Avec (-90%) d’émissions de CO2, le démo car Renault Emblème s’inscrit dans la vision de la marque Renault visant à mettre en place une mobilité décarbonée à l’horizon 2040. A cet égard, le show car de Renault a été réalisé dans une démarche de décarbonation maximisée sur l’intégralité de son cycle de vie. Avec sa carrosserie taillée tel un «shooting brake», ce véhicule familial combine élégance et fluidité. Ici, l’aérodynamisme et l’efficience ne sont pas inconciliables grâce à sa silhouette fusionnant les attributs d’un break à large empattement (2,90 mètres), et l’élégance d’un coupé avec une ligne de toit fuyante vers l’arrière. Sa longueur de 4,80 mètres permet d’envisager des voyages familiaux confortables avec passagers et bagages. Elle symbolise également la volonté réitérée de la marque Renault de continuer à innover sur les segments C. La signature lumineuse, inspirée du nouveau logo emblématique de Renault, se montre high-tech et facilement reconnaissable. Par ailleurs, une multitude de combinaisons intelligentes ont été explorées. Des matières recyclées à faible empreinte carbone à la production avec 100% d’énergie renouvelable, en passant par des solutions techniques efficientes, y compris la motorisation. Mue par une chaîne de traction 100% électrique, la Renault Emblème est alimentée par un système «bi-énergie», ce qui favorise la décarbonation sans nuire à la polyvalence. Il combine ainsi une batterie 40 kWh pour le quotidien et une pile à combustible à hydrogène pour les longs trajets.

Un an après son arrivé sur le marché de la distribution automobile au Maroc, M-Automotiv s’est aussitôt hissé au rang des leaders. Le partenaire de Renault Maroc opère non seulement un décollage fulgurant et continue son expansion dans plusieurs villes, mais il s’apprête également à distribuer trois nouvelles marques sur le continent africain. Quelle ascension ! Spectaculaire ! M-Automotiv, groupe 100% marocain, s'impose déjà comme une référence de la distribution automobile au Maroc. Distribuant les marques Renault, Dacia et Alpine au Maroc, ce groupe, né de la collaboration entre Cap Holding et HS Gestion, a su rapidement s’imposer avec plus de 14% de parts de marché. Avec un réseau solide de 14 points de vente à travers le Maroc, M-Automotiv a innové pour répondre aux attentes de ses 80 000 clients, à la faveur de ses plateformes digitales. Cette dynamique s’accompagne de distinctions prestigieuses. M-Automotiv a été élu "Service Client de l'Année Maroc 2024" dans la catégorie Distributeur automobile multimarques. Sur le plan interne, le groupe s'illustre également avec l'obtention des labels "FEEL GOOD" et "Krunchy", délivrés par l’une des plus grandes plateformes de recrutement au Maroc, récompensant son attention portée au bien-être de ses collaborateurs. En outre, il a décroché l'Award de l'Excellence en Gestion du Changement RH lors du TRH Summit 2024. « M-Automotiv s’est rapidement positionné comme leader incontesté grâce à une offre complète de véhicules neufs et d’occasion. Nos résultats reflètent l'engagement de nos équipes et de nos partenaires, Renault et Dacia, qui nous ont aidés à poser les bases de notre succès. Nous sommes confiants que l'avenir apportera encore plus d'opportunités », déclare Souhail Houmaini, Directeur Général de M-Automotiv. Le succès du groupe a également attiré l’attention des leaders mondiaux. Denis Le VOT, CEO de la marque Dacia, a salué la transformation rapide du réseau de distribution de M-Automotiv lors de sa récente visite en juillet dernier. M-Automotiv continue de se développer. Durant ces 12 derniers mois, M-Automotiv a recruté plus de 200 nouveaux collaborateurs faisant passer son effectif global à 630 personnes, avec pour ambition de recruter plus de 500 collaborateurs dans les 3 ans à venir. Dans les mois à venir, M-Automotiv lancera une nouvelle marque d’occasion, promettant de développer et de contribuer à la structuration du marché de l’occasion avec des solutions opérationnelles pour les consommateurs. Le groupe introduira également de nouvelles marques asiatiques afin d’étoffer son offre existante. Avec cette première année prometteuse, M-Automotiv se positionne résolument comme un acteur clé du marché marocain, offrant ainsi une mobilité nouvelle génération à ses clients tout en consolidant sa position au niveau national.

L’été 2024 était particulièrement bénéfique pour le commerce automobile au Maroc. A l’instar de juillet dernier où les ventes ont enregistré une progression de +8,42%, le mois d’août maintient la même cadence avec 12 047 véhicules particuliers et légers (VP+VUL) vendus, soit une progression de +8,26%. Au total, 108 552 exemplaires ont trouvé preneur de janvier à août 2024, contre 105 662 exemplaires enregistrés pendant cette même période de l’année dernière, ce qui se solde par une progression plutôt rassurante (+2,74%). Chez Dacia Maroc, c’est la bonne humeur qui règne, à la faveur des ventes qui reprennent des couleurs. La marque franco-roumaine, leader du marché depuis belle lurette, a écoulé 2 429 unités contre 2 114 en août 2023, soit une progression de (+14,9%). Qui plus est la rentrée s’annonce sous les meilleurs auspices, en raison du lancement du nouveau Dacia Jogger. Fabriqué à Tanger, ce modèle est particulièrement intéressant, compte tenu de son habitacle généreux pouvant embarquer jusqu’à 7 passagers. Sans oublier sa polyvalence, sa motorisation diesel plutôt sobre ainsi que son gigantesque coffre d’environ 2 m3 lorsque les dossiers de la banquette sont rabattus, le tout à un tarif d’attaque de 190 000 DH. La deuxième marche du podium appartient toujours à Renault Maroc, dont le staff commercial, semble-t-il, n’a pas chômé cet été. Et la récompense ne s’est pas fait attendre par une progression de (+7,43%), soit 1 619 véhicules vendus contre 1 507 en août 2023. Peugeot Maroc occupe la troisième place en réalisant la belle prouesse de (+15,69%) de ventes, soit 892 exemplaires écoulés contre 771 en août 2023. Mais le lion est appelé à redoubler d’agressivité pour combler le gap. Ses ventes globales de 5 676 unités contre 7 345 de janvier à août 2023, se soldent par une régression de (-22,7%). Hyundai Maroc n’est pas gâtée, même si elle se maintient toujours à la quatrième place. Outre le bilan décevant du cumul des ventes (-29,13%) depuis janvier 2024, le mois d’août n’a pas été vraiment clément avec une baisse de (-4,02%). En revanche, Volkswagen poursuit sa tendance haussière en écoulant 703 unités en août dernier contre 678 un an auparavant, ce qui en fait une petite évolution de (+3,69%). Citroën Maroc tire bien son épingle du jeu en réalisant une performance de (+12,10%) en août, ce qui conforte son bilan de ventes depuis janvier (+23,52%). Champion de la régularité, la marque Opel Maroc a vu ses ventes reculer en août (-31,75%) avec seulement 430 exemplaires vendus contre 630 un an auparavant. Néanmoins, elle conserve une marge plutôt rassurante compte tenu du bilan des ventes (+4,83%) depuis janvier. Fiat Maroc a écoulé 340 unités contre 297 en août 2023, ce qui se traduit par une jolie performance (+14,48%). En août, Kia Maroc a réalisé la progression de (+4,08%), soit 306 unités vendues contre 294 en 2024. Ce résultat contribue forcément à conforter son équilibre, sachant que son bilan des ventes depuis janvier est de (-0,22%). Enfin, la marque Seat Maroc réalise une belle prouesse en écoulant 305 véhicules contre 216 en août 2023, soit la progression fulgurante de (+41,2%). Le leadership du Premiumse joue à couteaux tirés L’écart se réduit entre les marques Audi Maroc et BMW Maroc, qui occupent respectivement la première et la seconde place du podium, compte tenu de leur bilan depuis janvier : 2 973 unités écoulées par Audi, contre 2 823 pour BMW. Il semble qu’Audi joue contre la montre pour maintenir le différentiel de 150 véhicules vendus qui la sépare de BMW. Pour ce faire, la marque aux anneaux vient de réaliser un tir groupé de trois modèles : la citadine Audi A1 et les SUV Q7 et Q8 Hybrides rechargeables. Or, la marque à l’hélice continue de grignoter du terrain, en réalisant la performance surprenante de (+45,8% avec 347 unités vendues en août dernier), qui s’ajoute au bilan de (+26,25%) enregistré depuis janvier. Il faut le faire ! Occupant la queue du peloton, la marque Mercedes Maroc se débat encore et toujours pour survivre. En août, elle n’a écoulé que 168 exemplaires, soit la moitié des ventes réalisées par ses concurrents, ou presque. Il n’est pas étonnant que son bilan soit aussi décevant, à cause de l’indisponibilité des véhicules et leurs tarifs qui ont presque doublé d’une génération à l’autre… La brillante étoile connait ses jours les plus sombres au Maroc.

Faisant référence au redoutable chasseur bombardier français, le Renault Rafale E-Tech 4×4 300 ch recèle des sophistications techniques de haut vol. sa force de frappe est bien réelle, à tout point de vue. A commencer par sa silhouette à couper le souffle. Doté d’un design puissant empreint de dynamisme, le Renault Rafale met en avant son gabarit imposant, soit 4.71 m de long, pour un peu plus de 1,8 m de large. Mais sa hauteur de caisse relativement limitée lui procure l’allure aérienne d’un SUV Coupé. Idem pour ce qui est de la garde au sol limitée à seulement 1,74 m, ce qui devrait lui assurer une agilité et une maniabilité remarquables, notamment sur les routes sinueuses. Pour ce qui est des attributs stylistiques, le Rafale reprend l’essentiel des codes esthétiques de Renault . Sa  signature lumineuse en forme de Boomerang et ses phares effilés, en mettent plein les yeux. https://www.youtube.com/watch?v=5_LpnCeZyKE Le profil, pour sa part, cultive un air de force et de dynamisme, notamment au niveau des bas de caisse saillantes. Illustration avec la finition Atelier Alpine qui se signale par sa teinte de carrosserie Bleu Satin, son spoiler noir greffé sur le prolongement du toit flottant, ainsi que des jantes « Chicane » de 21 pouces. (20 pouces pour la finition Esprit Alpine). Tirant profit de l’architecture intérieure du nouveau Renault Austral, l’écrin intérieur du Renault Rafale est mis en valeur par un bon nombre de sophistications numériques, à l’instar du double écran intuitif et le système multimédia Open-R Link. Ces deux dispositifs proposent un graphisme haut en couleur. À l’intérieur du Renault Rafale on découvre pleines de petites coquetteries. Le rétro-éclairage du logo Alpine sur les sièges ainsi que la belle moquette bleue, qui embellissent l’ambiance intérieure . Sans oublier le toit ouvrant panoramique opacifiant, qui illumine un espace vraiment généreux, truffé de rangements. Sur le plan mécanique, le Rafale ne fait pas les choses à moitié. Son châssis spécifique s’appuie sur une suspension pilotée intelligente. Équipée d’une caméra prédictive, celle-ci détecte les obstacles et permet au véhicule de s’adapter aux reliefs de la route. L’activation de l’un des trois modes de conduite (Confort, Dynamique ou Sport), donne la possibilité de réguler simultanément la puissance moteur, les roues directrices, le freinage régénératif ainsi que la suspension pilotée. A noter que toute la personnalisation de la conduite s’effectue à travers l’interface Multi-Sense. Le Renault Rafale E- Tech 4×4 300 ch est animé par une chaîne de traction hybride. Celle-ci est composée d’un 3-cylindres essence 1,2 l turbocompressé de 150 ch, qui travaille de concert avec trois autres moteurs électriques. Greffés à l’avant, chacun des deux premiers modules génère 50 kW (l’équivalent de 70 ch). Le troisième, placé sur l’essieux arrière, délivre 100 kW (l’équivalent de 136 ch). L’ensemble est alimenté par la batterie lithium-ion de 22 kWh. Au total, sa puissance combiné culmine à 300 ch pour un couple de 230 Nm. De quoi passer de 80 à 120 km/h en 4 sec seulement. Plus stupéfiant encore, la consommation moyenne tourne autour de 0,7 l aux 100 km, en cycle WLTP. Lorsque le véhicule roule exclusivement en mode thermique, la consommation atteint 5,8 l aux 100 km. Le tarif du Renault Rafale n’étant pas encore communiqué, sa commercialisation interviendra en automne prochain. Galerie

Après cinq ans de loyaux services, couronnés d’un bilan commercial flatteur (2 millions d’unités vendues), le Renault Captur prête le flanc à un restylage profond. Il s’offre ainsi un nouveau visage marquant sa filiation avec le Renault Scenic Electric. Ceci passe par une calandre avec le nouveau logo et des feux LED plus affinés. Plus imposant, le bouclier avant est mis en valeur par une large entrée d’air, encadré par des fentes verticales. Plus athlétique, le profil est souligné par des volumes musclés et des bas de caisse élargis. Ajoutez à cela des épaules bien marquées et on obtient un beau baroudeur en herbe. La partie arrière, quant à elle, reçoit des optiques à surface transparente. Par ailleurs, la couleur biton ajoute une petite note d’élégance à l’ensemble. https://www.youtube.com/watch?v=HVOZCmCwniw Cliquez ici pour découvrir les prix et les équipements de le Renault Captur A l’intérieur, les changements sont plutôt discrets, mais les progrès en matière de digitalisation sont significatifs. A l’instar de la Mégane E-Tech Electric, il se bonifie de l’interface multimédia, Google Automotive, compatible avec les smartphones. Les fonctions d’infodivertissement étant gérées via la tablette tactile (10,4 pouces), les paramètres de fonctionnement du véhicule s’affichent sur l’écran d’instrumentation de 10 pouces. L’ergonomie n’est pas en reste : les molettes de réglage de la climatisation laissent place à des basculeurs facilement activables sans quitter la route des yeux. Pour ce qui est des aspects pratiques, outre le petit rangement qui fait son apparition sur la console, la banquette arrière coulissante sur 15 cm offre davantage d’espace aux genoux. Sinon, l’espace du coffre, peut être modulé en fonction du besoin. Du coup, le volume de chargement s’échelonne de 348 à 480 litres. Sur le plan mécanique, le Captur 2024 offre le choix entre le bloc essence TCe 90 ch, et la version hybride E-Tech 145 ch. En définitive, le Renault Captur s’offre les dernières évolutions stylistiques, pratiques et techniques, ce qui consolidera à coup sûr son leadership sur le segment des crossovers. Disponible, en Europe, dès avril 2024, sa commercialisation interviendra bientôt au Maroc. Galerie

Après deux mois de repli, les ventes automobiles au Maroc repartent à la hausse. C’est une petite bouffée d’oxygène pour les distributeurs, qui ne cessent de multiplier les promotions.  Chacun y va à sa façon, qui concède des remises alléchantes, qui offre des avantages client intéressants…. Et il y a même ceux qui organisent des expositions façon Salon. C’est le cas du Village Auto, qui se tient dans les locaux du Groupe CAC à Casablanca, ainsi que chez ses nombreux concessionnaires répartis sur les différentes villes du Royaume. Et une chose est sûre, plus l’importateur fait preuve de créativité dans les actions engagées, plus il récolte de fruits. Sans plus tarder, passons maintenant au vif du sujet : performances de ventes des dix premières marques. Au total, les ventes des voitures, au Maroc, se sont élevées à 13 268 unités en avril dernier, contre 12 484 en avril 2023, soit une progression de (+6,28%). Il faut dire qu’en termes de volume, les véhicules particuliers (VP) constituent le gros du lot avec pas moins de 11 906 exemplaires, tandis que les ventes des véhicules utilitaires légers (VUL) sont limitées à seulement 1 362 unités. Dacia retrouve le sourire Chez les marques généralistes, la fluctuation est en dents de scie avec six marques qui parviennent à tirer leur épingle du jeu. C’est la loi du marché ! Parmi les belles réussites d’avril, on trouve la marque Dacia Maroc qui, occupant toujours la tête d’affiche, a enregistré une hausse de (+17,46%), en écoulant pas moins de 2 980 exemplaires. Renault décélère Le deuxième rang est occupé par la marque Renault Maroc, qui enregistre une décélération de (-7,51%) en écoulant 1 577 véhicules au lieu de 1 705, en mars 2023. Or, Renault possède tous les fondamentaux pour rattraper bientôt le retard. Sa gamme diversifiée est en plein renouvellement avec des modèles électriques ou hybrides, tels que les Clio E-Tech, Mégane E-Tech, Austral… Peugeot décline Si les ventes de Peugeot Maroc, depuis janvier, cumulent un manque à gagner de (-40,23%), le mois d’avril ne lui a pas été non plus clément avec une régression de (-11,56%). Il se trouve que la relance de la Peugeot 208 était ponctuée de travers, et les résultats du 2008 se font attendre. Autant dire que le lion devrait s’armer de beaucoup de courage pour sortir ses griffes. Hyundai dans l’expectative En quatrième position, on trouve la marque Hyundai Maroc dont les ventes se sont chiffrées à 971 unités, soit un recul de (-24,85%). Ce résultat négatif n’arrange pas ses affaires, compte tenu du retard cumulé depuis janvier (-37,76%). Avec les problèmes d’approvisionnement, conjugués au renouvellement limité à la gamme hybride, au premier chef le SUV Kona, Hyundai parviendra-t-elle à se tirer d’affaire ? C’est la grande question. Volkswagen sous le signe de la joie Volkswagen Maroc amortit le choc. Après un recul de (-6,18%) cumulé depuis janvier, la marque allemande enregistre une petite performance (+6,97%), en avril, soit 721 VP écoulés. Mais le meilleur est encore à venir. Rien que pour le Tiguan, pas moins de 1000 précommandes fermes ont été signées, sans parler du Touareg restylé qui, lui aussi, devrait faire un carton plein. Wait and see ! Opel, le champion de la régularité C’est un athlète de haut niveau qui entretient sa performance. Pour preuve, le cumul des ventes depuis janvier (+24,97%) est équivalent, ou presque, à la progression enregistrée en avril (+25,28%). Il faut le faire! Au total, Opel Maroc a écoulé 679 unités, contre 542 un an auparavant. Sa force de frappe réside dans l’efficacité de sa gamme composée essentiellement de SUV et crossovers, à fort potentiel attractif. Idem pour la citadine Corsa qui a réussi à ravir la vedette à ses cousines françaises. Citroën se déchaîne C’est la meilleure performance du marché avec (+69,88%), et pas moins de 581 véhicules écoulés. Ce bond spectaculaire a permis à la marque aux chevrons de se sortir la tête de la zone rouge, et d’embrasser le succès avec une progression de (+10,43%) cumulée depuis janvier 2024. Au final, le top 10 des marques généralistes se clôture respectivement avec le trio Kia Maroc (-3,36%), Fiat Maroc (+47,74%) et Skoda (+25,48%). En revanche, l’ordre établi chez les marques Premium, a été bouleversé : BMW Maroc caracole en tête, Audi Maroc chute à la deuxième marche du podium et Mercedes Maroc est indéboulonnable de sa troisième position.

Dans un marché marocain des véhicules particuliers (VP) en contraction de près de 6% par rapport au 1er trimestre 2023, Dacia confirme son leadership au 1er trimestre 2024 : le succès des modèles permet à Dacia d’atteindre 28,4% de part de marché VP, soit +4,8pts vs. 2023. En offrant le meilleur rapport prix/prestations, Dacia reste la marque préférée des Marocains, avec 9 024 véhicules vendus, en hausse de 13,5% par rapport au 1er trimestre 2023. Dacia continue de surfer sur le succès de ses best-sellers : au premier trimestre, tous les modèles sont n°1 de leurs segments respectifs. Les nouvelles générations de Sandero et Logan, produites au Maroc, occupent les 2 premières marches du podium des meilleures ventes du marché automobile au Maroc. A cette occasion, Fabrice Crevola, Directeur général de Renault Commerce Maroc et de la marque Dacia au Maroc, a déclaré : « Dacia reste la marque préférée des Marocains grâce à sa gamme de nouvelle génération. Au premier trimestre 2024, la marque enregistre une véritable croissance et confirme son succès avec 28,4% de part de marché VP. Forte de ses 3 modèles piliers (Sandero, Logan, et Duster) tous leaders de leurs segments, Dacia ajoute un autre modèle n°1 de son segment: Dacia Spring , la citadine 100% électrique la plus abordable du marché, avec une autonomie de 305 km. Dacia poursuit sa dynamique dans le Royaume et prépare le terrain pour l’arrivée prochaine de Jogger, la voiture familiale de 5 ou 7 places. » Les 3 piliers de la marque (Logan, Sandero et Duster) contribuent à l’excellente performance de Dacia au Maroc : ils occupent tous les 3 le Top 10 des ventes toutes marques confondues. D’une part, Dacia Sandero est la citadine la plus vendue avec 3 737 ventes au premier trimestre. D’autre part, la Logan fait un raz de marée avec 83,3% de part de segment (B Berline Tricorps) : 3 059 nouveaux exemplaires circulent sur les routes du Royaume depuis le début de l’année. Et puis, le Duster reste le SUV le plus vendu au Maroc avec 1 961 ventes au premier trimestre. Enfin, la Spring se positionne également comme le véhicule électrique qui offre le meilleur prix/prestation du marché et reste leader de son segment avec 24,8% de part de segment soit 56 véhicules vendues au 1er trimestre. M. Mediouni

La cinquième génération de la Renault Clio, apparue en 2019, vient de s’offrir une cure de jouvence vivifiante. L’opération de restylage de la Renault Clio s’inscrit dans une démarche globale de relooking de la gamme Renault, menée tambour battant par Gilles Vidal (page 12), designer en chef de la maque française. Et selon toute vraisemblance, la recette fait mouche. Avec pas moins de 16 millions d’unités écoulées un peu partout dans le monde, la Renault Clio est un best-seller inédit dans l’histoire de la marque au losange. Sa belle success-story se poursuit aujourd’hui avec un relooking profond, doublé d’équipements dernier cri, ainsi qu’une motorisation E-Tech Full Hybrid à la pointe de la sobriété. Rien n’est laissé au hasard pour que la coqueluche française consolide le leadership de son segment. Sauf que la partie n’est pas gagnée d’avance ! La splendide Peugeot 208 (page 28) qui, elle aussi, vient de se refaire une beauté, pourrait bien lui donner du fil à retordre… Or, dans cette grande lutte entre petites françaises, la Clio semble détenir plusieurs cartes dans sa manche. A commencer par son apparence plutôt attirante. Le tableau de bord intègre un nouvel afficheur numérique sans rebord de 7 pouces, secondé par l’écran tactile 7 pouces avec l’interface Renault Easy Link. Look sympathique De prime abord, on constate que le look de la Clio, millésime 2024, revêt plusieurs points de filiation avec les derniers modèles Renault. Totalement redessinée, la face avant exhibe des lignes tendues et des volumes sculptés. Au bout du capot moteur, le design du logo «Nouvel’R» est raccord avec la forme de la calandre à damier. L’ensemble est encadré par des feux de jour à LED verticaux, qui accentuent le caractère techno du faciès. Pour ne rien dire de la finition Esprit Alpine dont la partie basse accueille une lame aérodynamique qui rehausse la sensation de sportivité, ainsi que des jantes spécifiques en aluminium de 17 pouces. Cliquez ici pour découvrir les prix et les équipements de la Renault Clio E-Tech Même constat au niveau de la partie arrière, dont les écopes aérodynamiques améliorent son assise sur la route. Sur certaines finitions, la canule d’échappement est bien visible, sinon elle est tapie derrière le diffuseur d’air. Fibre écolo A bord, les cotes d’habitabilité n’ont pas changé. Mais la Clio propose quelques raffinements qui améliorent l’expérience utilisateur. A commencer par les habillages en textile durable qui recouvrent les sièges, des panneaux de porte et de la planche de bord. Il s’agit d’un revêtement écologique fabriqué à partir de bois, et réputé pour sa douceur exceptionnelle. Qui plus est, la Clio fait définitivement l’impasse sur le cuir. Pour ce qui est de l’ergonomie, la forme enveloppante des sièges assortis d’appui-têtes affinés, procure un excellent confort. Idem pour le tableau de bord qui intègre un nouvel afficheur numérique sans rebord de 7 pouces, secondé par l’écran tactile 7 pouces avec l’interface Renault Easy Link, livrée de série. Compatible avec les systèmes Apple CarPlay et Android Auto, cette dernière donne la possibilité de gérer intuitivement les différentes fonctions, telles que la téléphonie, la navigation, le système audio… Question dotation en équipements, la Clio propose des dispositifs et des fonctions qui la rendent encore plus polyvalente et agréable à conduire. Outre la clim automatique, la carte mains libres et le chargeur de smartphone par induction, le siège du passager avant est réglable en hauteur; l’accoudoir central est disponible à partir de la version Equilibre. Les occupants de la banquette arrière ne sont pas en reste avec un espace aux genoux convenable. Le coffre, pour sa part, revendique un volume de 391 litres, ce qui place la Clio parmi les meilleures de sa catégorie. Hybridation en marche La citadine française offre le choix entre trois motorisations. Le plus moderne n’est autre que le E-Tech full hybrid de 145 ch. Il s’agit d’une technologie qui bénéficie largement de l’expertise Renault en Formule 1, notamment en matière de récupération et régénération d’énergie. Son architecture hybride combine deux moteurs électriques (un moteur électrique (36 kW) et un démarreur haute tension (18 kW) et un 4-cylindres à essence de 94 ch. L’ensemble s’associe avec une boîte à vitesses dédiée, dont les rapports se succèdent en fonction des modes de fonctionnement (thermique ou électrique). Les clients en quête d’un véhicule à utilisation urbaine opteraient probablement pour le bloc à essence1.0 TCe de 100 ch, qui fait bon ménage avec la boîte automatique CVT. Enfin, les irréductibles du Diesel se contenteront du 4-cylindres dCi de 115 ch qui, associé à la boîte manuelle à 6 rapports, affiche une sobriété exemplaire. Disponible en trois finitions (Authentic, Equilibre et Esprit Alpine), les tarifs de la Renault Clio s’échelonnent de 199 000 DH à 277 000 DH. Galerie Le tableau de bord intègre un nouvel afficheur numérique sans rebord de 7 pouces, secondé par l’écran tactile 7 pouces avec l’interface Renault Easy Link.

Les ventes automobiles au Maroc ne sont pas au beau fixe. Si janvier était marqué par la hausse (+6,63%), les résultats de février et mars laissent vraiment à désirer, en enregistrant respectivement un repli de (-9,26%) et (-5,79%). Au total, pas plus de 12 831 exemplaires (VP + VUL) ont trouvé preneur contre 13 679 exemplaires écoulés, en mars 2023. La dégringolade est à géométrie variable ! D’une part, les ventes des véhicules utilitaires légers ont augmenté (+42,22%), soit 1 627 unités vendues en mars 2024, contre 1 144 unités lors ce même mois de l’année dernière. De l’autre, les ventes des véhicules particuliers (VP) ont baissé (-10,19%), soit 11 204 unités contre 12 475 unités. La fluctuation des ventes est également relative aux performances de chaque segment. Tour d’horizon des ventes enregistrés par les dix premières marques du marché. Sortir de la spirale du déclin des ventes n’est pas aisé pour la marque Dacia Maroc, dont les ventes étaient limitées à 2 767 exemplaires, soit un repli de (-9,58%). Elle conserve, néanmoins, le leadership du marché marocain avec un total de 9 024 véhicules vendus au premier trimestre 2024. Elle est suivie par Renault Maroc dont les ventes se sont élevées à 1 924 unités, soit une évolution de (+2,29%) en mars 2024. Les fondamentaux de la «marque au losange» sont solides : sa gamme de voitures particulières, à la fois attractive et diversifiée, promet de se maintenir sur un rythme haussier. Et il ne fait aucun doute que la Clio restylée, qui vient d’être réintroduite sur notre marché, contribuera largement à affirmer la position de Renault. Avec 817 véhicules vendus, Hyundai Maroc occupe la troisième marche du podium. La contreperformance (-46,6%) par rapport à mars 2023 est frappante. Pourtant, la marque coréenne dispose de modèles compétitifs qui contribueront à coup sûr à améliorer son bilan. Outre la gamme des SUV à motorisation thermique (Tucson, Santa Fe, Creta), la gamme hybride s’est récemment renforcée par l’arrivée de la deuxième génération de la Hyundai Kona. La quatrième position est occupée par Peugeot Maroc dont les ventes se sont élevées à seulement 678 unités contre 1 028 unités en mars 2023, soit une régression de (-34,05%). Il semble que même l’arrivée de la Peugeot 208 restylée, qui est produite au Maroc, n’a pas été d’un grand secours pour renverser la vapeur. Cherchez l’erreur ! La marque Opel Maroc, quant à elle, passe de la quatrième à la cinquième position. Pour autant, son résultat est respectable avec 561 véhicules en mars, soit une progression de (+1,81%) et une part de marché qui tourne autour de (5%). Kia Maroc se maintient à la sixième position en écoulant 561 exemplaires, contre 402 exemplaires en 2023. Ce qui se traduit par la belle progression de (+24,63%) et une part de marché de (4,47%). Avec 500 unités vendues au lieu de 689 unités, la marque Volkswagen Maroc enregistre un recul de (-27,43%) par rapport à mars 2023. Occupant la huitième position, la progression des ventes de la marque Fiat Maroc est impressionnante (+62,98%) en ce mois de mars. Pas moins de 427 unités ont trouvé preneur, contre seulement 262 en 2023, ce qui lui permet de réclamer 3,81% de parts de marché. En avant-dernière position du top dix, on trouve la marque Citroën Maroc qui s’est contentée de 364 unités vendues, au lieu de 500 unités, en mars 2023. Toyota Maroc, ayant écoulé 350 unités, clôture la liste des marque généralistes. Pour ce qui des marques Premium, la répartition du marché est inchangée avec Audi qui trône à la première place en écoulant 361 exemplaires. Elle est suivie de près par BMW Maroc qui a réussi à vendre 321 véhicules qui, bizarrement, enregistre un recul de (-10,34%), quand bien même sa gamme est aussi diversifiée que compétitive. A la troisième position, on retrouve Mercedes Maroc qui a réussi à vendre 278 véhicules, enregistrant ainsi une progression de (+1,46%).

Le constructeur Renault vient de présenter, au dernier salon de Genève, la toute nouvelle Renault 5 E-Tech, un véhicule 100% électrique profondément inspiré de la mythique Renault 5, apparue en 1972. A cette occasion, nous avons rencontré Gilles Vidal, directeur design Renault, pour mettre en exergue les éléments stylistiques les plus marquants de ce modèle. Autonews : Quelles sont les spécificités stylistiques de la nouvelle Renault 5 E-Tech Electric ? Gilles Vidal : L’idée était d’essayer de réactiver l’esprit de la Renault originale, en prenant des ingrédients, des détails, de la version apparue en 1972, mais aussi de la Super 5 et de la Turbo. Nous avons donc fait notre «Shopping», notamment pour ce qui est des phares, les feux arrière, les épaulements de la Turbo… C’est de ces détails que les gens se rappellent. Nous avons activé cela et nous avons créé un design qui soit très moderne. A aucun moment, nous avons voulu faire quelque chose de vintage ou nostalgique. Mais, nous avons exécuté cela d’une manière très moderne, très futuriste. Il n’y a donc pas de détails qui sentent le vintage. L’idée était de pouvoir résonner avec les générations qui ont connu l’ancienne R5. Quand nous nous sommes posés la question avec les équipes chargées du design, les jeunes générations peut-être ne s’intéressent pas du tout aux voitures anciennes. Mais il faut que ça puisse leur plaire : pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle représente. C’était ça la recette que nous avons voulu activer. Autonews : Vous annoncez que la R5 E-Tech n’est ni nostalgique, ni vintage, pour autant cette voiture est presque un revival. Comment expliquez-vous cette contradiction ? G.V. : En fait, cette opposition d’idée est faite exprès. Ma génération, pour ceux qui ont appris à conduire dans une Renault 5, cela va éveiller des souvenirs, de l’émotionnel pour eux. Effectivement, il y aura un côté nostalgique pour ces gens-là. Mais en même temps, c’est une voiture extrêmement moderne, et c’est là où les jeunes générations ne vont rien voir de vintage dans cette voiture. Cela va donc évoquer quelque chose pour nous. Si on fait des cadrages serrés n’importe où sur l’intérieur et l’extérieur de cette voiture, à aucun moment on va voir quelque chose de vintage. Mais on va voir des sections, des formes, des surfaces, des graphismes modernes. Ben sûr, c’est un exercice rétro-futuriste. Je pense à une concurrente italienne, qui essaie d’être vintage, et ça lui va très, très bien. Mais nous, nous avons une démarche tout à fait différente, où nous nous projetons dans le futur. Nous assumons tout à fait cette contradiction, qui est même cultivée, en fait. Autonews : Comment la nouvelle R5 s’inscrit-elle dans le développement durable ? G. V. : Partout, au niveau des matériaux recyclés, comme les aciers, les aluminiums, les plastiques, les textiles… Nous avons essayé de pousser au maximum ce qui était faisable dans l’industrie, de ce point de vue-là. Pour ce qui est des textiles, c’est peut-être 100% recyclé et sur certains plastiques, on peut aller de 25% à 30% de matière recyclée. Mais ça va bien au-delà des matériaux recyclés ou de la «recyclabilité» de la voiture à la fin; car nous avons travaillé aussi sur toute la logistique autour de la voiture. D’un autre côté, la majorité de nos sous-traitants sont à moins de 300 km de notre usine de Douai, ce qui réduit le coût environnemental de la logistique. Et ça, c’est un effort que le client ne verra pas. Mais l’effort de notre entreprise, c’est le gain sur le plan de l’optimisation environnementale qui est énorme. On peut donc dire que nous jouons sur tous les leviers imaginables, visibles ou non visibles par le client, pour améliorer le bilan carbone. Autonews : Comment la Renault 5 parvient-elle à concilier l’esprit fun et les performances aérodynamiques ? G.V. : C’est un grand challenge pour les petites voitures, surtout l’aérodynamisme. Nous devons donc tendre vers l’aérodynamique le meilleur possible pour une voiture électrique, ce qui est vrai également pour les voitures thermiques. Mais c’est une question d’autonomie, du nombre de kilomètre en plus que l’on peut faire. Nous avons donc travaillé particulièrement toute la partie arrière, parce que la Renault 5 a des coins ronds. Si nous appliquons les meilleures solutions aérodynamiques modernes telles quelles, tout va être très acéré à l’arrière, ce ne sera plus une Renault 5. Le challenge pour nous était d’avoir des coins très arrondis pour rester dans le vrai esprit de la R5, et d’activer des solutions aérodynamiques «non visibles» un peu partout. Au niveau du becquet, par exemple, nous avons travaillé toutes les formes, avec des petites «blade» verticales juste au-dessous de la ligne rouge. Mais aussi sur toute la hauteur des feux arrière où on a une lame verticale qui améliore l’aérodynamisme, et qu’on ne voit pas tant que ça. Les roues également, qui sont celles du concept car que nous avons montré il y a trois ans, nous les avons optimisées avec un design plus aérodynamique. Si je fais l’addition des efforts sur la partie arrière, on a gagné (8 km, plus 6 km, plus 8 km) d’autonomie. Évidemment, c’est un effort qui compte beaucoup pour le client. Autonews : Le centre de gravité situé un peu bas, a-t-il influencé le design de la nouvelle R5 ? G. V. : L’intérêt du centre de gravité bas est surtout intéressant pour le comportement routier. Le fait d’avoir des batteries dans le plancher, ça fait naturellement une voiture plus épaisse. Le challenge était que la Renault 5, en tant que petite voiture, il ne fallait pas qu’elle devienne une grosse voiture. Nous avons réussi à la faire très courte (3,92 m), très contenue en hauteur, et tout de même habitable. Ça se joue partout au millimètre sur chaque strate à l’horizontal, nous essayons d’optimiser tout pour préserver le look et l’habitabilité. Dès que vous aurez l’occasion de la conduire, vous allez trouver que c’est un petit karting, super, marrant à conduire, assez confortable quand même.