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Essais
Test Drive : Renault Mégane E-Tech Electric
Première voiture électrique du programme « Renaulution », la Mégane E-Tech Electric adopte une propulsion sobre et silencieuse à l’usage, alimenté par la batterie la plus fine du marché.
Esthétiquement, la nouvelle Mégane semble bien plus compacte que la version thermique, ce qui lui procure l’élégance d’un SUV Coupé. Mais on apprécie surtout la fluidité des lignes, marquant une belle harmonie entre ses proportions équilibrées et ses porte-à-faux réduits.
La face avant se distingue par son bouclier sculpté flanqué d’écopes d’aération. Mais aussi par des feux (Full LED) finement ciselés, ce qui lui procure un regard aguichant.
Il faut souligner que l’impression de robustesse est omniprésente avec des roues de 18 pouces, des protections de bas de caisse bien marquée, ainsi qu’une ceinture de caisse haut perchée. Ajoutez à cela un pavillon fuyant vers l’arrière, et des poignées de porte à fleur de la carrosserie, et vous obtenez une silhouette qui ne passe pas inaperçue.
Outre l’ambiance cossue rehaussée de matériaux réservés aux catégories supérieures, l’instrumentation numérique, elle, se veut entièrement personnalisable. Face au conducteur l’écran, 12,3 pouces, recoupe toutes les informations de conduite, tandis que la dalle centrale, 12 pouces, est bien orientée vers le conducteur.
Autre innovation et non des moindres, le report du sélecteur de marche sur la colonne de direction, donne la possibilité de dégager davantage d’espace entre les sièges.
Si le conducteur et le passager avant sont choyé par des sièges enveloppants, les occupants de la banquette arrière ne manquent pas d’espace pour caser leurs jambes. Le coffre étant assorti d’un profond logement pour planquer les câbles de recharge, son volume global atteint 389 litres.
La Mégane proposé sur le marché marocain est animé par un moteur électrique développant 218 ch pour un couple de 300 Nm. Il est alimenté par une batterie de 60 kWh, ce qui lui assure une autonomie théorique de 450 km.
C’est ce que on a pu vérifier lors d’un essai routier entre Casablanca et Marrakech, au cours duquel notre modèle n’a épuisé qu’environ 65% de la réserve de la batterie. Il faut avouer qu’on a adopté un mode de conduite normal, avec tout ce que cela entend en matière d’accélération, de décélération et de freinage. Mais, bien sûr, dans les limites des vitesses autorisées sur autoroute. Tout comme on ne s’est pas privé ni de la climatisation ni des autres fonctionnalités de confort à bord. Verdict, l’autonomie annoncé par le constructeur Renault est plutôt justifiée.
A noter que la durée de recharge dépend avant tout du genre de bornes utilisées : un peu plus de 9 h sur une prise domestique, 3h10min sur une Wallbox, et seulement 1h13min avec une borne de recharge rapide de 130 kW.
Tout compte fait, la Renault Mégane E-Tech Electric dispose d’un paquet d’arguments qui inciteront vraisemblablement les automobilistes marocains à s’intéresser à ce modèle. Étant disponible en une seule version très bien équipée, le tarif de la Mégane E-Tech Electric s’affiche à 478 000 DH.
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Ferrari 296 GTB : L’art de concilier l’inconciliable
Combinant un bloc V6 downsizé et un moteur électrique, la dernière berlinette Ferrari 296 GTB réalise le coup double de répondre aux futures réglementations d’émissions de CO2 et, surtout, de réclamer des performances hallucinantes. C’est tout l’art de concilier l’inconciliable !
La mythique firme de Maranello a levé le voile sur son dernier opus la Ferrari 296 GTB. C’est une berlinette très épurée esthétiquement, qui réclame à la fois des performances hallucinantes et une sobriété plutôt appréciable. Ces propriétés, elle les doit à son mode de propulsion hybride rechargeable. Ce n’est pas un hasard que la 296 GTB étrenne ce type d’architecture, puisqu’elle s’inscrit dans le plan d’électrification global de la gamme Ferrari, annoncé en 2017. Pour mémoire, la supersportive SF 90 Stradale de 1 000 ch a ouvert le bal au processus d’électrification qui progressivement mettra fin à l’existence des modèles exclusivement thermiques. Du coup, tous les modèles propulsés uniquement par les fabuleux V8 et V12 tireront bientôt leur révérence, y compris la splendide F8 Tributo.
Conçue pour répondre aux futures réglementations en matière d’émissions de CO2, la 296 GTB combine un six-cylindres en V suralimenté de 663 ch, et un module électrique de 167 ch. Ce qui lui permet d’atteindre la puissance démoniaque de 830 ch, contre seulement 720 ch pour la F8. Mais aussi de revendiquer le record de puissance spécifique de 221 ch par litre, jamais enregistré par une voiture de série.
Un tandem d’enfer
Totalement inédit, le duo thermoélectrique placé en position centrale arrière, joue la carte de l’efficacité à plus d’un titre. D’une part, le 3.0 litres V6, gavé par deux turbocompresseurs, affiche un temps de rupture perché à 8 500 tr/min, et une sonorité digne d’un bloc atmosphérique; de l’autre, le moteur électrique est alimenté par une puissante batterie de 7,45 kWh, dissimulée sous le plancher. Pour ne rien laisser au hasard, le couple de 740 Nm est renvoyé directement aux roues arrière via la boîte à double embrayage et huit rapports, secondée par le différentiel piloté électroniquement. Rien d’étonnant donc que l’exercice du 0 à 100 km/h soit expédié en seulement 2,9 s, un temps équivalent à celui de la F8 Tributo. Quant à la vitesse de pointe, le manufacturier transalpin ne donne pas de précision et annonce qu’elle sera supérieure à 330 km/h (la F8 revendique 340 km/h).
Conduite paramétrable
Sur le plan de la gestion de la conduite, outre l’incontournable Manettino, qui permet d’ajuster la suspension et la rapidité des changements de rapport, la Ferrari 296 GTB s’offre une nouvelle commande, eManettino. Dédiée à la gestion du potentiel électrique, celle-ci permet de switcher entre les modes : eDrive (100 % électrique), Hybride (gestion automatique), Performance (thermique toujours en marche) et Qualify (priorité donnée aux performances plutôt qu’à la charge de la batterie). Enfin, il faut souligner que la mobilité «zéro émission» permet de rouler 25 km en mode 100% électrique avec une vitesse limitée à 135 km/h. Pas de quoi réduire considérablement la consommation, mais c’est assez suffisant pour échapper aux futures interdictions de circuler en centre ville, bientôt applicables en Europe.
Ligne épurée
Plus compact que la F8, le nouveau-né du cheval cabré affiche 4,57 m de long (- 4 cm), 1,96 m de large (– 2 cm) et 1,19 m de haut (– 2 cm). Idem pour l’empattement limité à 2,60 m (– 5 cm). Arborant des lignes adoucies et un design épuré, la face avant de la 296 GTB n’en demeure pas moins agressive avec son interminable capot bordé d’ailes arrondies, ou encore sa large prise d’air surmontée de feux creusés d’entrées d’aération acheminant l’air vers les étriers de frein. En totale rupture avec la silhouette «fastback» caractéristique des derniers modèles Ferrari, le profil est marqué par le décroché des jupes arrière faisant référence à la 250 LM de 1963.
Contribuant à augmenter l’assise de l’engin sur la route, l’immense spoiler arrière intègre des feux au design insolite, en forme de lunettes de soleil. L’ensemble surplombe une grande bouche faisant office de sortie d’échappement ainsi qu’un gigantesque diffuseur d’air. Ajoutez à ces appendices aérodynamiques des jantes de 20 pouces et un capot moteur vitré et vous obtenez un bolide qui fait honneur à ses origines.
Même son de cloche à l’intérieur dont le traitement rappelle celui de la SF90 Stradale avec un combiné d’instrumentation numérique courbé tel un arc tendu. Qui plus est, le conducteur a la possibilité de piloter la quasi-totalité des fonctions à partir des commandes placées sur le volant. Le second écran dédié au passager, en option sur les autres modèles, est livré de série sur la nouvelle 296 GTB… Un geste de générosité plutôt rare chez Ferrari qui réclame néanmoins la bagatelle de 269 000 € pour son petit joyau.
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