BYD vient de lancer au Maroc une vaste opération promotionnelle sur l’ensemble de sa gamme 100 % électrique. Enfin… presque toute sa gamme. Car le seul modèle qui rencontre un véritable succès commercial, le BYD Seal U, est étrangement exclu de cette campagne. Une décision qui interpelle, tant elle illustre une stratégie marketing à double visage. Censées doper les ventes de véhicules électriques, ces remises concernent uniquement les modèles qui peinent à séduire. Des véhicules qui, jusqu’ici, n’ont généré que des volumes confidentiels, malgré des fiches techniques prometteuses. À l’inverse, le BYD Seal U — seul modèle qui a réellement performé sur le marché marocain — n’est pas concerné. Une omission qui en dit long sur les arbitrages commerciaux de la marque BYD. Car si le Seal U n’est pas éligible à cette opération, ce n’est pas pour des raisons techniques : certes, il s’agit d’un modèle hybride rechargeable, mais ce détail ne suffit pas à justifier son exclusion. D’autant que du point de vue du consommateur, ce sont précisément les modèles visibles sur les routes, et non exposés dans les showrooms, qui devraient bénéficier d’un coup de pouce tarifaire. Or, ici, c’est l’inverse qui se produit. Des remises massives sur des modèles boudés Paradoxalement, le SUV urbain BYD Atto 3 devient accessible à partir de 339.900 DH au lieu de 429.000 DH, soit une remise de 90.000 DH. Le coupé-berline BYD Seal chute à 469.000 DH contre 549.900 DH auparavant, soit un rabais de 80.000 DH. De même pour la grande routière BYD Han dont le prix s’affiche désormais à 659.900 DH au lieu de 769.000 DH, soit 109.000 DH de remise. Sur le papier, ces offres ont de quoi attirer l’attention. Elles arrivent d’ailleurs à un moment où BYD enregistre une croissance fulgurante : +1617 % sur les cinq premiers mois de l’année. Cet exploit a été principalement réalisé grâce aux ventes du BYD Seal U. Autant dire que cette opération sonne davantage comme une tentative de liquider les stocks dormants que comme une volonté d’accompagner le mouvement réel du marché. Une stratégie qui risque de créer un décalage entre l’image d’une marque en pleine ascension, et la réalité de son portefeuille produits. Séduire le client, ou simplement écouler les invendus ? La question reste ouverte.

Tesla débarque au Maroc avec une filiale ambitieuse mêlant voiture électrique, énergie solaire et bornes de recharge. Une implantation stratégique qui place le Royaume au cœur de sa vision pour l’Afrique. C’est désormais officiel : Tesla pose ses valises au Maroc. Le géant californien de la voiture électrique vient d’annoncer la création de Tesla Morocco SARL, une filiale à part entière qui amorce une nouvelle phase de son développement sur le continent africain. Mais attention, il ne s’agit pas simplement de vendre des voitures électriques. L’ambition est bien plus vaste. Un pied dans le royaume, les yeux vers l’avenir Enregistrée le 27 mai 2025 au registre de commerce sous le numéro 681101, la société Tesla Morocco marque l’entrée formelle de la marque d’Elon Musk sur le marché marocain. Son siège ? Une adresse prestigieuse : la Tour Crystal, en plein cœur de la Marina de Casablanca. Une vitrine qui reflète l’importance stratégique de cette implantation. Dotée d’un capital social de 27,5 millions de dirhams, la nouvelle entité a été constituée par deux structures néerlandaises du groupe : Tesla International B.V. et Tesla Motors Netherlands B.V. Elle comprend pas moins de 275.274 parts sociales, chacune d’une valeur de 100 dirhams. Avec cette filiale, Tesla ne se contente pas d’ouvrir des showrooms. Le constructeur entend déployer un véritable écosystème automobile intégré, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur : de l’importation à la vente, en passant par la distribution, l’entretien et la réparation. À cela s’ajoutent des services complémentaires, comme la mise à disposition de véhicules de remplacement — un standard de service à la hauteur des exigences du premium. Tesla, acteur de la transition énergétique Mais l’implantation marocaine va bien au-delà de l’automobile. Tesla Morocco a également pour mission de s’attaquer à un autre chantier majeur : l’énergie. La société serait autorisée à produire, stocker et distribuer de l’énergie, notamment à travers le développement de solutions solaires (panneaux photovoltaïques, systèmes de conversion, batteries stationnaires…). En clair, Tesla ambitionne de devenir un acteur influent de la transition énergétique marocaine. Autre volet essentiel du projet : le déploiement d’infrastructures intelligentes. Tesla Morocco prévoit l’installation d’un réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques à l’échelle nationale. Elle serait également habilitée à proposer des services de réseau et même à vendre de l’électricité. Une orientation qui ouvre la voie à des synergies potentielles avec les acteurs du système électrique marocain, dans un contexte où la mobilité durable devient une priorité nationale. Une implantation qui en dit long L’arrivée de Tesla au Maroc n’est pas un hasard. Elle s’inscrit dans une dynamique continentale et traduit la volonté du constructeur de renforcer sa présence en Afrique, avec le Maroc comme tête de pont. Ce choix confirme également l’attractivité du Royaume en matière d’investissements dans les nouvelles technologies et les énergies renouvelables.

Entièrement repensé, le Toyota RAV4 s’apprête à entamer sa sixième génération avec un design modernisé, une technologie revue et une gamme désormais 100 % hybride. En attendant son arrivée prévue en 2026, le modèle actuel bénéficie de promos exclusives au Maroc. Décryptage. Sorti en 2019 et restylé en 2021, le Toyota RAV4, cinquième du nom, tire sa révérence pour laisser place à une toute nouvelle génération. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce best-seller mondial n’a pas fait les choses à moitié. Avec plus de 15 millions d’unités écoulées depuis sa naissance en 1994, le SUV japonais revient aujourd’hui avec un tout nouveau visage. Fidèle à son ADN, le nouveau RAV4 franchit une étape décisive : exit les motorisations thermiques traditionnelles, place à une gamme 100 % électrifiée, exclusivement hybride ou hybride rechargeable. C’est une excellente manière pour reprendre l’avantage dans un segment où la concurrence s’est musclée. Car ces dernières années, le RAV4 a vu son statut de référence sérieusement challengé par une nouvelle génération de rivaux affûtés : Hyundai Tucson, Kia Sportage, Volkswagen Tiguan… Une concurrence de plus en plus agressive, y compris sur le marché marocain, où le modèle a marqué le pas. En 2024, seulement 467 unités ont trouvé preneur dans le Royaume, un chiffre en net recul pour un SUV pourtant emblématique. Face à cette érosion, Toyota riposte avec une sixième génération entièrement revisitée, qui mise sur un design plus affirmé et un arsenal technologique à jour. Allure charismatique Dès le premier regard, le nouveau RAV4 impose son caractère. S’il conserve globalement ses proportions, cette sixième génération revendique un style nettement plus affirmé. La face avant se distingue par des feux effilés, mais aussi par un capot au dessin parfaitement horizontal, surplombant une nouvelle calandre à motif nid d’abeille. Celle-ci est encadrée par des entrées d’air factices, intégrant astucieusement les antibrouillards. L’ensemble est renforcé par un bouclier redessiné et un logo central redimensionné. Le profil est de même acabit avec des passages de roue anguleux soulignés par des arches marquées, ce qui lui procure une vraie prestance athlétique. Reposant sur des jantes de 19 ou 20 pouces selon les versions, et doté d’une garde au sol rehaussée de 20 mm, le nouveau RAV4 affiche une posture plus baroudeuse que jamais. À l’arrière, la filiation avec le Land Cruiser se confirme. Le hayon reprend des codes similaires, notamment un bandeau noir laqué reliant les feux, tandis que le ski de protection contrasté vient dynamiser la poupe avec une touche à la fois robuste et élégante. Plus accueillant À bord, le nouveau RAV4 monte en gamme sans trahir sa vocation familiale. La planche de bord accueille désormais une dalle centrale tactile de 12,9 pouces, légèrement orientée vers le conducteur, pour un pilotage plus intuitif de l’infodivertissement. Idem pour le combiné numérique de 12,3 pouces qui défile l’ensemble des paramètres de conduite avec un graphisme haut en couleurs. La qualité perçue n’est pas en reste avec des plastiques moussés qui s’étendent jusqu’aux contre-portes et la console centrale, tandis que la commande de boîte adopte un nouveau sélecteur compact, plus ergonomique. Enfin, le confort à bord fait un bond en avant. Les nouveaux sièges avant, plus enveloppants, assurent un meilleur maintien sur les longs trajets, tandis que la banquette arrière séduit par sa générosité, aussi bien en garde au toit qu’en espace aux jambes. Bien en phase avec les attentes des familles, le volume du coffre atteint 585 litres, ce qui l’inscrit dans la moyenne supérieure du segment. Finition GR Sport, une sportivité assumée Pensée pour ceux qui veulent conjuguer SUV et sensations, la finition GR Sport pousse le curseur dynamique un cran plus loin. Ceci passe par des voies élargies de 20 mm totalement raccord avec des jantes en alliage spécifiques de 20 pouces. À l’intérieur, l’ambiance sportive est mise en valeur par des sièges en simili-cuir et daim, des touches rouges sur le volant, des pédaliers en aluminium et le logos GR rappellent l’ADN de Toyota en WRC et WEC. Bientôt en Europe, en promo au Maroc Le lancement de la sixième génération du Toyota RAV4 suivra un déploiement progressif sur le marché européen. La version hybride à deux roues motrices arrivera en concession au premier trimestre 2026, suivie quelques mois plus tard par la déclinaison AWD-i à transmission intégrale, puis par la version hybride rechargeable (PHEV). En attendant cette nouvelle génération, le modèle actuel reste bien présent au Maroc, où il fait même l’objet de promotions attractives. La version d’entrée de gamme « Dynamic » bénéficie par exemple d’une remise pouvant atteindre 97.000 DH, ramenant son prix à 358.900 DH au lieu de 454.000 DH. Un bon plan pour qui souhaite profiter des qualités reconnues du RAV4 avant l’arrivée du prochain opus. Galerie

Cinq mois, cinq hausses successives ! Le marché automobile marocain poursuit son envolée spectaculaire, alignant les records comme des perles. En mai 2025, les immatriculations ont bondi de +40,31 % par rapport à la même période de l’an dernier, confirmant une dynamique inédite. Si la cadence se maintient, 2025 pourrait bien entrer dans l’histoire comme l’année de tous les exploits pour l’automobile au Maroc – au point de faire tomber le record absolu de 2018. En chiffres, 22.407 véhicules particuliers (VP) et utilitaires légers (VUL) ont trouvé preneur le mois dernier, contre 15 970 unités en mai 2024. Le marché VP grimpe de +37,49 % avec 19.999 unités écoulées, tandis que les VUL poursuivent leur impressionnant cadence haussière, avec une progression de +69,1 % et 2.408 unités vendues. Dacia toujours en forme Leader incontestée du marché marocain, Dacia continue d’écraser la concurrence avec une progression spectaculaire de +42,16 % par rapport à mai 2024. La marque roumaine a immatriculé 4.579 véhicules, contre 3 221 unités l’année précédente, s’octroyant ainsi 22,9 % de parts de marché. Une performance qui repose sur un trio gagnant : la Dacia Sandero , toujours indétrônable au rang de voiture la plus vendue au Maroc, la Dacia Logan , très prisée dans les flottes et chez les particuliers, et bien sûr le Dacia Duster , qui conserve son aura dans le segment des SUV abordables. À cela s’ajoute l’arrivée remarquée du Dacia Bigster , un nouveau SUV compact qui pourrait encore élargir le rayon d’action de la marque dans les mois à venir. Renault cartonne Solide dauphin de Dacia, Renault confirme sa belle forme sur le marché marocain avec une croissance de +38,96 %. En mai 2025, la marque au losange a écoulé 3.706 véhicules, contre 2 667 unités un an plus tôt, s’arrogeant ainsi 18,53 % de parts de marché. Ce résultat flatteur s’explique en grande partie par le lancement réussi du Renault Kardian, un SUV urbain qui connaît un véritable engouement depuis son arrivée sur le marché national. À ses côtés, la Renault Clio, fidèle best-seller, continue de dominer le segment très disputé des citadines. Peugeot réalise La Remontada Peugeot réalise une remontée spectaculaire en mai, s'emparant de la 3e marche du podium et dépassant Hyundai pour la première fois cette année. La marque au lion affiche une progression impressionnante de +85,8 %, avec 1.832 unités écoulées, contre seulement 986 à la même période l’an dernier. Une performance portée par les solides ventes des Peugeot 208 et Peugeot 2008 , deux modèles bien ancrés dans les préférences des Marocains. Et ce n’est pas tout : la récente arrivée de la Peugeot 408 devrait encore renforcer cette dynamique commerciale. Hyundai garde le cap malgré le recul Reléguée à la 4e position en mai, Hyundai cède provisoirement une place sur le podium, mais n’a certainement pas dit son dernier mot. La marque sud-coréenne enregistre tout de même une solide progression de +36,56 %, avec 1.580 unités vendues contre 1.157 un an plus tôt. Un repli relatif, car Hyundai reste sur une trajectoire ascendante et conserve une base de clientèle fidèle, notamment grâce à ses modèles bien implantés dans les segments des citadines et des SUV compacts. Volkswagen enchaîne les bons scores Volkswagen poursuit sa progression sur le marché marocain avec une hausse de +41,82 % en mai 2025, totalisant 1.214 unités écoulées. Cette belle performance s’explique en grande partie par une politique commerciale agressive, portée en partie par les offres promotionnelles du Salon Village Auto, organisé par CAC. Résultat : le Volkswagen T-Roc affiche une remise de 51.000 DH, ramenant son prix à 309.000 DH. Le VW Tiguan , lui, voit son tarif chuter à 379.000 DH, soit une remise de 41.000 DH, tandis que le VW Touareg bénéficie d’un rabais spectaculaire de 61.000 DH, affiché désormais à 569.000 DH. Découvrez ici Toutes les promotions voitures neuves au Maroc Opel consolide sa position Opel signe un joli mois de mai avec 909 unités écoulées, contre 606 à la même période l’an dernier, soit une progression de +50,15 %. La marque allemande atteint ainsi 4,55 % de parts de marché, consolidant sa position dans un top 10 de plus en plus disputé. Cette dynamique devrait se poursuivre avec le renfort du Grandland, récemment lancé au Maroc à un prix particulièrement compétitif. Citroën marque le pas Citroën affiche une progression plus mesurée en mai, avec 764 unités vendues, contre 733 un an plus tôt. Une hausse modeste de +4,23 %, qui permet à la marque aux chevrons de conserver 3,82 % de parts de marché. Si la croissance est timide, Citroën maintient néanmoins sa présence dans le top 10, en misant sur la régularité de ses ventes et la fidélité de sa clientèle. Kia monte en régime Kia poursuit sa progression régulière avec une hausse de +31,14 % en mai 2025, totalisant 678 unités écoulées. La marque sud-coréenne capte ainsi 3,39 % de parts de marché, confirmant son ancrage dans le paysage automobile marocain. Le Kia Sportage, toujours en tête des ventes de la marque, continue de séduire grâce à un positionnement tarifaire attractif : proposé à 319.000 DH, il reste plus accessible que nombre de ses concurrents directs. Skoda cale en mai Mois difficile pour Skoda, qui accuse un léger repli de -1,78 % avec 608 unités vendues en mai 2025, contre 619 à la même période l’an dernier. Une contre-performance inattendue pour une marque qui dispose pourtant d’une gamme Diesel large et bien implantée, composée aussi bien de berlines que de SUV plutôt appréciés sur le marché marocain. SEAT signe une belle envolée SEAT affiche une croissance solide de +50,15 % en mai 2025, avec 494 véhicules écoulés, contre 329 unités un an plus tôt. Une performance qui permet à la marque espagnole de revendiquer 2,47 % de parts de marché. La marque espagnole démontre une dynamique positive qui pourrait se confirmer dans les mois à venir si l’élan se maintient. Premium : l’ordre établi perdure Audi mène la danse Sur le segment très disputé du premium, Audi confirme sa position de leader incontesté. En mai 2025, la marque aux anneaux a écoulé 489 unités, enregistrant une progression solide de +20,74 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce résultat s’inscrit dans une dynamique positive, notamment grâce au lancement récent de la nouvelle Audi A5 sur le marché marocain. Un modèle emblématique qui vient enrichir une gamme déjà bien établie et renforcer l’image premium de la marque. BMW conserve sa deuxième place Juste derrière Audi, BMW maintient sa deuxième position sur le podium du premium. En mai 2025, la marque à l’hélice a écoulé 451 véhicules, enregistrant une hausse de +8,94 % par rapport à l’an dernier. Une performance stable, qui témoigne de la solide assise de BMW sur le marché marocain, portée par une clientèle fidèle et un catalogue toujours bien diversifié. Mercedes : progression modeste Mercedes-Benz complète le podium du segment premium avec 274 véhicules vendus en mai 2025, soit une légère progression de +4,58 %.

Déjà bien installé dans le segment des SUV compacts premium, l’Audi Q3 renforce son attractivité avec une remise de 42.000 DH. Design soigné, technologies de pointe et tarif affûté : de quoi bousculer encore un peu plus ses concurrents. Essai. Derrière son allure aguichante, l’Audi Q3 cache une véritable machine de conquête. Et bien sûr, ce modèle ne se contente pas d’exister dans le paysage des SUV compacts premium : il y règne. Avec 1.515 unités écoulées au Maroc, en 2024, le modèle aux anneaux domine largement son segment. À titre de comparaison, ses rivaux directs — BMW X1 et Mercedes GLA —ne figurent même pas dans le Top 50 des voitures les plus vendues au Maroc en 2024. Et comme si sa domination ne suffisait pas, l’Audi Q3 enfonce le clou en s’affichant actuellement avec une remise alléchante de 42.000 DH, ramenant le prix de la finition Urban à 419.000 DH. Un tarif d’attaque redoutable, surtout au regard de son standing et de son contenu technologique. Découvrez ici Prix et Fiches Techniques Audi Q3 Alors, au-delà des chiffres flatteurs, ce Q3 est-il vraiment à la hauteur de sa réputation ? Réponse sur bitume, entre maniabilité urbaine, confort premium et efficacité routière. Des anneaux qui en imposent Dès le premier regard, l’Audi Q3 affirme sa filiation avec les derniers modèles signés Audi. Calandre Singleframe en nid d’abeille, regards acérés, lignes tendues : le SUV aux anneaux joue la carte du style musclé, sans verser dans l’exubérance. Il capte les regards sans effort. Sa silhouette bien posée, légèrement surélevée, inspire la robustesse tout en conservant une bonne dose d’élégance. La finition Urban, pourtant d’entrée de gamme, réussit à imposer son allure grâce à des jantes 17 pouces au dessin dynamique et des éléments de carrosserie bien intégrés. Bref, un look sobre mais efficace — exactement ce qu’on attend d’une Audi. Rigueur allemande À l’intérieur, on retrouve le cachet typique de la marque d’Ingolstadt : finition soignée, commandes bien agencées, et une ambiance à la fois sérieuse et moderne. Le combiné d’instrumentation numérique Virtual Cockpit et l’écran central MMI Touch (10,1 pouces) plongent le conducteur dans une interface 100 % digitale, fluide et réactive. L’ergonomie, elle, frôle le sans-faute avec des commandes qui tombent facilement sous la main, rien n’est superflu. Mais le Q3 ne se contente pas de briller par sa technologie. Il consolide sa vocation familiale en offrant un espace généreux à bord, notamment pour les occupants de la banquette arrière. Idem pour le coffre dont le volume atteint 530 litres, soit 105 litres de plus que celui du Mercedes GLA. On déplore tout de même que certains plastiques durs persistent en partie basse de la planche de bord, mais l’ensemble respire le sérieux. L’habitacle dégage une sensation de rigueur et de confort qui colle parfaitement à l’esprit Audi, aussi bien pour les trajets du quotidien que pour les escapades du week-end. Agilité et vivacité sur la route Le Q3 fait face sans broncher aux réalités du trafic urbain (embouteillages, dos-d’ânes, chaussées mal entretenues…), et il parvient à s’en sortir avec les honneurs. Sa direction précise, tout autant que son diamètre de braquage réduit et sa position de conduite dominante, facilitent les manœuvres. Mais la palme de l’efficacité revient au bloc 2.0 TDI de 150 ch qui affiche une belle disponibilité à bas régime. Ce 4-cylindre fait bon ménage avec la boîte S-Tronic à 7 vitesses et double embrayage, qui enchaîne les rapports avec souplesse. Sur routes et autoroutes, le Q3 fait preuve de vivacité, en raison de son châssis et de sa suspension bien calibrée. Du coup, la tenue de route est rassurante, avec un roulis contenu et une belle agilité dans les enchaînements de virages. Ni trop ferme ni trop moelleux, ce SUV compact est capable d’enrouler les courbes avec aplomb. Mention spéciale à l’insonorisation bluffante du compartiment moteur : les bruits de roulement et du moteur sont bien contenus, ce qui accentue la sensation de confort. Côté sobriété, le Q3 fait preuve d’une réelle efficacité énergétique avec une moyenne relevée autour de 4,6 l/100 km. Ce résultat, il le doit à son système à hybridation légère discret mais utile dans les phases de décélération ou de redémarrage. Tarif agressif Avec un prix affiché à 461.000 DH, et une remise actuelle de 42.000 DH ramenant le ticket d’entrée à 419.000 DH, l’Audi Q3 Urban se positionne intelligemment. Il reste sous la barre des 420.000 DH, tout en offrant un contenu technologique digne du standing Audi. Dans un segment où les tarifs flirtent vite avec les 500.000 DH — à l’image d’un Mercedes GLA — cette configuration Urban constitue une porte d’entrée plus que crédible dans l’univers des SUV compacts premium. Galerie

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Cap sur Florence, puis direction les chemins escarpés de Toscane : c’est dans ce décor carte postale que nous avons pris le volant du tout nouveau Jeep Avenger 4xe. Plus qu'une simple déclinaison hybride, ce modèle marque le retour de la transmission intégrale dans la gamme, renouant ainsi avec l’ADN baroudeur de la marque américaine. Compact, intelligent et électrifié, ce petit SUV promet de conjuguer les plaisirs de la ville avec ceux de l’aventure. Mais avant de prendre le volant faisons ensemble un petit tour du propriétaire. Un look musclé Si l’Avenger classique joue la carte du style urbain, la version 4xe affiche d’emblée sa vocation plus robuste. Le badge bleu sur le hayon ne trompe pas : on a affaire à un Jeep qui n’a pas peur de s’aventurer hors des sentiers battus. Parmi les détails spécifiques à cette version à quatre roues motrices, on note le pare-chocs avant renforcé, les protections de soubassement, les nouveaux antibrouillards, le sticker mat anti-reflet sur le capot, les barres de toit fonctionnelles et un crochet de remorquage arrière bien visible. Bien plus que de simples artifices esthétiques, ces équipements remplissent une véritable fonction. Le Jeep Avenger 4xe a été conçu pour s’aventurer en dehors de la ville, sans pour autant sacrifier sa maniabilité exemplaire en milieu urbain grâce à ses 4,09 m de long. Une motorisation hybride bien pensée C’est sous le capot que se cache l’une des principales nouveautés. Le Jeep Avenger 4xe adopte une motorisation 145 ch à hybridation légère à 48V, calquée sur celle de l’Alfa Romeo Junior Ibrida Q4. Le bloc essence trois-cylindres 1.2 PureTech développe 136 ch, auquel s’ajoute un premier moteur électrique intégré à la transmission e-DCS6 à double embrayage. Mais l’élément déterminant, c’est le second moteur électrique monté sur l’essieu arrière, qui permet une vraie transmission intégrale – une rareté dans ce segment. Résultat : une consommation maîtrisée (5,4 l/100 km) et la possibilité de rouler ponctuellement en tout-électrique à basse vitesse, notamment lors des manœuvres ou en milieu urbain. En ville comme en off-road Sur les routes de Florence, le Jeep Avenger 4xe fait immédiatement valoir son agilité. Son format compact permet de se faufiler avec aisance, et sa boîte à double embrayage assure des transitions en douceur. C’est un SUV plaisant à conduire au quotidien, avec une direction précise et une belle réactivité. Mais c’est lorsque l’asphalte laisse place aux pistes toscans que le 4xe dévoile toute sa personnalité. Grâce à sa transmission intégrale intelligente (activée automatiquement jusqu’à 90 km/h selon les conditions d’adhérence), à sa garde au sol de 21 cm et à des angles d’attaque supérieurs à la version deux roues motrices, ce petit gabarit s’autorise des escapades que bien d’autres SUV n’oseraient pas tenter. Habitacle pratique L’intérieur conserve la présentation des autres versions d’Avenger, avec quelques touches spécifiques comme les logos 4xe sur la planche de bord et la console centrale. Les sièges ont été repensés pour une meilleure résistance, avec des matériaux imperméables adaptés aux activités de plein air. L’empattement de 2,56 m assure une habitabilité correcte aux places arrière, mais l’intégration du moteur électrique arrière réduit le volume de coffre à 325 litres, soit 55 litres de moins que les versions classiques. Un compromis à accepter pour bénéficier de la transmission intégrale. Côté technologie, rien à redire : le combiné numérique de 10,25 pouces et l’écran tactile central de même taille offrent une interface intuitive, fluide et bien pensée. Verdict Autonews Avec ce 4xe, Jeep redonne des couleurs à son image de marque tout-terrain, sans pour autant renier les impératifs de l’ère hybride. Le pari semble réussi : l’Avenger 4xe combine efficacité en ville, sobriété à la pompe, et vraies aptitudes en tout-terrain. Un SUV compact certes, mais au caractère bien trempé, qui parlera autant aux aventuriers urbains qu’aux amateurs de liberté. Sa commercialisation au Maroc est prévue à partir du 15 juin 2025, et il pourrait bien séduire une clientèle en quête d’un véhicule compact et polyvalent.

Chic, malin et redoutablement bien équipé, le Renault Kardian apporte un air de fraicheur dans le segment des SUV urbains. Entre style affirmé, technologies embarquées et prix canon, ce modèle ne fait aucun compromis. Focus sur les éléments les plus marquants de ce nouvel opus. Le Renault Kardian débarque sur le marché marocain avec l’ambition clairement affichée de redéfinir les codes du SUV urbain. Dans ce segment ultra-concurrentiel où chaque détail compte, le nouveau venu joue une carte audacieuse. Ceci passe par un design affirmé, une technologie embarquée dernier cri et un positionnement tarifaire imbattable. Cerise sur le capot ? Le Kardian est entièrement produit dans les usines de la SOMACA à Casablanca, ce qui constitue la preuve indéniable de l’engagement industriel fort de Renault au Maroc. Chic et accessible, le Kardian n’en demeure pas moins un vrai régal sur la route, en raison de son agilité urbaine et de son dynamisme sur la route. Il s’adresse aussi bien aux jeunes actifs en quête de style qu’aux familles à la recherche de praticité. Autant dire que ce modèle offre un petit supplément d’âme qui fait la différence par rapport à ses concurrents. Le tour du propriétaire fait forte impression. Une allure qui en impose Dès le premier regard, le Renault Kardian en jette avec sa calandre sculptée, sa signature lumineuse en double étage et ses feux full LED. Adoptant les nouveaux codes stylistiques de la marque au «Losange», son design se signale par l’identité «Nouvel’R». Mention spéciale au bouclier avant, subtilement robuste, ce qui lui procure une personnalité affirmée. Sur les flancs, le SUV affirme son caractère avec des jantes diamantées de 16 pouces et des barres de toit modulables capables de supporter jusqu’à 80 kg – pratiques pour les voyages au long cours. Quant à la poupe, elle dégage un sentiment de finesse et de robustesse, en raison de sa lunette de hayon totalement raccordée avec le bouclier arrière. Mieux encore, avec sa garde au sol de 20 cm, le Kardian est prêt à s’aventurer hors des sentiers battus. Confort et techno à bord Ouvrez la portière, et vous entrez dans un habitacle qui surprend par sa modernité. Avec un empattement de 2,60 m, le Renault Kardian soigne l’accueil de ses passagers, qu’ils soient à l’avant ou sur la banquette arrière. Ici, l’espace généreux, se conjugue à une ergonomie bien pensée. Modulable selon les besoins, le volume de chargement du coffre culminant jusqu’à 398 litres, s’annonce idéal pour les virées en famille ou lors des escapades improvisées. Mais c’est surtout l’expérience digitale qui impressionne avec le tableau de bord numérique 7 pouces, secondé par l’écran multimédia 8 pouces compatible Android Auto et Apple CarPlay. Ajoutez à cela le système MULTI-SENSE et vous obtenez une ambiance moderne réglable en un clic selon le goût et les préférences du conducteur. Du jamais vu dans ce segment à ce prix ! Sur le plan de la sécurité, le Kardian offre le nec plus ultra des équipements, y compris la caméra multiview, détection d’angle mort, frein de parking électrique… Tout y est. Motorisation à la carte Notre essai portait sur le bloc diesel 1.5 Blue dCi de 102 ch, associé à une boîte manuelle à 5 rapports. Sobre et volontaire, ce 4-cylindres se veut idéal pour un usage mixte ville/route. Les amateurs d’essence, quant à eux, pourront opter pour le 3-cylindres 100 ch associé à la boîte automatique CVT, pour une conduite tout en douceur. Dès les premiers kilomètres, le Kardian bluffe par son agilité et sa stabilité sur la route. Aussi léger que réactif, il se faufile avec une aisance redoutable en milieu urbain. Sur les routes sinueuses, il affiche un compromis confort/dynamisme parfaitement maîtrisé, en raison de son châssis solide et de ses suspensions bien calibrées. Du coup, il enchaîne les virages avec aplomb et reste imperturbable, même lorsque les conditions de conduite se dégradent sur route mouillée. Cliquez ici pour découvrir prix et équipements Renault Kardian La palme de l’efficacité du Kardian réside également dans sa sobriété avec une consommation mixte qui tourne autour de 4,3 l/100 km. De quoi rouler stylé sans exploser son budget carburant. Un tarif malin Avec un prix d’attaque de 179 000 DH, le Renault Kardian s’impose comme le SUV urbain le plus compétitif de sa catégorie. Design affûté, équipements haut de gamme, comportement routier irréprochable et consommation maîtrisée… Il coche toutes les cases. Autant dire que le Renault Kardian a plusieurs cordes à son arc pour devenir la nouvelle coqueluche des automobilistes marocains, en quête d’un SUV urbain chic et malin. Galerie

L’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM) a tenu le mercredi 28 mai 2025 son Assemblée générale élective au siège de l’association à Casablanca. Cette session s’est conclue par l’élection, à l’unanimité des membres présents, de Monsieur Abdelouahab Ennaciri au poste de Président de l’AIVAM, succédant à Adil Bennani, qui a dirigé l’association pendant deux mandats. Une élection à l’unanimité Conformément aux statuts de l’AIVAM, le quorum requis pour la tenue de l’assemblée a été atteint, avec la présence de 25 membres sur 25 titulaires. Après vérification, l’assemblée a procédé à l’élection du nouveau président ainsi qu’à celle des huit membres composant le Conseil d’administration, pour un mandat de trois années. Hommage à Adil Bennani Lors de cette réunion, les membres ont tenu à remercier et saluer chaleureusement Adil Bennani pour le travail accompli durant ses deux mandats successifs à la tête de l’association. Un hommage appuyé lui a été rendu pour son engagement et ses efforts en faveur de la profession durant une période marquée par de nombreux défis pour le secteur automobile. La nouvelle composition du Conseil d’administration Aux côtés de M. Ennaciri, le nouveau bureau élu de l’AIVAM se compose comme suit : M. Adil Bennani, Vice-président M. Nassereddine Obada, Vice-président M. Abdelaziz Maalmi, Administrateur Trésorier M. Victor Elbaz, Administrateur M. Rachid Fadouach, Administrateur M. Abdelouahad El Kadiri, Administrateur Mme Salma Moukbil, Administratrice M. Thibault Paland, Administrateur En élisant à l’unanimité Monsieur Abdelouahab Ennaciri, les membres de l’AIVAM ont marqué leur volonté de continuité et d’engagement collectif. L’ensemble de la rédaction adresse à M. Ennaciri ses vœux de pleine réussite dans cette nouvelle mission, au service de la profession et des enjeux futurs du secteur automobile au Maroc.

Le Bigster reprend à son compte les fondamentaux de la marque Dacia : simplicité, accessibilité et robustesse. Mais à l’intérieur, l’austérité saute aux yeux. L’ambiance y est sobre, voire spartiate, malgré une volonté de sophistication perceptible par endroits. Plus long que le Duster de 23 cm, le Bigster évolue dans la cour des SUV compacts. Son esprit baroudeur est mis en valeur par une garde au sol de 22 cm et une surface vitrée plus généreuse. Les jantes, proposées en 17 et 18 pouces, peuvent grimper jusqu’à 19 pouces, mais restent optionnelles. Idem pour les barres de toit modulables qui sont livrées de série uniquement sur la finition Extrême. À bord, le Bigster mise sur la fonctionnalité. Selon la finition choisie, trois types de console centrale sont proposés. Un accoudoir central est également de la partie, ainsi qu’un chargeur à induction pour smartphones. Mais attention, ces équipements ne sont pas toujours livrés de série. Dacia reste fidèle à sa logique d’options à la carte : le hayon à ouverture électrique est facturé 3.500 DH, tandis que le toit ouvrant panoramique nécessite un supplément de 9.500 DH. Côté matériaux, les plastiques durs dominent sur la planche de bord et les contre-portes, mais l’effort de présentation se manifeste au niveau des tissus recyclés. L’ergonomie est au rendez-vous avec un écran tactile de 10,1 pouces pour l’infodivertissement, livré de série. Mais l’écran d’instrumentation numérique de 10 pouces est réservé aux finitions supérieurs «Journey» et «Extreme». Prix et Finitions Dacia Bigster [idcarmodel=393] Les versions d’entrée de gamme «Essential» et «Expression» doivent se contenter d’un affichage plus modeste de 7 pouces. L’espace arrière est l’un des gros points forts du Bigster avec une bonne garde aux jambes et aux coudes, accoudoir central avec porte-gobelets et support smartphone. Le Dacia Bigster se décline en quatre finitions bien distinctes : La finition d’entrée de gamme, Essential, est affichée à 264.500 DH. La finition intermédiaire, Expression, positionnée à 275.500 DH. Les finitions supérieures, Extreme et Journey, toutes deux facturées à 297.500 DH. Sous le capot, point de surprise : le Bigster hérite du Diesel 1.5 dCi de 115 ch, déjà vu sur le Duster. Ce 4-cylindres affiche une sobriété appréciable, avec une consommation mixte de 4,7 l/100 km. Mais là où le bât blesse, c’est que cette version Diesel fait l’impasse sur deux éléments souvent décisifs pour les acheteurs marocains. D’une part, aucune boîte automatique n’est proposée, et d’autre part, le Bigster se limite à une seule configuration 2 roues motrices. En résumé, avec un prix d’attaque fixé à 264.500 DH, Dacia joue la carte du rapport prix/prestations dans le Diesel.