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Peugeot Landtrek : Le lion des grands chantiers

Avec sa robustesse proverbiale, son gabarit imposant et ses capacités de chargement régaliennes, le Peugeot Landtrek opère un retour fracassant dans le segment des pick-up. Démonstration !

Nul ne peut contester l’hégémonie des marques nipponnes sur le marché des pick-up. Seulement, l’arrivée du nouveau Peugeot Landtrek risque de bouleverser cette hiérarchie bien établie. Et le moins que l’on puisse dire, est que le challenger français dispose d’un paquet d’arguments pour séduire. Sa structure métallique ultra résistante, reposant sur des liaisons au sol fort endurantes, abrite un habitacle confortable. Celui-ci est disponible, au choix, en simple ou double cabine.

Capacités inégalées

Autre point fort, le Landtrek affiche des mensurations régaliennes, tant au niveau de la longueur et de la largeur qu’à celui de l’empattement. Ce qui lui vaut la première place du podium, en matière d’habitabilité et de volume de chargement. Concrètement, sa charge utile peut dépasser une tonne, tandis que sa capacité de remorquage culmine à 3,5 tonnes, au bas mot.

Fort du Turbo Diesel 1,9 litre de 150 ch, associé à la boîte manuelle à 6 rapports, le Landtrek existe en deux types de transmissions (deux ou quatre roues motrices), ce qui suggère des attitudes exemplaires en tout terrain. Mais avant de quitter les sentiers battus, faisons un tour du propriétaire.

Modularité à bord

Le style extérieur parle le langage caractéristique de la marque sochalienne. Ceci passe par la calandre verticale flanquée d’un Lion démesuré au milieu. Mais aussi par le design des blocs optiques assortis de signatures lumineuses à LED plutôt expressives.

L’ambiance intérieure, pour sa part, est sereine avec une modularité fort évoluée. A l’avant, le choix est possible entre 2 sièges indépendants, ou une banquette 3 places MULTIFLEX. Rabattable, son dossier central permet de dégager de l’espace pour une tablette de travail, façon accoudoir. L’agencement recèle quelques points de similitude avec les autres modèles de la gamme, à l’instar des «toggles switches», sorte de boutons, façon touches de piano, permettant d’accéder à l’ensemble des fonctions. Sans oublier l’écran 10’’ HD, érigé en haut de la planche de bord, inspiré du grand frère Peugeot 508.

Sans oublier toutes les possibilités de personnalisation proposées, telles que l’ajout de marchepieds, de protection de benne thermoformée, un hard top vitré, des arceaux de sécurité chromés… De quoi accentuer l’efficacité et l’attractivité de l’engin.

Transmission à la carte

Notre rencontre avec le Landtrek était brève mais très intense. Le constructeur français a organisé des essais presse, sur un petit parcours dans la forêt de Bouskoura. Tant mieux, car cette région est idéale pour mettre à rude épreuve ce pick-up, destiné à être exploité dans les chantiers de BTP, les champs d’agriculture et bien d’autres milieux inhospitaliers.

Ne disposant que de deux roues motrices, la version à simple cabine s’attaque aux pistes sans complexe. Or, le franchissement pur et dur demeure l’apanage de la double cabine. Armé d’une transmission intégrale non permanente, le Landtrek avale les obstacles avec une sérénité déconcertante.

Suprématie opérationnelle

Démonstration avec cette série d’exercices sur un terrain entièrement défoncé, où il suffit de régler la molette sur le mode 4 roues motrices pour assurer une adhérence optimale. Or, lorsqu’il s’agit de traverser des ornières profondes, les pneus commencent à patiner risquant d’immobiliser le véhicule. C’est justement le moment de sortir la botte secrète, à savoir le système de croisement de ponts. L’activation de ce bouton permet d’acheminer le maximum du couple moteur vers les pneus solidement appuyés sur le sol. Et voilà le Landtrek qui déguerpit comme un félin, finalement libéré du piège. Dans la foulée, les autres opérations, comme dévaler une colline pentue, ou un passage à devers trop incliné, s’exécutent comme de simples formalités.

Enfin, un bon motif de fierté et non des moindres, de nombreux ingénieurs marocains, issus du bureau d’étude PSA dans le Royaume, ont pris part au développement du projet Landtrek. Ce qui constitue une première dans l’histoire de la marque française.

Affiché au tarif d’attaque de 212 900 DH, avec une dotation riche en équipements de série, le Peugeot Landtrek a aussi l’avantage d’être plus compétitif que la plupart de ses rivaux.

Galerie

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