créer sa propre voiture nationale, avec une conception et une création 100% marocaine. C’est le cas avec NEO Maroc, par exemple, qui concrétise aujourd’hui l’efficacité de l’écosystème industriel marocain. «C’est le fruit de l’excellence et de l’innovation qui existent aujourd’hui au Maroc, grâce à la vision éclairée de S.M. le Roi et à l’écosystème dont dispose désormais le Royaume, avec plus de 250 entreprises, Instituts de formation et de recherche», affirme Nassim Belkhayat, président-Directeur général de la Société Neo Motors. Il ajoute, à juste titre, que «C’est une voiture marocaine dotée d’un moteur PSA, fabriqué au Maroc, et 60% des pièces du véhicule sont fabriquées dans le Royaume». Cette expertise nationale sert déjà de base pour entamer un autre chapitre dans l’avancée de l’industrie automobile marocaine. Il s’agit de capitaliser sur le développement du Maroc dans les secteurs de l’automobile et des énergies renouvelables pour servir de modèle de réussite pour l’ensemble du continent africain. Cela permet au Royaume de consolider sa position de hub continental en exportant des véhicules sur le marché africain et de construire également pour ce grand marché, qui se développe à vue d’œil et dans lequel, Rabat est un acteur majeur. Sans oublier que dans cette perspective, déjà lancée depuis quelques années, le Maroc attire des investissements étrangers conséquents et crée des emplois grâce à ses projets en étant un acteur important dans l’industrie automobile et un leader dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique. Cette expérience et ce savoir-faire peuvent servir de tremplin pour les autres pays du continent qui aspirent à un développement économique durable, dans une philosophie économique régionale.
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