Marquer la différence par rapport à la berline Série 3, pour mieux séduire les passionnés de coupés sportifs, telle est l’ambition de la toute nouvelle BMW Série 4. Et, à première vue, c’est plutôt pas mal réussi !
La nouvelle BMW Série 4 se dévoile dans une nouvelle livrée au look plus expressif, notamment au niveau de la face avant, plus élégante que jamais, avec son regard vif et ses naseaux verticaux qui en disent long sur ses capacités dynamiques. La sensation de dynamisme et de finesse s’accentue davantage au niveau de la silhouette, qui met en exergue des surfaces lisses marquées de lignes tendues, le tout rapetissé sous une hauteur de caisse réduite.
Outre l’apparence, l’architecture mécanique eut droit à son petit lot d’améliorations. Il en est ainsi du 6 cylindres en ligne à essence de 374 ch qui propulse la BMW M440i xDrive, bénéficiant désormais de la technologie à hybridation légère. C’est aussi le cas des blocs diesel qui, de surcroît, reçoivent le système de suralimentation à deux étages, asservi par un double turbo. Dans cette même quête à la perfection, la dotation en aides à la conduite s’enrichit grandement en dispositifs sophistiqués : avertisseur de risque de collision avant avec fonction freinage, aide au maintien dans la voie avec correction de la trajectoire, direction à démultiplication variable DirectDrive, suspensions pilotées «M»… pour n’en citer que les plus récents.
Elle tranche dans le vif
Originale, la grille de calandre verticale, avec la plaque d’immatriculation greffée au milieu, fait référence aux légendaires coupés BMW d’antan. Ce design rompt définitivement avec celui du précédent modèle qui, sans manquer d’inspiration, était considéré comme un peu conventionnel.
Mais là-dessus, il faut bien noter la différence entre deux types de carrosserie, à savoir la somptueuse livrée de la version M440i xDrive, couleur bleue, reconnaissable par les gigantesques entrées d’air latérales, et l’accastillage un peu moins agressif des versions classiques, comme ce que l’on peut constater sur la 430i. Mais, dans les deux cas, la sportive bavaroise arbore une personnalité à part entière.
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Plus acéré, le profil met en valeur le caractère à la fois athlétique et élégant de la voiture. Ceci se manifeste au niveau des vitres latérales étirées, les épaulements musclés et la ligne de toit fuyante. Les proportions physiques étant bien équilibrées, vous l’aurez compris, les propriétés aérodynamiques, en particulier la portance sur l’essieu arrière, suggèrent des attitudes dynamiques fougueuses.
Ajoutez à cela un centre de gravité abaissé de 21 mm, des voies arrière élargies de 23 mm par rapport à la Série 3, ainsi qu’une répartition de masse idéale (50/50) entre l’avant et l’arrière et vous obtenez un bolide qui ne manquera pas de plaire aux amateurs de la conduite sportive.
Émancipée esthétiquement, la Série 4 n’en demeure pas moins pratique à plus d’un égard. Comme en témoignent ses mensurations revues à la hausse aussi bien en longueur qu’en largeur de respectivement (+128 mm) et (+27 mm). L’empattement, lui aussi, n’échappe pas à cette inflation en affichant une progression de (+41 mm), ce qui augure d’une habitabilité améliorée.
Un goût de déjà vu
Pour accéder aux places avant, la large ouverture des portières semble dégager le passage. Or, pour s’installer à l’arrière, configuré comme deux sièges individuels, il va falloir exécuter quelques petites contorsions. Une fois à bord, on découvre une ambiance de déjà vu : la planche de bord, tout autant que la console centrale, rappellent trait pour trait celles de la berline Série 3. Et ce n’est pas mal du tout, ergonomiquement parlant.
Face au conducteur se déploie un nouveau combiné d’instrumentation entièrement numérique (12,3”), livré en option, juxtaposé à l’écran de contrôle de 10,25” permettant de gérer les fonctions de divertissement. L’opération s’effectue à partir de la molette iDrive, voire à l’aide des commandes : vocale, gestuelle, tactile. Le constructeur allemand annonce même un confort acoustique et thermique nettement en progrès par rapport à celui du modèle sortant, grâce à l’insonorisation du vitrage du pare-brise. Dans la foulée des améliorations, la surface vitrée du toit coulissant s’allonge de 24 mm, l’éclairage d’ambiance devient plus fun, un système audio Harman Kardon fait son apparition… Mais, ces innombrables gadgets figureront, à ne pas douter, dans le gros catalogue des options.
Enfin, le coffre, bien qu’il soit amputé de 5 petits litres par rapport au modèle précédent, affiche le volume honorable de 440 litres. De même qu’il dispose aussi d’une large ouverture sur les places arrière, ce qui permet d’étendre la capacité de chargement.
Soupçon d’hybridation
Le constructeur BMW dispose d’une large gamme de motorisations à hybridation légère de 48V et le coupé Série 4 s’y sert à tour de bras. Dès le lancement, en octobre prochain, la version 420d abritera sous son capot le 4 cylindres diesel développant 190 ch et un couple de 400 Nm, qui devrait constituer le gros des ventes sur le marché national. Plus tard, il accueillera le 3.0 litres diesel à 6 cylindres dédié aux versions 430d (286 ch/650 Nm) et M440d (340 ch/700 Nm).
Les variantes à essence obéissent à la même logique que le diesel avec en entrée de gamme le 4 cylindres turbo 2.0 litres (184 ch/300 Nm) équipant la 420i et le 3.0 litres turbo 6 cylindres réservé à la M440i (374 ch/500 Nm). Autre particularité, la M440i s’appuie sur la transmission intégrale xDrive, en plus de la boîte automatique à 8 rapports qui, désormais, est généralisée sur toute la smala.
En définitive, le nouveau coupé Série 4 recèle l’essentiel des gènes de sportivité et de dynamisme, qui évoque expressément le «plaisir de conduire», cher à la marque bavaroise. Sa commercialisation au Maroc interviendra peu de temps après le lancement international, selon toute vraisemblance, en décembre prochain.
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