Le Lamborghini Revuelto se dévoile sous toutes ses coutures et met fin à l’existence du bon vieux Lamborghini Aventador. Doté d’une propulsion hybride rechargeable, il est animé par un V12 atmosphérique combiné à trois moteurs électriques, ce qui lui permet de développer la puissance stratosphérique de 1 015 ch. Esthétiquement, le design évolue en douceur, mais l’intérieur s’est littéralement métamorphosé. À l’avant, les feux de jour en Y forment un trait-d’union entre le bouclier, les ailes et le capot. Le Lamborghini Revuelto s’offre ainsi une allure plus trapue que celle de l’Aventador. Les entrées d’air dissimulant les déflecteurs, conjuguées au double bossage du toit, accentuent l’aspect dynamique de l’engin. Idem pour les incontournable portes élytre. La lunette arrière, laisse entrevoir le tonitruant V12 greffé devant les deux sorties d’échappement hexagonales. L’ensemble est encadré par les blocs optiques, qui reprennent le même motif des feux avant. Réglable selon deux position, l’aileron arrière se déploie automatiquement, ou sur commande, ce qui donne la possibilité d’augmenter l’appui aérodynamique de 66 % par rapport à l’Aventador. Digitalisation à profusion A l’intérieur, on retrouve toujours les sophistications inspirées de l’aéronautique, à l’instar de la commande de démarrage, tapie sous la chappe rouge. Mais la plupart des commandes physiques laissent place à des touches tactiles, à l’instar de l’instrumentation 100% numérique qui s’étend sur 12,3 pouces. Adoptant la forme en Y de la planche de bord, la console centrale se bonifie, elle aussi, d’un écran tactile de 8,4 pouces, tandis que le passager dispose de son propre écran de 9,1 pouces disposé en largeur. Innovante, l’interface multimédia permet même de faire glisser un élément d’un écran à l’autre. Puissance démoniaque Pour ce qui est des rangements, outre le petit coffre avant, l’espace dégagé derrière les sièges donne la possibilité d’y loger un sac de golf. Cet avantage, il le doit à la position arrière du groupe motopropulseur. Il s’agit du bon vieux 12-cylindres atmosphérique qui développe 825 ch pour un couple maximal de 725 Nm. Installé en position longitudinale centrale arrière, le V12 est couplé à une nouvelle boîte de vitesses à double embrayage, et à huit rapports. Laquelle envoie le couple exclusivement aux roues arrière, tandis que les roues avant sont tournés par les moteurs électriques.

La marque au taureau poursuit ses performances entamées il y a quelques années. Après un record des ventes en 2021 avec 8 405 unités écoulées, le premier trimestre 2022 s’annonce sous de bons auspices. Selon le constructeur italien, 2 539 véhicules ont été écoulés dans le monde au cours des trois premiers mois de 2022, soit une croissance de 5% comparativement à la même période de l’année dernière et 31% avec 2020. Le top management de la firme a souligné que «la marque a pris un solide départ pour une année qui apportera de nouveaux défis à l’échelle mondiale. Malgré l’incertitude causée par une situation géopolitique qui est non seulement profondément pénible mais aussi rend difficile toute prévision, le constructeur peut compter sur un attrait exceptionnel dans le monde entier en ce moment».

Présenté dernièrement au concours d’élégance de Pebble Beach en Californie, Lamborghini Countach PLI 800-4 est produit à 112 exemplaires seulement. Cette hypercar est le deuxième modèle à adopter ce nom après le bolide mythique lancé entre 1974 et 1990. Le nom de Countach, expression appropriée de la surprise et de l’émerveillement en dialecte piémontais et prononcée «Coune-tatch», est l’un des rares noms de modèles Lamborghini à ne pas être associé au taureau emblème de la marque italienne. Sur le plan technique, Countach PLI 800-4 emprunte plusieurs éléments de l’Aventador SVJ, notamment la plateforme et la motorisation. Le châssis monocoque et tous les panneaux de la carrosserie sont en fibre de carbone, offrant une solution optimale en termes de légèreté et une rigidité exceptionnelle en torsion : le poids à sec du véhicule est de 1 595 kg pour un rapport poids à sec/puissance de 1,95 kg/ch. Sous le capot, elle est dotée d’un V12 atmosphérique de 6,5 litres, qui développe une puissance de780 ch. Il est associé à un moteur électrique de 34 ch. La puissance totale culmine à 814 ch. L’électromoteur est intégré à la transmission et peut entraîner seul les roues lors de manœuvres ou en marche arrière. A l’extérieur, la fibre de carbone apparente est présente dans le bouclier avant, autour de la vitre avant et des rétroviseurs extérieurs, dans les prises d’air du capot moteur ainsi que dans le bas de caisse, et elle est omniprésente dans les détails spécifiques de l’habitacle. Des prises d’air mobiles, fabriquées à l’aide d’une technologie d’impression 3D de pointe, et un toit photocromatique, qui passe d’un état opaque à un état transparent par la simple pression d’un bouton, rappellent que cette voiture, malgré sa source d’inspiration historique, est un condensé du futur pour le 21ème siècle.