Ferrari lève le voile sur sa toute dernière création : Amalfi. Un coupé GT 2+ qui succède à la Roma. Plus sculpturale, plus affûtée, et toujours fidèle au V8 biturbo, la Ferrari Amalfi est un condensé d’émotions et de plaisir de conduire.
L’Amalfi ne remplace pas simplement la Roma : elle en prolonge l’esprit, tout en le sublimant. Ferrari ne parle pas de révolution stylistique, mais bien de raffinement, de précision, d’un travail de joaillerie sur quatre roues. Il s’agit d’un coupé 2+, comprenez une configuration à deux vraies places à l’avant, et deux sièges d’appoint à l’arrière — idéals pour quelques sacs ou des valises, mais guère plus. Le coffre, lui, affiche 273 litres, un volume modeste qui rappelle que chez Ferrari, la priorité ne va pas à la praticité, mais au plaisir.

Ligne Sculpturale
Esthétiquement, l’Amalfi conserve les proportions de la Roma, mais tous les panneaux de carrosserie (à l’exception du toit et du pare-brise) ont été redessinés. Le design est axé sur l’élégance sensuelle pour l’inscrire dans une nouvelle forme de pureté.
Le museau abandonne la calandre traditionnelle au profit d’un nez lisse et tendu, presque liquide dans ses lignes. Le regard s’affine, souligné par un bandeau noir qui relie les projecteurs. La prise d’air inférieure, plus ajourée que sur la Roma, vient compenser l’absence de calandre et assure un meilleur refroidissement.
Le profil reste fidèle à la philosophie GT de Ferrari, mais s’enrichit d’un pli marqué sur les portières qui guide le regard vers une poupe plus verticale, moins rebondie. À l’arrière, l’aileron actif a été revu pour offrir un appui aérodynamique accru : +15 kg à 250 km/h, soit un total de 110 kg. Le diffuseur proéminent est encadré par quatre sorties d’échappement, tandis que les feux se résument à deux fines signatures horizontales.

Un habitacle tourné vers l’excellence
À bord, l’Amalfi abandonne la tablette verticale de la Roma au profit d’une interface horizontale de 10,25 pouces, intégrée avec élégance. Cet écran centralise toutes les commandes : climatisation, médias, réglage des sièges, configuration du véhicule.
Le conducteur fait face à un combiné numérique de 15,6 pouces et retrouve avec satisfaction un vrai bouton de démarrage physique, abandonnant le capteur tactile de la Roma. Le volant, lui aussi, revient à des commandes physiques, bien plus ergonomiques. Le manettino, toujours présent, permet d’alterner entre les différents modes de conduite.
Le passager avant bénéficie quant à lui d’un écran de 8,8 pouces, lui donnant accès à diverses informations en temps réel : vitesse, régime moteur, forces G, ou encore ses propres applications via Apple CarPlay ou Android Auto. Ferrari intègre désormais un chargeur à induction pour smartphone, un détail moderne bienvenu.
Quant aux sièges, ils sont proposés en version “Comfort”, disponibles en trois tailles, avec ventilation, chauffage et massage. Le tout servi par une qualité d’assemblage irréprochable et des matériaux nobles — cuir pleine fleur, aluminium, surpiqûres soignées… Maranello reste fidèle à son niveau d’exigence.

Un V8 pour les puristes
Sous le long capot sculpté de l’Amalfi, on retrouve le V8 3.9 litres biturbo bien connu, ici poussé à 640 chevaux pour 760 Nm de couple. Entièrement en aluminium et associé à une boîte DCT à 8 rapports, ce moteur catapulte la GT de 0 à 100 km/h en 3,3 secondes, pour une vitesse maximale flirtant avec les 320 km/h.
L’Amalfi ne cède pas à la tendance de l’électrification. Et c’est volontaire. Ce choix assumé permet de conserver une sonorité naturelle, encore peaufinée par un nouveau silencieux, et un caractère moteur plus brut, plus immédiat. Les turbos ont été optimisés pour offrir un temps de réponse plus court et une montée en régime linéaire.
Le freinage est géré par un système brake-by-wire, avec des disques perforés de 390 mm à l’avant (chaussés en 245/35 ZR20) et 360 mm à l’arrière (en 285/35 ZR20). Un arsenal parfaitement calibré pour dompter la fougue du V8.

Tarifs élitistes
Bien que positionnée comme l’une des Ferrari les plus “accessibles” du catalogue, l’Amalfi s’affiche à partir de 240 000 € — soit 30 000 € de plus que la Roma. Un prix d’appel qui reste théorique : entre personnalisation, selleries exclusives et équipements optionnels, la facture peut vite grimper au-delà des 350 000 €.
Les premières livraisons sont attendues courant 2026, après l’ouverture des commandes prévue d’ici la fin de l’année. Une version Spider est d’ores et déjà prévue, mais sera dévoilée ultérieurement. Ferrari propose également un programme d’entretien de 7 ans, gage de sérénité pour les futurs propriétaires.

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