Après la Mégane E-Tech, le Scénic est le deuxième modèle de la marque au losange à adopter une chaîne de traction 100% électrique. Le lancement de ce modèle, programmé au premier semestre 2024, ne manquera pas de renforcer la Success-story de ses aïeux. Le Scénic s’est vendu à plus de 5,3 millions d’exemplaires, depuis son lancement en 1996. Qu’à cela ne tienne, le nouveau venu fait table rase du passé.
Premier constat, le Scénic troque sa robe de monospace contre un costume sportif typiquement SUV, plutôt élégant. Massif et racé, il se distingue par son long capot moteur et des porte-à-faux courts. Mais aussi par sa face avant inédite, arborant des optiques très fines, encadrant une calandre qui se fend dans la carrosserie. Le profil, pour sa part, est mis en valeur par des poignées de portes affleurantes. Hormis le style, le gabarit a évolué en longueur (+6 cm) pour atteindre 4,47 m. Mais il perd 8 cm en hauteur, ce qui lui permet une silhouette plus aérodynamique.
A l’intérieur, on retrouve la même planche de bord que la Mégane E-Tech, toujours assortie de l’interface R Link avec ses deux écrans tactiles de 12 pouces. Ici, les espaces de rangement sont légion (39,7 litres), en particulier entre les sièges, en raison de la disparition du levier de vitesse. Le coffre, de son côté, affiche un volume de 545 litres extensible à 1670 litres lorsque le dossier de la banquette est rabattu.
Sous le capot, le nouveau Scénic offre le choix entre deux motorisations électriques de 170 ch et 220 ch. Étant alimentée par une batterie de 60 KWH, la version la moins puissante arbore une autonomie de 420 km. La seconde dispose d’une batterie de 87 KWh, assez suffisante pour autoriser des trajets de 620 km.