Inspiré de la limousine électrique, le Mercedes EQS SUV se place à l’avant-garde de la mobilité verte, à la lumière de son autonomie et de sa rapidité de recharge, ainsi que pour ses nombreux assistants électroniques de conduite et de confort, qui procurent une expérience de conduite ultra sophistiquée.
Doucement, mais sûrement, le constructeur Mercedes tourne le dos aux propulsions thermiques, et s’engage progressivement dans la voie de l’électrification. Après l’EQA, l’EQB, l’EQC, l’EQE, l’EQS, la marque à l’étoile a révélé dernièrement un somptueux SUV EQS, décliné de la berline hyponyme.
Totalement inédit, le nouveau né de la gamme électrique est gratifié d’innovations avant-gardistes et d’un habitacle aussi somptueux que spacieux pour sept passagers. Grâce à ses puissants moteurs électriques, à sa transmission intégrale 4MATIC très réactive et à son programme de conduite OFFROAD intelligent, ce modèle est capable de s’aventurer hors des sentiers battus. Bien que sa taille semble plus réduite que celle de la berline, le nouveau venu affiche des mensurations régaliennes : 5,12 m de long, pour 1,959 m de large, et une hauteur de caisse pointant à 1,71 m… Mais avant de prendre place à bord, faisons le petit tour du propriétaire.
Carrure athlétique
Sur le plan esthétique, le premier SUV 100% électrique de Mercedes arbore un design bien inspiré, conciliant la sensualité des lignes et les exigences aérodynamiques. Ceci se traduit par des surfaces et des volumes généreusement modelés, qui se succèdent dans une fluidité remarquable.
Monolithique, la partie avant se distingue par des phares au dessin très original, reliés à la bande lumineuse qui souligne le faciès. Mais aussi par la calandre noire (Black Panel) qui abrite les nombreux capteurs et des systèmes d’aide à la conduite, tels que l’ultrason, la caméra et le radar. L’ensemble est surmonté d’un capot moteur bien nervuré.
Le profil est de même acabit avec des ailes avant arrondies et des épaules musclées, ce qui procure un aspect bodybuildé à l’engin. Le montant C étant repoussé loin vers l’arrière, l’habitacle semble visuellement plus spacieux. Reposant sur de grandes roues de 20 à 22 pouces, l’EQS SUV se signale également par son caractère robuste. Outre les poignées de porte affleurantes, livrées de série, un toit ouvrant panoramique est disponible en option. Celui-ci se compose de deux modules qui forment ensemble une très grande surface vitrée et offrent ainsi beaucoup de transparence et de luminosité dans l’habitacle.
Du reste, les éléments du feu arrière, taillés sous forme d’une hélice 3D incurvée, se combinent à merveille avec le bandeau lumineux, ce qui lui procure une signature lumineuse distinctive… Pour ce qui est de l’accueil à bord, le nouveau SUV partage avec l’EQS berline la même longueur d’empattement, 3,2 m, ce qui suggère un niveau d’habitabilité royal.
Ambiance Star Trek
A l’intérieur, la numérisation est poussée à son paroxysme : l’Hyperscreen MBUX, abritant les écrans haute résolution de l’interface média et de l’instrumentation, recouvre la quasi-totalité de la planche de bord. Qui plus est, le passager avant bénéficie de son propre écran OLED de 12,3 pouces.
Ici, on apprécie la forme des sorties d’aération dessinées sous forme de turbines, ainsi que la monumentale console centrale qui délimite l’espace entre les deux sièges avant. En tant que véhicule électrique, l’EQS est dépourvu de transmission intégrale, et ladite console centrale abrite un gigantesque espace de rangement.
Outre l’ergonomie, le nouveau né de Mercedes revendique une modularité inédite : 7 passagers peuvent prendre place sur trois rangées de sièges. Dans cette configuration, la banquette fractionnable du deuxième rang s’escamote électriquement pour permettre l’accès à la troisième rangée. Dédiée accessoirement à des occupants au gabarit réduit, cette dernière se replie en deux temps trois mouvements dans le plancher. Enfin, le volume de chargement du coffre peut passer de 565 litres en configuration 5 places à 2 000 litres lorsque les banquettes sont rabattues. Hormis le confort et le bien-être à bord, l’EQS SUV dispose d’une carte maîtresse dans sa manche : l’autonomie de sa propulsion efficiente.
Alors que la commercialisation effective de l’EQS SUV interviendra en Europe à partir du premier semestre 2023, son carnet de commande est déjà ouvert dans plusieurs pays. L’offre se compose d’une version d’entrée de gamme (450 4Matic) et une autre plus huppée (580 4Matic).
Autonomie élevée
Si la première affiche une puissance de 360 ch pour un couple de 800 Nm, l’autre génère la cavalerie de 536 ch, au bas mot. Les deux modèles sont alimentés par une batterie de 107,8 kWh, et réclament une consommation électrique qui s’échelonne entre 20,2 kWh et 24,3 kWh /100 km. De quoi assurer l’autonomie inédite de 613 km, à condition qu’ils soient chaussés de pneumatiques de 20 pouces. Autre performance et non des moindres, l’opération de recharge s’effectue en environ 30 secondes pour atteindre 80%. Ceci il le doit à ses batteries perfectionnées qui autorisent une charge de 200 kW.
Quant au confort de roulement et la tenue de route, le SUV de Stuttgart adopte la suspension pneumatique Airmatic qui travaille de concert avec l’amortissement piloté, dont la rigidité est régulée automatiquement. Ajoutez à cela un système à quatre roues directrices, dont l’angle de braquage peut être porté jusqu’à 10 degrés, et voilà le gigantesque SUV de 2,6 tonnes qui affiche une agilité déconcertante sur les routes sinueuses. Autant dire que ce modèle se conjugue au plus que parfait sur tous les registres, sauf celui de… l’accessibilité. Son tarif démarre à quelque chose comme 1,8 million de DH. C’est électrochoquant !