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Toute l'actualité automobile au Maroc
Actualité nationale | Industrie automobile : Tanger Tech accueille des projets gigantesques
Deux leaders mondiaux chinois de l’industrie de batteries automobiles marquent leur ancrage au Maroc. Il s’agit du groupe HAILIANG et de la société SHINZOOM qui s’installent conjointement dans la cité Mohammed VI Tanger Tech. A cet égard, des signatures ont eu lieu au siège de Bank Of Africa à Casablanca ; en présence du président de la Société d’aménagement de Tanger Tech (SATT), Othman Benjelloun, et des présidents, du Groupe Tanger Med, Fouad Brini, du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Omar Moro, ainsi que les présidents des entités chinoises, Cao Jiangu de HAILIANG, et Pi Tao de SHINZOOM.
A ce propos, la SATT déclare que “ces accords représentent un tournant majeur dans l’écosystème automobile marocain ”, tout en soulignant que “ces nouveaux projets ambitieux confirment le positionnement de la Cité Mohammed VI Tanger Tech en tant que pôle d’excellence et d’opportunités pour les entreprises industrielles internationales opérant dans des secteurs compétitifs et globalisés, conformément à la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI”.
Dotés d’une enveloppe de 910 millions de dollars en 2024 (450 M $ pour HAILIANG et 460 M $ pour SHINZOOM), ces deux projets s’étendent sur des superficies de respectivement de 30 hectares et 20 hectares.
Basés en Chine, HAILIANG (créé en 1989) est un leader mondial dans la production de pièces automobiles en cuivre, tandis que SHINZOOM (fondé en 2001), est le 3ème producteur chinois d’anodes pour les batteries au lithium. Ayant à son actif 22 sites de production à travers le monde, (dont États-Unis & Europe), HAILIANG a généré des revenus de 30 milliards de dollars US en 2022. SHINZOOM, quant à lui, dispose de six usines en Chine, ce qui lui a permis de générer environ 1 milliard $ de revenus, en 2023. En témoigne sa croissance furtive illustrée entre autres par son partenariat avec l’un des leaders de l’industrie, BYD.
Œuvrant, depuis son lancement effectif en février 2023, au développement d’une nouvelle Cité industrielle et résidentielle, intégrée et intelligente, sur une superficie de 2.167 ha dans la région de Tanger, la SATT accueille une dizaine d’opérateurs.
Par ailleurs, notons que la Société d’aménagement de Tanger Tech représente un partenariat synergique entre trois acteurs nationaux de premier ordre. A savoir, Bank Of Africa, Tanger Med Special Agency (TMSA) et le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, en association avec la société chinoise, China Communications Construction Company (CCCC), premier groupe public de travaux et d’infrastructures en Chine.
M. Mediouni
Actualité nationale | Industrie automobile : Nouvelle usine de compoundage à Tanger
Ravago et Repsol annoncent l’ouverture d’une nouvelle usine de compoundage dans la zone franche de Tanger, au service de l’industrie automobile. Inaugurée le 6 février dernier, en présence de Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce, cette nouvelle installation insufflera une dynamique nouvelle à la chaine de valeur du secteur, notamment en termes de performances et de compétitivité.
A cet effet, la nouvelle usine se chargera de la production de composés de polypropylène (PP), l'un des matériaux techniques les plus utilisés dans le secteur automobile, ainsi que des composés de polyamide, de polybutène polyamide téréphtalate (PBT) et d'alliage. De sorte qu’elle répondra aux besoins des clients locaux, notamment les constructeurs automobiles, tels que le groupe Renault et le groupe Stellantis.
Par ailleurs, l'investissement des deux groupes, que sont Repsol, groupe multi-énergies mondial, et Ravago, entreprise de distribution et de revente de compoundage et de recyclage de matériaux plastiques, s’inscrit dans une stratégie d’expansion internationale avec des produits à forte valeur ajoutée dans le domaine de l'industrie automobile. Dans ce cadre,Ryad Mezzour a déclaré :
“L’inauguration d’aujourd’hui revêt un caractère stratégique pour le développement de l'industrie automobile nationale. Dotée d’une technologie de pointe, cette usine consolidera notre position compétitive en favorisant la production locale des pièces automobiles, tout en apportant une contribution forte à l’intégration poussée de la chaine de valeur et à la montée en gamme du secteur”. Et d’ajouter “nous réitérons notre soutien indéfectible aux deux groupes Repsol et Ravago afin de renforcer davantage leur présence au Maroc”.
Au final, la capacité de production de la nouvelle entité tournera autour de 18 500 tonnes par an, à valeur exponentielle dans le futur, et semble être un point révélateur du degré d’engagement des deux groupes dans ce secteur.
Actualité nationale | Industrie automobile : CAM apporte son soutien
Une convention visant la mise en place d’un dispositif financier pour aider les opérateurs du secteur automobile a été signée entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, le groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) et l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (Amica).
CAM et l’AMICA avec la participation des professionnels de la filière conviennent de mettre à la disposition des membres de l’association des solutions dans le cadre d’une convention de partenariat visant la mise en place d’un dispositif financier adéquat. Il s’agit notamment d’un traitement accéléré, des conditions avantageuses pour la filière, des outils financiers digitalisés adaptés aux besoins, ainsi qu’un accompagnement des professionnels pour le développement de l’intégration locale et en profondeur.
Actualité nationale | Industrie automobile : Après le «low cost», le «best cost»
Une nouvelle ère s’annonce pour l’industrie marocaine qui ambitionne de monter en gamme et en compétence, afin de devenir une destination de choix pour les opérateurs internationaux.
Plusieurs défis restent toutefois à relever pour atteindre le statut de «best solution», principalement ceux de la formation, de l’innovation et de la décarbonation. Après avoir été, dans un premier temps, une destination «low cost», avec une main-d’œuvre bon marché, puis «best cost», avec le meilleur rapport qualité/coût de production, la nouvelle vision stratégique pour l’industrie automobile devrait faire du Maroc une destination «best solution», qui offre aux constructeurs les meilleures solutions pour être compétitifs et efficients grâce à l’innovation et la recherche.
Actualité nationale | Industrie automobile : Sumitomo investit près de 2 milliards de DH
Un accord cadre relatif au développement de projets industriels dans les activités de fabrication de câblage et composants a été signé, 21 décembre 2022, à Rabat, entre l’Etat et le groupe Sumitomo.
Cet accord vient renforcer la dynamique de l’écosystème automobile marocain à travers la mise en place de 9 nouveaux projets dans différentes régions du Maroc dont Rabat-Salé-Kénitra, Tanger- Tétouan- Al Hoceima et Casablanca-Settat. Il porte sur un montant global d’investissement de 1,965 milliard de dirhams et permettra la création de 16 000 nouveaux emplois directs à l’horizon 2028.
A ce titre, un premier projet d’investissement de cet accord cadre sera déployé par la filiale SEBN du groupe à Bouknadel avec la mise en place d’une nouvelle unité industrielle dédiée à la fabrication de faisceaux électriques. Cette convention d’investissement d’un montant de plus de 320 millions de DH permettra la création de plus de 4 500 emplois.
Avec ce nouvel investissement du groupe Sumitomo, la plateforme automobile marocaine confirme son attractivité auprès de fournisseurs de rangs mondiaux.
Le groupe japonais Sumitomo Electric Industries est un fournisseur automobile de rang 1, spécialisé dans la production de faisceaux de câble, de composants électroniques et de systèmes de communication.
Le groupe emploie plus de 272 000 personnes à travers plus de 400 usines de production réparties sur 5 continents. Sumitomo est présent au Maroc depuis 2001 à travers 4 filiales : Sews MFZ, Sews Maroc, SEBN, et Sews Cabind et emploie près de 30 000 personnes.
Actualité nationale | Industrie automobile : Le Maroc menace la filière espagnole
Le Maroc s’impose comme un concurrent majeur de l’industrie automobile espagnole et particulièrement celle d’Aragon où le secteur, devenu le fer de lance de l’économie régionale, emploie plus de 25 000 personnes.
Avec l’investissement de plus de 300 millions d’euros de Stellantis dans son usine à Kénitra afin de doubler sa capacité de production et lancer la plateforme de la voiture électrique, le géant de l’automobile veut renforcer sa présence dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique. La multinationale prévoit de fabriquer un million de véhicules thermiques par an dans la région d’ici 2030, année à partir de laquelle ces véhicules ne pourront plus être produits en Europe, rapporte El Periodico de Aragon.
Le secteur automobile est très développé au Maroc. Près de 250 entreprises, d’une capacité de production d’environ 700 000 véhicules par an et quelque 220 000 emplois animent ce secteur. Le constructeur Renault par exemple a ouvert une usine à Tanger, et Stellantis s’est aussi installée et a commencé sa production en juin 2019. La société chinoise BYD pourrait aussi bientôt lancer des véhicules électriques depuis sa base au Maroc.
Actualité nationale | Salon Equip Auto Paris : Pleins feux sur les atouts du Maroc
Les atouts logistiques du Maroc, notamment en matière d’industrie automobile, ont été exposés au Salon «Equip Auto de Paris», événement capital pour les professionnels de l’automobile de l’après-vente.
Mettant en avant le rôle du Maroc en tant que hub régional entre l’Europe et l’Afrique, les participants à un panel, placé sous le thème «Cap sur le défi marocain», ont souligné que le Royaume est doté d’une plateforme logistique «incontournable, en termes d’industrie automobile notamment, offrant des atouts hors pair», aussi bien pour les investisseurs marocains qu’étrangers.
Saâd Bendourou, Chef de mission adjoint à l’ambassade du Maroc en France, a indiqué que le Maroc a développé un cadre et une qualité de vie appréciés, et qu’il dispose d’une véritable infrastructure et logistique pour accompagner les opérateurs internationaux qui s’y installent, du nord jusqu’au sud.
«Nous sommes continuellement sur une dynamique de développement et de facilitation, avec des avantages considérables et très concurrentiels par rapport à d’autres destinations», a-t-il souligné. Et de poursuivre que le Royaume offre de multiples opportunités de partenariat et d’investissement pour les entreprises françaises, notamment dans l’industrie automobile.
Le Maroc, a-t-il dit, développe et accélère le processus de libéralisation de l’économie, et dispose d’un potentiel de croissance confirmé avec une vision stratégique, qui allie tradition et modernité et un nouveau modèle de développement.
De son côté, Basma Mharzi, chargée du service de la promotion des écosystèmes automobiles à la Direction des industries de l’automobile au ministère de l’Industrie et du Commerce, a relevé que le Maroc a pu se positionner durant les dernières années en tant que plateforme industrielle pour la production des véhicules et des équipements automobiles pour le national et l’international.
Le Royaume qui est doté d’infrastructures aux standards internationaux, comportant ports, aéroports, zones industrielles et autoroutes de qualité, constitue un carrefour logistique reliant l’Europe, l’Amérique et l’Afrique, a-t-elle indiqué.
Actualité nationale | Industrie automobile : 4ème usine de Yazaki au Maroc
D’un coût d’investissement global de 333 millions de dirhams, la nouvelle usine Yazaki de Kénitra est le 4ème site au Maroc.
Yazaki, l’un des principaux fabricants et fournisseurs mondiaux de produits électriques et électroniques dans l’industrie automobile, est aujourd’hui l’un des plus importants employeurs au Maroc. Le dernier site compte aujourd’hui 3 300 employés.
La décision en faveur du nouveau site de Kénitra a été prise principalement en raison de la disponibilité d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, des liaisons parfaites avec un réseau de transport à plusieurs niveaux et du futur port atlantique de Kénitra. En outre, la proximité d’établissements d’enseignement tels que les universités, les grandes écoles de commerce et d’ingénierie y a aussi fortement contribué.
Actualité nationale | Industrie automobile : De nouvelles niches pour améliorer le taux d’intégration
Le Maroc a réalisé une véritable prouesse dans le secteur automobile. Les performances sont visibles à plusieurs niveaux, à commencer par les exportations qui devraient connaître en 2022 un accroissement de 33,7% à 52,6 milliards de dirhams. Pour Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, «le Maroc affiche désormais la troisième meilleure compétitivité au monde après la Chine et l’Inde». En dépit de cet envol, le Maroc veut aller encore plus de l’avant en investissant de nouvelles filières pour améliorer son taux d’intégration. En plein essor dans le monde, la voiture électrique est le segment le plus investi par les constructeurs, dont la plupart ont lancé des méga programmes de développement.
Pour se positionner dans ce nouveau créneau, le Royaume a déjà commencé à développer un écosystème dédié. Dernièrement, une convention a été signée entre Managem et le groupe Renault. Le partenariat scellé permettra au groupe marocain d’orienter 70% de sa production actuelle de cobalt au constructeur français pour assurer le développement des batteries électriques.
Outre la voiture électrique, le Royaume peut développer d’autres filières pour améliorer son taux d’intégration.
Au niveau des besoins extérieurs des voitures, il y a par exemple la peinture, les pneumatiques, les produits plastiques, la tôle nue ou galvanisée ou les pare-chocs. Sur le plan intérieur, les ceintures de sécurité, le cuir, le textile, le moussage, le chrome. Pour les freins, on note les étriers ou les disques. Concernant les composants moteur, il y a par exemple les carters d’huile, les soupapes ou les segments. Mais les semi-conducteurs restent l’une des filières les plus intéressantes pour l’industrie automobile nationale.
Actualité internationale | Industrie automobile : L’UE annonce la fin du moteur thermique pour 2035
L’Union européenne abolit le moteur à combustion. Le Parlement a décidé de réduire de 100% les émissions de CO2 des nouvelles voitures d’ici 2035. Et même si cela n’est mentionné nulle part explicitement, lorsque cette proposition sera appliquée, elle signera définitivement la fin du moteur à combustion.
Le Parlement s’entoure bien évidemment de précautions en affirmant que certes il faut prendre en compte l’ensemble du cycle de vie des voitures, mais son message de tolérance zéro pour le CO2 vise bel et bien uniquement les voitures thermiques.
A Bruxelles, on n’envisage même plus les carburants synthétiques ou naturels comme de potentielles solutions, même s’ils permettraient aux moteurs à combustion de fonctionner avec un bilan CO2 neutre. Il ne reste donc plus que la propulsion électrique, la pile à combustible et, en théorie, le moteur à combustion à hydro- gène. Rien n’a encore été formellement négocié, mais on comprend déjà que le 0 g/km de CO2 sera imposé comme limite fixe et non plus comme «valeur cible».
A l’avenir, il n’y aura plus d’exceptions, y compris pour les constructeurs de niche. Seuls les motos et les véhicules utilitaires ne sont pas concernés par ce changement.
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