Dotée de performances de haute voltige, l’Artura Spider ne manquera pas de marquer les esprits, si ce n’est de les échauffer. Sa technologie de pointe affriolante se conjugue à une agilité de ballerine. Il va y avoir du sport !
La nouvelle Artura Spider répond à l’appel des sirènes de l’hybridation, sans pour autant tomber dans l’effet mainstream. Dotée d’une puissance ahurissante, les performances dynamiques de cette découvrable frisent l’exaltation. A l’instar de sa sœur l’Artura coupé, elle est primée du trophée «Model of the Year 2025» (« MY25 »). Ses latitudes étant multiples, la nouvelle Artura Spider incarne son nom sans fioritures.

Design sublimissime
En la comparant à l’Artura originale, la nouvelle décapotable donne l’impression de sublimer son conducteur, tant ses innovations procurent un plaisir de conduite inédit. Son design aussi endiablé que caractériel, captive d’emblée son observateur. Ceci, elle le doit à son ADN sportif, mais aussi à son allure tranchante rythmée par des surfaces et des volumes arrondis. En découlent une carrosserie sculptée et moulante, avec une face avant caractérisée par un nez spécifique en «tête de marteau», des lamelles intégrées dans les ailes avant et des prises d’air au niveau des phares.
Mais la palme de l’exclusivité réside dans son toit rigide rétractable, qui s’ouvre, et se ferme, en 11 secondes chrono. Taillé en fibre de carbone et de matériaux composites, celui-ci permet d’éclairer ou d’opacifier (au choix) l’habitacle par simple pression d’un bouton. Sans parler de ses nouvelles jantes spécifiques (19 pouces à l’avant, 20 à l’arrière), ou encore de ses évents de refroidissement greffés sur la partie arrière.

Cockpit speedant
Bien qu’il soit minimaliste, l’intérieur de l’Artura se distingue par son ergonomie remarquable. Contrairement au volant dépourvu de boutons, le tableau de bord accueille les commandes Handling et Powertrain, tout comme il permet d’afficher les informations essentielles grâce à son «mode furtif». Le système d’infodivertissement et de connectivité, McLaren (MIS II) se compose de deux écrans HD, qui recoupent les informations de différentes applications : Variable Drift Control (contrôle variable de la dérive), accès aux fonctions des dispositifs d’aide à la conduite (ADAS), alerte de franchissement de ligne ou encore la reconnaissance des panneaux de signalisation.
Le confort n’est pas en reste avec les sièges baquets très enveloppants, ce qui procure un excellent maintien dans les virages.

Envolée stratosphérique
La réduction du poids étant au cœur de la philosophie de la marque anglaise, la Spider bénéficie d’une plateforme aussi légère que rigide, baptisée MCLA (McLaren Carbon Lightweight Architecture). Du coup, le rapport puissance/poids exceptionnel atteint 480 ch/tonne pour un poids à sec de 1 457 kg.
Pour ce faire, la décapotable britannique est animée par une chaîne de traction hybride, composée d’un V6 turbocompressé délivrant 605 ch et d’un moteur électrique de 95 ch. Ainsi armée (700 ch pour un couple de 720 Nm), la Spider revendique des performances stratosphériques. Jugez plutôt, le 0 à 100 km/h expédié en 3,0 secondes, tandis que la vitesse maximale flirte avec les 330 km/h. Ces chiffres impressionnants, elle les doit également à sa transmission à huit rapports qui égrène les rapports dans une fluidité remarquable. Et puis, le conducteur peut choisir entre quatre modes de conduite : «Confort» (par défaut), «Sport» et «Track» ainsi que le «mode E» 100% électrique.

L’autonomie en mode 100% électrique étant ridicule (33 km), le plaisir de conduite épicurien n’est peut-être pas le but tant recherché dans une sportive pur-sang. Néanmoins, l’incorporation du moteur électrique a permis d’améliorer sa sobriété (4,8 l/100 km, en cycle mixte EU WLTP), ce qui en fait le véhicule McLaren le plus économe en carburant de tous les temps.
Au final, on peut dire que la McLaren Artura Spider redonne ses lettres de noblesse à la voiture sportive anglaise. Si son carnet de commande est déjà ouvert, en Europe, sa commercialisation effective interviendra au second semestre 2024.

Galerie





