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Nouveautés | Renault 4 E-Tech : Renaissance d’une icône
Adulée par des millions d’automobilistes, la Renault 4, produite de 1961 à 1992, reprend vie aujourd’hui. Et elle le fait de belle manière en adoptant une motorisation 100% électriques et des systèmes électronique dernier cri. Revival !
La dernière édition du Mondial de l’Automobile de Paris, qui a ouvert ses portes du 14 au 20 octobre, a constitué une belle vitrine pour de nombreux constructeurs automobiles. C’est le cas de Renault qui a dévoilé trois modèles 100% électriques, à savoir les nouvelles Twingo E-Tech, R5 E-Tech (page XX) et, surtout, la R4 E-Tech. Sous la houlette de Luca De Meo, DG de Renault Group, le renouveau du «Losange» s’inscrit dans la tendance nostalgique visant à redonner vie aux modèles iconiques ayant marqué l’histoire de la marque Renault. Les designers se sont littéralement surpassés pour conserver leur originalité, quand bien même les contraintes actuelles liées à l’électrification et à l’aérodynamisme ne facilitaient pas la tâche.
Originalité conservée
Totalement inédite, la Renault 4 se réinvente aujourd’hui pour écrire une nouvelle page de son histoire. Inspirée de la R4 originelle, ce nouvel opus électrisant lui en reprend les mêmes proportions, mais aussi un bon nombre d’éléments stylistiques. Or, la R4 des temps modernes quitte le segment des citadines pour rejoindre celui des SUV urbains, comme en témoigne ses passages de roues teintes en noir, des barres de toit bien marqués, ainsi qu’une garde au sol surélevée. Ajoutez à ce déguisement des roues de 18 pouces, livrés de série, et vous obtenez un baroudeur prêt à en découdre avec la jungle urbaine. Mais une chose est sûre, les attributs stylistiques de la nouvelle R4 font référence au passé.
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Ceci passe par un capot plat, une calandre rectangulaire cerclée d’un jonc lumineux et flanqué du losange éclairé au milieu, les feux circulaires à l’avant et verticaux à l’arrière, la forme de la vitre de custode. Plus insolite encore, on retrouve même les protections rainurées en plastique au bas des portières.
Plus grande
Reposant sur la plate-forme AmpR Small, la nouvelle venue revoit ses mensurations à la hausse avec une longueur qui pointe à 4,14 m. Résultat, la longueur de l’empattement, tout autant que le volume du coffre (420 litres), en ressortent grands gagnants. Doté d’un hayon électrique, ce dernier dispose d’un seuil très bas, ce qui facilite l’opération de chargement et de déchargement des bagages.
Par ailleurs, l’accès à bord devient plus aisé grâce à la large ouverture des portières. Si les passagers avant se sentiront à l’aise dans des sièges enveloppant, leurs homologues de la banquette arrière se sentiront un peu à l’étroit, en particulier l’occupant de la place centrale.
Personnalisation à profusion
Pour ce qui est de l’aménagement intérieur, la nouvelle venue adopte la même planche de bord que la sœurette R5. Ici, l’expérience optico-tactile est édifiante avec deux écrans juxtaposés de 10,1 pouces chacun. L’interface openR Link avec Google, donne la possibilité de piloter les fonctions d’infodivertissement, y compris le planificateur d’itinéraire de la navigation GPS.
La personnalisation de l’ambiance est illimitée avec des accessoire vintage, tels que les autocollants, stick de commande de la boîte, couvercles de rangement, et l’incontournable panier à pain en osier.
Autonomie à la carte
Question motorisation, le nouveau SUV Renault se décline en deux versions électrifiées. D’une part, on trouve la version 120 ch alimentée par une batterie de 40 kWh, ce qui offre l’autonomie de 300 km. De l’autre, la version 450 ch, alimentée par la batterie de 52 kWh, revendique une autonomie de 400 km. Pour les deux, le chargeur domestique (AC) de 11 kW est livré de série. En revanche, la puissance du chargeur rapide (DC) atteint 80 kW pour la petite batterie, et 100 kW pour la grande.
A la fois nostalgique et captivante, la R4 des temps modernes sera disponible, en Europe, à la fin du premier semestre 2025, à un tarif d’attaque d’environ 300 000 DH.
Galerie
Actualité nationale | Industrie automobile : Nouvelle usine de compoundage à Tanger
Ravago et Repsol annoncent l’ouverture d’une nouvelle usine de compoundage dans la zone franche de Tanger, au service de l’industrie automobile. Inaugurée le 6 février dernier, en présence de Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce, cette nouvelle installation insufflera une dynamique nouvelle à la chaine de valeur du secteur, notamment en termes de performances et de compétitivité.
A cet effet, la nouvelle usine se chargera de la production de composés de polypropylène (PP), l'un des matériaux techniques les plus utilisés dans le secteur automobile, ainsi que des composés de polyamide, de polybutène polyamide téréphtalate (PBT) et d'alliage. De sorte qu’elle répondra aux besoins des clients locaux, notamment les constructeurs automobiles, tels que le groupe Renault et le groupe Stellantis.
Par ailleurs, l'investissement des deux groupes, que sont Repsol, groupe multi-énergies mondial, et Ravago, entreprise de distribution et de revente de compoundage et de recyclage de matériaux plastiques, s’inscrit dans une stratégie d’expansion internationale avec des produits à forte valeur ajoutée dans le domaine de l'industrie automobile. Dans ce cadre,Ryad Mezzour a déclaré :
“L’inauguration d’aujourd’hui revêt un caractère stratégique pour le développement de l'industrie automobile nationale. Dotée d’une technologie de pointe, cette usine consolidera notre position compétitive en favorisant la production locale des pièces automobiles, tout en apportant une contribution forte à l’intégration poussée de la chaine de valeur et à la montée en gamme du secteur”. Et d’ajouter “nous réitérons notre soutien indéfectible aux deux groupes Repsol et Ravago afin de renforcer davantage leur présence au Maroc”.
Au final, la capacité de production de la nouvelle entité tournera autour de 18 500 tonnes par an, à valeur exponentielle dans le futur, et semble être un point révélateur du degré d’engagement des deux groupes dans ce secteur.
Entretiens | "Nous sommes en trajectoire pour respecter nos engagements en 2023»
Mohamed Bachiri est le premier directeur marocain d’une usine Renault dans le monde. Travaillant depuis sa nomination sur le projet qu’est l’usine Renault de Tanger, il mène avec succès la vision stratégique du groupe Renault, qui a réalisé en 2022, dans une conjoncture de crise, des résultats records, avec pas moins de 94 500 véhicules construits par an à Somaca, dans la préparation du capital humain pour le lancement de la plus grande usine d’Afrique. Le DG revient avec nous, dans cet entretien, sur le bilan du groupe, la signature Made in Morocco, l’héritage historique de Somaca, depuis 1928, et les perspectives d’avenir pour atteindre l’objectif de 1 million de voitures par an.
Autonews : Somaca a marqué l’histoire de l’industrie automobile marocaine. Pouvez-vous nous parler de cette Success story ainsi que l’écosystème dans lequel elle évolue, et quel a été l’impact de la Somaca sur cette industrie ?
Mohamed Bachiri : Le Groupe Renault est présent au Maroc depuis 1928. Dans quelques années, nous allons fêter cent ans d’histoire de l’automobile au Maroc. Nous avons commencé à accompagner le secteur de la filière automobile à partir de 1965, quelques années après la création de l’Usine Somaca. Cette usine que moi j’appelle «La Zaouia de l’industrie automobile au Maroc». Elle est le berceau de cette industrie. Elle est également un vivier de formation, de développement de compétences, de nombreux cadres qui ont assumé des responsabilités extraordinaires dans la filière automobile. Donc, en 1965, nous avons commencé à fabriquer des véhicules dans cette usine. En 2005, Renault a racheté les parts de l’État et est devenue actionnaire majoritaire de Somaca. C’est également à partir de cette année que nous avons lancé la gamme Dacia, ce que j’appelle aujourd’hui : la saga Dacia. À l’époque, nous produisions à peu près 10 000 véhicules. Mais, l’industrie automobile au Maroc s’est véritablement métamorphosée grâce à l’annonce du projet Renault Tanger, en 2007. Nous sommes donc passés d’une capacité de production de 10 000 unités à pas moins de 440 000 véhicules par an. C’est à peu près un demi-million d’unités, ce qui est en soi une chose extraordinaire. Tout ceci a été réalisé grâce à la vision de Sa Majesté le Roi, Mohammed VI, que Dieu le glorifie. Et on le voit aujourd’hui, puisque les résultats sont là. Nous sommes aujourd’hui la première filière exportatrice du Maroc. C’est beaucoup de travail qui a été fait, et nous sommes fiers d’accompagner cette dynamique.
L’autre point important qui explique ces résultats, c’est l’écosystème. Nous avons effectivement développé notre propre écosystème, à partir de 2016. Nous avions, à l’époque, signé un premier contrat avec l’État marocain, par le biais de notre ministère de tutelle, celui de l’Industrie et du Commerce, avec deux objectifs. Le premier, c’est qu’en 2023, nous devons avoir un taux d’intégration locale de 65% et un chiffre d’affaires d’achat de pièces à partir des usines des équipementiers qui se trouvent au Maroc, de 1,5 milliard d’euros par an. A fin 2021, nous avons un niveau d’intégration de 64% hors mécanique et le chiffre d’affaires a atteint 1,3 milliard d’euros. Nous sommes pratiquement en trajectoire pour respecter nos engagements en 2023.
Il y a aussi un autre indicateur pour illustrer tout ce travail qui a été fait en partenariat avec les pouvoirs publics, c’est ce qu’on appelle les fournisseurs en 1, c’est-à-dire les fournisseurs qui nous livrent les pièces que l’on monte dans nos véhicules, qui étaient au nombre de 26 en 2016, et qui sont passés à 76 en 2020-2021. Nous avons donc triplé par trois sur quelques années le nombre de nos fournisseurs en 1. Tout cela a permis de créer des milliers d’emplois, beaucoup de valeur ajoutée, de développer les compétences des jeunes marocains et, surtout, de développer le chiffre d’affaires à l’export de la filière automobile.
C’est pour cela qu’il ne faut jamais oublier tout le travail qui a été fait par nos prédécesseurs. C’est cette histoire que l’on doit perpétuer pour les générations futures. Et c’est ce qui fait que le Maroc est aujourd’hui visible sur les cartes de l’industrie automobile mondiale.
Autonews : L’année 2022 a été très bonne en termes de production et d’exportation. Comment expliquez-vous ces réalisations dans un contexte marqué par la crise ?
M. B. : À cause du contexte Covid, beaucoup de choses ont été déréglées, notamment la partie logistique au niveau international, la hausse des prix des matières premières, la crise des composants électroniques, les problèmes liés à l’énergie aussi. Tout cela a fait que nous avons vécu tous ces impacts au niveau du secteur industriel. Mais la force du Maroc, c’est que nous avons un outil industriel flexible. Cette flexibilité, nous l’avons grâce à plusieurs paramètres. D’abord, le Maroc est dans le Top 5 des pays qui fabriquent le plus de voitures chez le Groupe Renault. Ce que nous construisons entre Tanger et Casablanca constitue 17% de ce que le Groupe vend. Nous sommes devenus une plateforme incontournable du Groupe. Le deuxième point, c’est que nous avons réussi à instaurer depuis le début une qualité de dialogue social qui est très importante, ce qui nous a permis de trouver des solutions innovantes pour assurer la flexibilité et en même temps protéger les usines et les emplois. C’est grâce à ces acquis que nous avons réussi à produire plus de 15% par rapport à l’année précédente. Et à Somaca, nous avons réalisé une année historique avec94 500 véhicules. Le dernier record datait de 2018. Et là, je tiens à rendre hommage aux équipes, au groupe, aux pouvoirs publics et à la tutelle qui nous ont accompagnés. C’est tout ce travail collectif qui a permis ces résultats extraordinaires.
Autonews : Somaca contribue activement à la signature «Made in Morocco». Pourriez-vous nous éclairer sur ses spécificités pour assurer le leadership au niveau régional dans l’industrie automobile ? Et comment pérenniser cet exploit ?
M. B. : Nous avons à peu près 70% des véhicules fabriqués à Somaca qui sont exportés, ce qui n’était pas le cas au début des années 2000. Il y a donc une transformation en profondeur de tout l’outil industriel, mais pas que, puisqu’il y a aussi un investissement très important dans les ressources humaines, notamment l’investissement dans tout ce qui est industrie 4.0, sur le digital, le process d’automatisation, la robotisation avec un taux de 20%, ce qui est extraordinaire pour une usine de la taille de Somaca. Sans oublier que c’est une usine très agile. Elle est compacte, mais très agile, avec ce point important, c’est que les gens se sentent ici en famille. Il y a une âme dans cette usine. Une âme qui est transmise de génération en génération. Ce qui fait que les gens sont solidaires et travaillent pour l’intérêt général. Du coup, Somaca est aujourd’hui l’une des meilleures usines du Groupe au niveau international, à la fois en termes de qualité et de compétitivité. C’est pour cette raison que je répète toujours que s’il n’y a pas eu Somaca, il n’y aurait pas eu Tanger. Et s’il n’y avait pas Tanger, il n’y aurait pas nos amis à Kénitra. C’est pour cela aussi que je dis que Somaca est un bien collectif national. Car, rares sont les Marocains qui n’ont pas eu ou n’ont pas un lien direct ou indirect avec cette usine.
Autonews : Avec le lancement de la nouvelle Sandero et la nouvelle Logan, Dacia poursuit sa percée sur le marché national. Quelle lecture faites-vous de ce succès et quelles sont les perspectives pour cette marque très prisée aujourd’hui ?
M. B. : En effet, la marque Dacia, c’est la première marque au Maroc. Les modèles Dacia sont les numéros 1 de leur segment. Et les véhicules fabriqués à Tanger et à Somaca font partie du Top 10 des voitures les plus vendues au Maroc. Et la nouvelle Sandero, c’est le véhicule le plus vendu pour les particuliers en Europe depuis 2017 toutes marques confondues. Cela dépasse les frontières marocaines. Et c’est cela le «Made in Morocco». C’est que nous faisons rayonner le produit fabriqué au Maroc par des cadres et des compétences marocaines. Si nous prenons le marché marocain, l’autre atout de la marque Dacia, c’est qu’en termes de qualité des prestations qui sont offertes au client, c’est le meilleur rapport qualité prix qui existe au Maroc. Et c’est ce qui a fait sa renommée. Par exemple, la Logan, fabriquée à Somaca, est le premier véhicule vendu depuis plusieurs années au Maroc. C’est dans ce sens que nous avons lancé l’année dernière de nouveaux modèles à Somaca. Il s’agit de la nouvelle Sandero et de la nouvelle Logan, ces deux modèles qui sont encore plus riches en termes de technologie, qui répondent de plus en plus aux meilleurs standards en termes de qualité et des exigences du client. C’est ce qui fait la force de la marque Dacia aujourd’hui.
Autonews : Sur le plan commercial, Renault Group Maroc marque son leadership avec Dacia et Renault, respectivement à la première et la deuxième place du marché marocain, avec 27,5% de parts de marché pour Dacia et 15,5% pour Renault. Pourrions-nous avoir une idée sur le déploiement des moyens utilisés pour avoir atteint ces performances ?
M. B. : Vous savez, comme je l’ai dit en introduction, le Groupe est présent au Maroc depuis pratiquement un siècle. Il y a là un véritable héritage. Et c’est cet héritage que l’on développe de plus en plus. Dans ce sens, l’introduction de la marque Dacia au Maroc en 2005, le rapport qualité prix, les nouveaux modèles qui sont très demandés, et le fait aussi que Renault Commerce Maroc dispose du meilleur réseau de couverture commerciale à travers le Maroc, puisque nous avons 91 points de vente, qui couvrent toutes les régions du Maroc. C’est là un atout très important en termes de ventes, mais aussi en termes d’après-vente et de fidélisation du client. Nous avons aussi une captive financière très efficace, qui finance les particuliers pour acheter leur véhicule, pour la vente ou la reprise. C’est pratiquement 1 client sur 3 qui est financé par cette structure.
D’un autre côté, il faut souligner que nous avons développé un savoir-faire grâce à l’investissement formation, qui a été mis en place depuis de longues années par le Groupe Renault et qui touche la partie technique, la partie achat, la partie logistique, la partie RH, la partie process, la partie produit… Dans ce sens, je rappelle que nous avons un centre de formation à Tanger qui s’appelle «Centre de formation aux métiers de l’industrie automobile», qui est géré par Renault, mais qui appartient à l’État, et qui a démarré en 2011. Nous avons dispensé jusqu’à aujourd’hui pas moins de 3 millions d’heures de formation. C’est ce centre de formation qui est le fer de lance de notre unité industrielle. C’est lui qui nous accompagne à travers des formations opérationnelles. Au niveau technologique, nous avons le savoir-faire qu’il faut avec des ingénieurs qui savent programmer nos robots, les entretenir et les reprogrammer. Sur la partie compétitivité, grâce au dialogue social et aux accords de flexibilité, nous avons réussi à maintenir nos objectifs et nos engagements vis-vis de nos clients.
Mohamed Bachiri, Le parcours
Diplômé de l’Université de Lille.
Diplômé de l’European Executive MBA de l’Ecole Supérieure de Commercede Paris.
2006 : Directeur des Ressources humaines Somaca et Renault Commerce Maroc.
2009 : Directeur des Ressources humaines Groupe Renault Maroc (Usine de Tanger, usine Somaca et Renault Commerce Maroc).
2012 : Ouissam du Mérite national de l’ordre d’officier par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
2013 : Responsabilités Manufacturing -Usine Renault de Valladolid-Espagne.
Depuis 2015 : Directeur général de la SOMACA.
2018/2020 : Président de la Commission solutions sectorielles de la CGEM.
2019 : Chevalier de la Légion d’honneur de la République française.
2019 : Président de la CGEM par intérim.
2020 : Vice-Président de la CGEM et Président de la commission Innovation et Développement Iindustriel.
Actualité nationale | Renault : Mohamed Bennani nommé DG de la marque au Maroc
Dans le cadre de sa nouvelle organisation par marque, le Groupe Renault annonce la nomination de Mohamed Bennani au poste de Directeur général de la marque Renault au Maroc. Il est rattaché hiérarchiquement à Guillaume Josselin, directeur commercial de la marque Renault, Cluster Europe et Maghreb.
Mohamed Bennani a pour mission d’implémenter la nouvelle stratégie «Renaulution» de la marque Renault au Maroc ainsi que le développement de ses activités commerciales.
Diplômé de l’Ecole nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon et d’une formation au management à l’INSEAD, Mohamed Bennani a intégré le Groupe Renault en 1989.
Grâce à une véritable maîtrise du produit de l’automobile et de sa formation en ingénierie, son parcours a été marqué par la prise de fonction de différentes responsabilités et d’une diversité des métiers au sein du Groupe. Il dispose d’une grande expérience à l’international, notamment dans le commerce en France, en Italie, dans les pays du Golfe, au Maroc, en Afrique du Sud puis en tant que directeur performances des ventes et réseau de la région AMI Pacifique à Dubaï.
Actualité nationale | Recyclage des batteries : Création d’un consortium
Regroupant Renault, Veolia et Solvay, un consortium a été créé pour le recyclage de batteries en fin de vie.
Ce consortium illustre un nouveau type de collaboration sur la chaîne de valeur de la batterie électrique dans le but de préserver les ressources, réduire les émissions de carbone et créer de la valeur. Le Groupe Renault, acteur majeur de l’industrie automobile, avec Veolia, leader mondial de la gestion optimisée des ressources, et Solvay, leader de la chimie avancée et de l’innovation scientifique, ont annoncé leur partenariat pour la mise en place d’un écosystème circulaire des métaux issus des batteries électriques en Europe.
Actualité nationale | Groupe Renault : De nouveaux modèles Dacia dans le pipe
Dacia dévoile les Nouvelle Sandero, Nouvelle Sandero Stepway et Nouvelle Logan, une 3ème génération complètement revisitée au design réinventé.
Ces modèles sont les incarnations renouvelées de l’esprit de leurs aînés. Pour un prix toujours aussi imbattable et des dimensions extérieures contenues, elles offrent plus de modernité, d’équipements et de polyvalence sans renier les fondamentaux de simplicité et de fiabilité.
D’un modèle unique à une gamme complète et diversifiée, Dacia métamorphose, depuis 15 ans, l’automobile. En 15 ans, la marque Dacia s’est imposée - dans le secteur automobile - comme le fer de lance d’un mouvement. Une marque de choix qui génère un sentiment d’appartenance. Une marque dont la proposition aujourd’hui prend encore une nouvelle dimension avec 3 nouveaux modèles modernisés mais toujours centrés sur ce qui compte pour les clients.
Depuis 2005, la marque Dacia est une véritable success-story au Maroc et figure aujourd’hui comme le leader incontesté du marché automobile national. Pour le Groupe Renault, le Maroc est un des piliers industriels de la gamme Global Access. Les usines de Tanger et Casablanca accompagnent les évolutions de ces produits best-sellers depuis leurs lancements.
L’usine Renault de Tanger produira Nouvelle Dacia Sandero et Nouvelle Dacia Sandero Stepway. La Somaca, usine de Casablanca, produira en plus de ces 2 modèles, Nouvelle Dacia Logan. Le Groupe Renault Maroc, à travers ses deux usines de Tanger et Casablanca, est pleinement mobilisé dans la réussite de la phase d’industrialisation de ces 3 nouveaux modèles de la marque Dacia. Le Groupe exporte près de 90% de sa production vers 74 destinations faisant rayonner le Made in Morocco sur le marché national et international.
Actualité internationale | Groupe Renault : Mesonero-Romanos rejoint l’équipe design
Le Groupe Renault a annoncé l’arrivée d’Alejandro Mesonero-Romanos au sein de l’équipe Design du Groupe à compter du 1er octobre 2020. Il sera rattaché à Laurens van den Acker, directeur du design industriel et membre du Comité exécutif du Groupe Renault. «Je me réjouis de l’arrivée d’Alejandro Mesonero-Romanos au sein de la direction du design du Groupe. Son excellent travail est largement reconnu dans l’industrie automobile et son expérience, bâtie chez plusieurs constructeurs, viendra renforcer notre équipe.
Je suis convaincu qu’Alejandro, qui connait déjà le Groupe Renault, nous aidera pleinement à relever les futurs défis qui attendent nos marques», souligne van den Acker. Alejandro Mesonero-Romanos, 52 ans, était depuis 2011 directeur du design de SEAT où il a notamment été responsable de la conception des modèles Ateca, Arona et Tarraco. Il est également à l’origine de la cinquième génération d’Ibiza, des dernières versions de la gamme Leon ainsi que les dernières CUPRA Formentor et el-Born.
Alejandro Mesonero-Romanos a reçu le prix Eurostars dans la catégorie Design en 2018 pour son travail dans le renouvellement intégral de la gamme Seat. Avant de rejoindre le constructeur ibérique, Alejandro Mesonero-Romanos a travaillé chez Renault où il a dirigé plusieurs projets de design, et le département Advanced Design de 2007 à 2009. En 2009, il fut nommé directeur du design de Renault Samsung Motors en Corée du Sud.
Précédemment, de 1994 à 2001, Alejandro Mesonero-Romanos a travaillé sur le design extérieur de plusieurs projets des marques Seat, Volkswagen, Audi et Lamborghini au sein du VW Design Centre Europe (Groupe Volkswagen). Né à Madrid, Alejandro Mesonero-Romanos est diplômé en design industriel de la Elisava Barcelona School of Design. Il est également titulaire d’une maîtrise en design automobile du London Royal College of Art.
Actualité internationale | Groupe Renault : Perte historique
Renault a annoncé une perte nette record de 7,3 milliards d’euros pour la première moitié de l’année. Si 2020 a été marqué par la crise du coronavirus, la pandémie mondiale n’est pas la seule raison à ce mauvais résultat.
Alors que 2019 avait déjà vu Renault enregistrer ses premières pertes depuis 10 ans, l’année 2020 a vu le déficit s’agrandir davantage. Sur les 6 premiers mois de l’année, les pertes du Losange s’élèvent à 7,3 milliards d’euros. En conséquence, le constructeur ‘’estime ne pas être en mesure de fournir une prévision de résultat fiable pour l’exercice’’ en raison des incertitudes liées à la Covid-19. Une information qui ne devrait pas rassurer les investisseurs.
Cette plongée est aussi due à Nissan, dont Renault possède 43 % du capital. Le constructeur japonais à ainsi vu ses ventes chuter en ce début d’année, ce qui a entraîné une baisse de la marge opérationnelle de 1,2 milliard d’euros et un résultat d’exploitation de - 2 milliards. Nissan «plombe» ainsi les comptes de Renault de 4,8 milliards d’euros.
Actualité nationale | Groupe Renault : Pas d’extension d’usine au Maroc
Sous l’effet de la crise, Renault opte pour un programme drastique de réduction d’activités et d’effectifs dans plusieurs sites et pays dans le monde.
Le constructeur compte supprimer environ 15 000 emplois dans le monde, dont 4 600 en France, dans le cadre d’un plan d’économies de 2 milliards d’euros sur trois ans, rapporte l’AFP de sources concordantes.
Renault va suspendre des projets d’extension d’usines au Maroc et en Roumanie, envisage de réduire ses capacités de production en Russie, et également de réduire les activités mécaniques en Corée du Sud et la fabrication de boîtes de vitesse en Turquie.
Le projet a été présenté aux organisations syndicales, lors d’un comité central social et économique (CCSE) du groupe.
Il prévoit de réduire les effectifs «sans licenciement sec», via des départs volontaires, des départs à la retraite non remplacés et des mesures de mobilité interne ou de reconversion.
Actualité nationale | Renault Commerce Maroc : Fabrice Crevola, nouveau DG
A compter du 1er juillet 2020, Fabrice Crevola prendra officiellement ses nouvelles fonctions en tant que Directeur général de Renault Commerce Maroc succédant à Laurent Diot appelé au poste de directeur marketing France.
Il sera rattaché à Marc Nassif, Directeur général du Groupe Renault Maroc. Diplômé de l’EM Lyon Business School, Fabrice Crevola a intégré le Groupe Renault en 1994. Son parcours a été marqué par la prise de fonction de différentes responsabilités dans les ventes et le marketing au sein du groupe. Il dispose d’une grande expérience à l’international, notamment à la tête du marketing du Groupe Renault en Pologne et en Italie. Depuis maintenant 3 ans, il occupe le poste de DG du Groupe Renault au Portugal.
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