L’Union européenne abolit le moteur à combustion. Le Parlement a décidé de réduire de 100% les émissions de CO2 des nouvelles voitures d’ici 2035. Et même si cela n’est mentionné nulle part explicitement, lorsque cette proposition sera appliquée, elle signera définitivement la fin du moteur à combustion.
Le Parlement s’entoure bien évidemment de précautions en affirmant que certes il faut prendre en compte l’ensemble du cycle de vie des voitures, mais son message de tolérance zéro pour le CO2 vise bel et bien uniquement les voitures thermiques.
A Bruxelles, on n’envisage même plus les carburants synthétiques ou naturels comme de potentielles solutions, même s’ils permettraient aux moteurs à combustion de fonctionner avec un bilan CO2 neutre. Il ne reste donc plus que la propulsion électrique, la pile à combustible et, en théorie, le moteur à combustion à hydro- gène. Rien n’a encore été formellement négocié, mais on comprend déjà que le 0 g/km de CO2 sera imposé comme limite fixe et non plus comme «valeur cible».
A l’avenir, il n’y aura plus d’exceptions, y compris pour les constructeurs de niche. Seuls les motos et les véhicules utilitaires ne sont pas concernés par ce changement.