Les visiteurs du stand Renault au Mondial de l’Automobile 2024 ont eu l’occasion d’admirer le prototype de la Twingo E-Tech Electric. Fidèle à la version originelle, cette nouvelle itération reprend l’esprit de la première génération et répond aux défis de notre époque en se positionnant comme une citadine électrique pensée pour un usage essentiellement urbain. Avec sa bouille rondouillarde, ce concept car arbore une face avant joviale. Ceci passe par des optiques en demi-cercle, soulignées d’une ligne de diodes. Mais aussi par un capot où l’on retrouve trois ouvertures noires en trompe-l’œil. La future Twingo n’étant plus animée par une motorisation thermique, lesdites ouvertures ne sont pas dédiées à l’aération du moteur. Mais constituent un simple détail esthétique. Sur les flancs, on retrouve les poignées de portes circulaires caractéristiques de son aïeule de 1992, mais bonifiées d’un trait lumineux. La partie arrière est du même acabit, avec une lunette au pourtour noir, en totale harmonie avec les feux externalisés, ce qui procure un look plus techno à la poupe. Ajoutez à cela une typographie enjouée au centre du hayon du coffre et vous obtenez une poupe plutôt ludique. Twingo E-Tech Electric prototype étant le show car qui préfigure le futur véhicule de série, sa commercialisation interviendra en 2026. Son tarif d’attaque inférieur à 20 000 €, confirme l’ambition de Renault de démocratiser la mobilité électrique. Galerie

Avec (-90%) d’émissions de CO2, le démo car Renault Emblème s’inscrit dans la vision de la marque Renault visant à mettre en place une mobilité décarbonée à l’horizon 2040. A cet égard, le show car de Renault a été réalisé dans une démarche de décarbonation maximisée sur l’intégralité de son cycle de vie. Avec sa carrosserie taillée tel un «shooting brake», ce véhicule familial combine élégance et fluidité. Ici, l’aérodynamisme et l’efficience ne sont pas inconciliables grâce à sa silhouette fusionnant les attributs d’un break à large empattement (2,90 mètres), et l’élégance d’un coupé avec une ligne de toit fuyante vers l’arrière. Sa longueur de 4,80 mètres permet d’envisager des voyages familiaux confortables avec passagers et bagages. Elle symbolise également la volonté réitérée de la marque Renault de continuer à innover sur les segments C. La signature lumineuse, inspirée du nouveau logo emblématique de Renault, se montre high-tech et facilement reconnaissable. Par ailleurs, une multitude de combinaisons intelligentes ont été explorées. Des matières recyclées à faible empreinte carbone à la production avec 100% d’énergie renouvelable, en passant par des solutions techniques efficientes, y compris la motorisation. Mue par une chaîne de traction 100% électrique, la Renault Emblème est alimentée par un système «bi-énergie», ce qui favorise la décarbonation sans nuire à la polyvalence. Il combine ainsi une batterie 40 kWh pour le quotidien et une pile à combustible à hydrogène pour les longs trajets.

Alpine présente trois nouveaux modèles au Mondial de Paris 2024, à savoir les concept cars A390 et Apenglow, ainsi que la version radicale du roadster A110 R Ultime. Mais l’attraction la plus marquante du stand Alpine n’est autre que la nouvelle A290, un modèle 100% électrique dévoilé quelques mois plus tôt. Partageant la quasi-totalité des composants techniques de la Renault 5 E-Tech, Alpine A290 annonce une nouvelle ère dans l’histoire de la marque Alpine. Compacte et agile, cette bombinette concilie les aspects pratiques d’une petite citadine au plaisir de conduire d’une belle sportive. Le look bodybuildé Alpine A290 est raccord avec ses performances époustouflantes.

Plus grand, plus élégant et plus efficient, le futur Citroën C5 Aircross en met plein les yeux avec sa silhouette élancée et sa carrure robuste. Sur le stand Citroën au Mondial de Paris 2024, le Citroën C5 Aircross Concept a attisé la curiosité des visiteurs, curieux de voir à quoi ressemblerait le futur SUV familial de la marque aux chevrons. Préfigurant la deuxième génération qui sera commercialisée au deuxième semestre 2025, ce concept car arbore une allure robuste, rythmée par des lignes fluides, ce qui présage d’une économie d’énergie indéniable. A ce titre, le constructeur Citroën annonce d’emblée que son autonomie gagne 30 km supplémentaires comparativement à celle de l’actuel modèle. Efficient, ce concept n’en demeure pas moins imposant avec une longueur revue à la hausse (+15 cm) pour une hauteur réduite de (-3 cm), ce qui lui procure l’allure d’un baroudeur plutôt svelte. Silhouette aérienne Le C5 concept en met plein les yeux avec sa signature lumineuse à trois points, soulignée de deux barrettes horizontales. Abritant une large entrée d’air, le bouclier est surmonté d’une calandre fermée, flanquée du logo surdimensionné. Le dynamisme de la partie latérale s’accentue avec une ceinture de caisse surélevée, marquée par des nervures tendues, ce qui donne un coup de fouet avant même de mettre le contact. On apprécie également le traitement lisse des surfaces et des volumes, rehaussé d’appendices striés sur la custode arrière. Même constat à l’arrière où l’on retrouve la même signature lumineuse à trois points, à la différence près que les feux creusés comportent des ailettes baptisées «Light Wing». Le design de ces derniers est raccord avec le becquet de toit plutôt discret, surplombant un hayon vertical. Propulsions à la carte Techniquement, le futur C5 Aircross sera le premier de sa fratrie à adopter la nouvelle plateforme STLA Medium, ce qui lui permettra d’abriter des motorisations thermiques, hybrides et électriques. Dans la foulée, il reconduira le bloc essence 1.2 litre de 136 ch à hybridation légère 48 V, associé à la transmission automatique e-DSC à 6 rapports. La nouvelle chaîne de traction hybride rechargeable 1.6 l développant 195 ch, ne manquera probablement pas à l’appel. Au rayon des propulsions électriques, le futur C5 Aircross sera animé d’un moteur de 210 ch, alimenté par une batterie de 73 kWh. Le lancement d’une version dotée d’une batterie plus capacitive autorisant 680 km d’autonomie, interviendra plus tard. Galerie

Après trois ans de l’annonce de leur lancement, les Mobilize Duo et Bento profitent du Mondial de Paris 2024 pour s’exposer dans leur parure définitive. Ces quadricycles électriques, qui seront fabriqués dans l’usine Renault de Tanger, affichent une longueur ultra compacte (2,34 m) et ne peuvent embarquer que deux passagers. En ouvrant leurs portières à élytre, on découvre une ambiance minimaliste. Sur la planche de bord rectangulaire, un combiné d’instrumentation numérique connectable via l’application mobile MyDuo, peut générer jusqu’à six clés digitales. Pour ce qui est de la sécurité, on trouve un seul airbag, et le radar de recul est optionnel. Idem pour la climatisation manuelle, elle aussi, est proposée en option. Question motorisation, le Mobilize Duo revendique une autonomie de 161 km, selon le cycle WMTC. Sur une prise domestique à courant alternatif, la recharge complète de sa batterie (10,3 kWh) s’effectue en5h environ. L’autonomie du Mobilize Bento, en revanche, a été légèrement revue à la baisse (149 km), à cause de son gabarit supérieur. Ce dérivé utilitaire se rattrape néanmoins par sa capacité de chargement qui atteint 649 litres, rehaussée de 300 litres d’espaces de chargement disséminés un peu partout dans l’habitacle. Il faut souligner que ces deux modèles sont constitués de matériaux recyclés et la plupart de leurs composants sont recyclables. Pour rappel, l’usine de Tanger, où ils sont produits, est alimentée pour 40% par de la biomasse, et pour 55% par des éoliennes. Elle puise ainsi ses ressources dans des énergies renouvelables, qui n’émettent pas de CO2. Une véritable fierté pour l’industrie nationale. Galerie

Au Mondial automobile de Paris, les nouveautés Renault ne se limitent pas qu’à des voitures particulières, mais aussi à des véhicules utilitaires. L’Estafette Concept préfigure la vision de Renault en matière des futurs fourgons électriques qui seront produits par Flexis, l’entreprise indépendante fondée par Renault Group, Volvo Group et CMA CGM Group. Digne héritière de l’emblématique fourgonnette Renault née en 1959, Estafette Concept partage avec elle bien plus que la bonhommie de ses phares ronds. Elles ont toutes deux le sens de l’innovation et de la praticité.  Pensé pour la ville, Estafette Concept est à la fois compact et spacieux. Cet utilitaire 100% électrique conjugue l’empreinte au sol du ludospace Kangoo à l’agilité de la citadine Clio et le volume de chargement digne du fourgon Trafic. Conçu essentiellement pour les chauffeurs, Estafette Concept a été développé en s’appuyant sur le retour d’expérience des professionnels du transport, en prenant en compte leurs réels besoins. L’optimisation des opérations de chargement et de déchargement, constituait le maître mot lors de l’élaboration du cahier des charges de ce véhicule. 100% connecté, Estafette Concept profite de l’architecture SDV (Software Defined Vehicle ou véhicule conçu autour du logiciel) de la plateforme FlexEVan, développée par Ampere. Essentielle pour la performance et la rentabilité des véhicules électriques de la nouvelle génération, l’architecture électronique SDV permet d’intégrer des fonctions évoluées comme les mises à jour en temps réel ou la maintenance prédictive, et contribue à une réduction des coûts d’usage de l’ordre de 30%.

Alpine présente trois nouveaux modèles au Mondial de Paris 2024, à savoir les concepts car A390 et Apenglow, ainsi que la version radicale du roadster A110 R Ultime. Mais l’attraction la plus marquante du stand Alpine n’est autre que la nouvelle A290, un modèle 100% électrique, dévoilée quelques mois plus tôt. Partageant la quasi-totalité des composants techniques de la Renault 5 E-Tech, l’A290 annonce une nouvelle ère dans l’histoire de la marque. Ligne racée Et le moins que l’on puisse dire est que l’A290 interpelle par ses quatre phares Full LED, conjugués à une signature lumineuse en croix rappelant les bolides de rallye des années 1970. Le design du bouclier est au service de l’efficacité énergétique, comme en témoignent les entrées d’air latérales et la large ouverture en bas. Sur le profil, les flancs sculptés sont raccord avec les jupes latérales noires laquées. Massive et racée, la partie arrière est dotée d’un diffuseur, surmonté d’un aileron discret au milieu du hayon, ce qui ajoute une note de dynamisme à l’ensemble. Sportivité d’abord Totalement axée sur la sportivité, l’ambiance intérieure tire profit des dernières innovations numériques. La dalle d’instrumentation (10,25 pouces) met en scène les paramètres de fonctionnement dans un graphisme inspiré des sommets alpins. Qu’il s’agisse de la vitesse, la navigation ou encore de la quantité d’énergie sollicitée lors des phases d’accélération, les valeurs changent au gré des hauteurs des sommets. Même constat pour le volant à méplat qui accueille le bouton rouge OV (Overtake) permettant de booster la puissance pendant 10 min. Celui-ci est secondé par la commande RCG donnant la possibilité de paramétrer le freinage régénératif de 0 lorsque le véhicule roule en roue libre jusqu’à 4 pour une récupération maximale. Pour ce qui est de l’infodivertissement, l’écran tactile (10,1 pouces), piloté par l’interface OpenR link, comporte l’application «planificateur d’itinéraire» qui permet d’optimiser la recharge en fonction du trajet. Au total, vingt-six aides à la conduite sont proposées. Pour le reste, les pédaliers en aluminium, les sièges enveloppants ou encore le pavillon capitonné, ajoute une petite note de noblesse à cette ambiance. Deux niveaux de puissance Question propulsion, l’Alpine A290 ne jure que par l’électrique. Sur le catalogue, on trouve deux versions, l’une développant la puissance de 180 ch pour un couple de 285 Nm, l’autre affiche respectivement 220 ch pour 300 Nm. Alimentés par la même batterie (52 kWh), leur autonomie tourne autour de 380 km. La recharge de 0 à 80%, s’effectue en 30 min chrono sur une borne puissante, mais nécessite 3h20min sur une prise à courant alternatif. Les tarifs de l’Alpine A290 n’étant pas encore révélés, son arrivée sur le marché interviendra en fin d’année 2024. Galerie

«Toujours plus de SUV Sportback dotés de propulsion électrique», telle est la devise de la marque aux anneaux qui propose une nouvelle déclinaison plutôt aérienne de l’Audi Q6 e-tron. Dévoilée au Mondial de Paris 2024, l’Audi Q6 e-tron Sportback arbore une ligne à couper le souffle et promet une autonomie de 650 km. De prime abord, cette déclinaison reprend le style extérieur du SUV hyponyme, notamment le dessin de la calandre Singleframe taillée d’un seul tenant, reliée à une signature lumineuse personnalisable. Mais elle s’en distingue par sa ligne de toit fuyant vers l’arrière et sa silhouette très aérienne. Vitres basses, pare-brise et lunette arrière très inclinés, long capot. Quelle allure ! Silhouette aérienne Long de 4,77 m et large de 1,96 m, le nouveau venu conserve à l’identique les mensurations du SUV dont il est dérivé, mais sa hauteur a été revue à la baisse (-3,5 cm). Sa résistance à l’air restreinte implique un coefficient de trainée aérodynamique (Cx) réduit (0,26 au lieu de 0,28 sur le modèle standard), ce qui contribue à l’efficacité énergétique. Sur le papier, l’autonomie de la version Performance, développant 306 ch et alimentée par la batterie 94,9 kWh, peut dépasser 650 km, en cycle mixte WLTP. Rien d’étonnant s’il offre 100 km d’autonomie supplémentaires, par rapport au SUV standard. https://www.youtube.com/watch?v=7l9-HUT5-sQ Bien qu’elle soit moins haute, la version Sportback n’en demeure pas moins accueillante. Idem pour sa capacité de chargement avec un coffre généreux de 511 litres, secondé par un espace de rangement (61 litres) dissimulé sous le capot avant. Autonomie remarquable A son lancement, l’Audi Q6 e-tron Sportback sera propulsée par le moteur 251 ch. Alimentée par une batterie de 83 kWh, son autonomie atteint 545 km. Outre la version Performance citée plus haut, ce modèle sera disponible en deux versions plus puissantes, à savoir Quattro (387 ch) et SQ6 (489 ch), qui disposeront d’une transmission intégrale. Pour ce qui est des performances, la vitesse absolue de toutes ces variantes est bridée à 210 km, excepté celle de la SQ6 qui culmine à 230 km. Cette dernière revendique également des accélérations dignes d’une belle sportive : le 0 à 100 km/h est expédié en 4,3 secondes. Reposant sur la plateforme PPE inaugurée par le Porsche Macan, l’Audi Q6 e-tron Sportback est doté d’une architecture autorisant la puissance de charge de 270 kW sur une borne (DC) à courant continu. Résultat : la récupération de 255 km d’autonomie s’effectue en seulement 10 min, tandis que la recharge de la batterie de 10 à 80% ne nécessite que 21 minutes. Or, sur une prise domestique (AC) à courant alternatif, la durée est bien moins impressionnante. Au final, le nouveau Q6 e-tron Sportback sera disponible à la commande, en Europe, à partir de novembre, à un tarif d’attaque de 800 000 DH. Galerie