L’été 2024 était particulièrement bénéfique pour le commerce automobile au Maroc. A l’instar de juillet dernier où les ventes ont enregistré une progression de +8,42%, le mois d’août maintient la même cadence avec 12 047 véhicules particuliers et légers (VP+VUL) vendus, soit une progression de +8,26%. Au total, 108 552 exemplaires ont trouvé preneur de janvier à août 2024, contre 105 662 exemplaires enregistrés pendant cette même période de l’année dernière, ce qui se solde par une progression plutôt rassurante (+2,74%). Chez Dacia Maroc, c’est la bonne humeur qui règne, à la faveur des ventes qui reprennent des couleurs. La marque franco-roumaine, leader du marché depuis belle lurette, a écoulé 2 429 unités contre 2 114 en août 2023, soit une progression de (+14,9%). Qui plus est la rentrée s’annonce sous les meilleurs auspices, en raison du lancement du nouveau Dacia Jogger. Fabriqué à Tanger, ce modèle est particulièrement intéressant, compte tenu de son habitacle généreux pouvant embarquer jusqu’à 7 passagers. Sans oublier sa polyvalence, sa motorisation diesel plutôt sobre ainsi que son gigantesque coffre d’environ 2 m3 lorsque les dossiers de la banquette sont rabattus, le tout à un tarif d’attaque de 190 000 DH. La deuxième marche du podium appartient toujours à Renault Maroc, dont le staff commercial, semble-t-il, n’a pas chômé cet été. Et la récompense ne s’est pas fait attendre par une progression de (+7,43%), soit 1 619 véhicules vendus contre 1 507 en août 2023. Peugeot Maroc occupe la troisième place en réalisant la belle prouesse de (+15,69%) de ventes, soit 892 exemplaires écoulés contre 771 en août 2023. Mais le lion est appelé à redoubler d’agressivité pour combler le gap. Ses ventes globales de 5 676 unités contre 7 345 de janvier à août 2023, se soldent par une régression de (-22,7%). Hyundai Maroc n’est pas gâtée, même si elle se maintient toujours à la quatrième place. Outre le bilan décevant du cumul des ventes (-29,13%) depuis janvier 2024, le mois d’août n’a pas été vraiment clément avec une baisse de (-4,02%). En revanche, Volkswagen poursuit sa tendance haussière en écoulant 703 unités en août dernier contre 678 un an auparavant, ce qui en fait une petite évolution de (+3,69%). Citroën Maroc tire bien son épingle du jeu en réalisant une performance de (+12,10%) en août, ce qui conforte son bilan de ventes depuis janvier (+23,52%). Champion de la régularité, la marque Opel Maroc a vu ses ventes reculer en août (-31,75%) avec seulement 430 exemplaires vendus contre 630 un an auparavant. Néanmoins, elle conserve une marge plutôt rassurante compte tenu du bilan des ventes (+4,83%) depuis janvier. Fiat Maroc a écoulé 340 unités contre 297 en août 2023, ce qui se traduit par une jolie performance (+14,48%). En août, Kia Maroc a réalisé la progression de (+4,08%), soit 306 unités vendues contre 294 en 2024. Ce résultat contribue forcément à conforter son équilibre, sachant que son bilan des ventes depuis janvier est de (-0,22%). Enfin, la marque Seat Maroc réalise une belle prouesse en écoulant 305 véhicules contre 216 en août 2023, soit la progression fulgurante de (+41,2%). Le leadership du Premiumse joue à couteaux tirés L’écart se réduit entre les marques Audi Maroc et BMW Maroc, qui occupent respectivement la première et la seconde place du podium, compte tenu de leur bilan depuis janvier : 2 973 unités écoulées par Audi, contre 2 823 pour BMW. Il semble qu’Audi joue contre la montre pour maintenir le différentiel de 150 véhicules vendus qui la sépare de BMW. Pour ce faire, la marque aux anneaux vient de réaliser un tir groupé de trois modèles : la citadine Audi A1 et les SUV Q7 et Q8 Hybrides rechargeables. Or, la marque à l’hélice continue de grignoter du terrain, en réalisant la performance surprenante de (+45,8% avec 347 unités vendues en août dernier), qui s’ajoute au bilan de (+26,25%) enregistré depuis janvier. Il faut le faire ! Occupant la queue du peloton, la marque Mercedes Maroc se débat encore et toujours pour survivre. En août, elle n’a écoulé que 168 exemplaires, soit la moitié des ventes réalisées par ses concurrents, ou presque. Il n’est pas étonnant que son bilan soit aussi décevant, à cause de l’indisponibilité des véhicules et leurs tarifs qui ont presque doublé d’une génération à l’autre… La brillante étoile connait ses jours les plus sombres au Maroc.

Les ventes automobiles au Maroc ne sont pas au beau fixe. Si janvier était marqué par la hausse (+6,63%), les résultats de février et mars laissent vraiment à désirer, en enregistrant respectivement un repli de (-9,26%) et (-5,79%). Au total, pas plus de 12 831 exemplaires (VP + VUL) ont trouvé preneur contre 13 679 exemplaires écoulés, en mars 2023. La dégringolade est à géométrie variable ! D’une part, les ventes des véhicules utilitaires légers ont augmenté (+42,22%), soit 1 627 unités vendues en mars 2024, contre 1 144 unités lors ce même mois de l’année dernière. De l’autre, les ventes des véhicules particuliers (VP) ont baissé (-10,19%), soit 11 204 unités contre 12 475 unités. La fluctuation des ventes est également relative aux performances de chaque segment. Tour d’horizon des ventes enregistrés par les dix premières marques du marché. Sortir de la spirale du déclin des ventes n’est pas aisé pour la marque Dacia Maroc, dont les ventes étaient limitées à 2 767 exemplaires, soit un repli de (-9,58%). Elle conserve, néanmoins, le leadership du marché marocain avec un total de 9 024 véhicules vendus au premier trimestre 2024. Elle est suivie par Renault Maroc dont les ventes se sont élevées à 1 924 unités, soit une évolution de (+2,29%) en mars 2024. Les fondamentaux de la «marque au losange» sont solides : sa gamme de voitures particulières, à la fois attractive et diversifiée, promet de se maintenir sur un rythme haussier. Et il ne fait aucun doute que la Clio restylée, qui vient d’être réintroduite sur notre marché, contribuera largement à affirmer la position de Renault. Avec 817 véhicules vendus, Hyundai Maroc occupe la troisième marche du podium. La contreperformance (-46,6%) par rapport à mars 2023 est frappante. Pourtant, la marque coréenne dispose de modèles compétitifs qui contribueront à coup sûr à améliorer son bilan. Outre la gamme des SUV à motorisation thermique (Tucson, Santa Fe, Creta), la gamme hybride s’est récemment renforcée par l’arrivée de la deuxième génération de la Hyundai Kona. La quatrième position est occupée par Peugeot Maroc dont les ventes se sont élevées à seulement 678 unités contre 1 028 unités en mars 2023, soit une régression de (-34,05%). Il semble que même l’arrivée de la Peugeot 208 restylée, qui est produite au Maroc, n’a pas été d’un grand secours pour renverser la vapeur. Cherchez l’erreur ! La marque Opel Maroc, quant à elle, passe de la quatrième à la cinquième position. Pour autant, son résultat est respectable avec 561 véhicules en mars, soit une progression de (+1,81%) et une part de marché qui tourne autour de (5%). Kia Maroc se maintient à la sixième position en écoulant 561 exemplaires, contre 402 exemplaires en 2023. Ce qui se traduit par la belle progression de (+24,63%) et une part de marché de (4,47%). Avec 500 unités vendues au lieu de 689 unités, la marque Volkswagen Maroc enregistre un recul de (-27,43%) par rapport à mars 2023. Occupant la huitième position, la progression des ventes de la marque Fiat Maroc est impressionnante (+62,98%) en ce mois de mars. Pas moins de 427 unités ont trouvé preneur, contre seulement 262 en 2023, ce qui lui permet de réclamer 3,81% de parts de marché. En avant-dernière position du top dix, on trouve la marque Citroën Maroc qui s’est contentée de 364 unités vendues, au lieu de 500 unités, en mars 2023. Toyota Maroc, ayant écoulé 350 unités, clôture la liste des marque généralistes. Pour ce qui des marques Premium, la répartition du marché est inchangée avec Audi qui trône à la première place en écoulant 361 exemplaires. Elle est suivie de près par BMW Maroc qui a réussi à vendre 321 véhicules qui, bizarrement, enregistre un recul de (-10,34%), quand bien même sa gamme est aussi diversifiée que compétitive. A la troisième position, on retrouve Mercedes Maroc qui a réussi à vendre 278 véhicules, enregistrant ainsi une progression de (+1,46%).

Plus performante et plus raffinée, la Toyota Yaris Cross s’offre une petite mise à jour de mi-carrière. Voici les changements les plus marquants. Sortie en 2021, la Toyota Yaris Cross connaît un certain succès aussi bien sur notre marché qu’à l’international. Pour consolider sa position, elle vient de se bonifier d’une finition haut de gamme et reçoit une deuxième propulsion hybride de 132 ch. L’opération d’hybridation passe par un 3-cylindres essence 1,5 litre, combiné à un moteur électrique. Loin d’être un foudre de guerre, le nouveau combo est assez suffisant pour passer de 0 à 100 km/h en 10,7 s. Il est clair que la marque Toyota tente d’optimiser les caractéristiques essentielles de la Yaris Cross, tout en préservant les points forts qui lui ont valu le titre de World Urban Car, en 2022. De même, cette optimisation s’inscrit dans le droit fil des préférences et des motivations d’achat des clients du segment B. Mais bousculée par un bon nombre de modèles, réussira-t-elle à conserver son leadership ? Changements discrets Les changements esthétiques de ce modèle sont trop subtils. Cela dit, le catalogue de la Yaris Cross 2024 propose la nouvelle finition haut de gamme Premiere. Laquelle se distingue par sa teinte de carrosserie biton, vert Aventurine avec un toit noir, mais aussi par des jantes spécifiques de 18 pouces à cinq bâtons. Les clients pourront également opter pour d’autres couleurs bitons, telles que le blanc Lunaire nacré et gris. Des gadgets utiles Même ton à l’intérieur où l’on découvre une ambiance agréablement décorée. Comme en témoignent les surpiqûres de la sellerie, en totale symbiose avec les touches décoratives du tableau de bord et des portières. Pour ce qui est de l’ergonomie, une nouvelle interface numérique fait son apparition. Désormais, l’instrumentation est entièrement digitalisée avec un affichage de 12,3 pouces, tandis que l’écran central d’infodivertissement offre le choix entre 9 ou 10,5 pouces. L’assistant vocal «Hey Toyota» étant optimisé, les deux écrans se révèlent compatibles avec les applications Apple CarPlay et Android Auto. Le confort d’utilisation s’accentue avec la nouvelle clé digitale, intégrée à l’application MyToyota, qui permet à cinq utilisateurs d’accéder à leur véhicule grâce à leur smartphone. Faut-il le rappeler, l’application MyToyota offre d’autres fonctions très utiles, telles que la mise en marche de la climatisation et l’activation des feux de détresse. Or, les changements les plus marquants il faut les chercher ailleurs, sous le capot, bien sûr. Montée en puissance Outre la motorisation hybride 116 ch actuelle, le petit SUV nippon fait désormais appel à une toute nouvelle chaîne cinématique hybride d’origine Toyota. Plus puissante (132 ch), celle-ci se compose d’un moteur à essence de 1 490 cm3 de cylindrée, développant 68 ch, combiné à l’ensemble boîte-pont avec un moteur électrique (MG1). Cliquez ici pour découvrir les prix et les équipements de la Toyota Yaris Cross Le poids du véhicule n’ayant pas été modifié (environ 1 200 kg), les performances sont au rendez-vous avec le 0 à 100 km/h expédié en 10,7 s, et 8,9 s pour passer de 80 à 120 km/h. Et bien sûr, la boîte automatique de type CVT, n’est pas étrangère à cette évolution. Or, cette chaîne de propulsion sera disponible sur les finitions haut de gamme : Collection, GR Sport et, surtout, Premiere, qui vient de faire son apparition. Pour le reste, le confort acoustique est vibratoire, mais plus soigné avec des silentblocs greffés sur le support moteur. Mais aussi par le renforcement de l’isolation du tableau de bord, du capot moteur, ainsi que l’utilisation de verres plus épais pour le pare-brise et les vitres latérales. Enfin, la Toyota Yaris Cross restylée sera commercialisée à partir du premier semestre 2024. Galerie

70 ans au compteur et même pas une ride ! Le légendaire Toyota Land Cruiser détient l’un des records de longévité les plus spectaculaires. Impressionnant en tout point de vue, le Land Cruiser, millésime 2024, ne manquera pas de séduire les aventuriers dans l’âme en quête de liberté. Couronné de succès et d’une réputation en béton, le Toyota Land Cruiser se réinvente pour offrir des capacités dynamiques inégalées sur route et en tout-terrain. Considéré comme un paradigme de robustesse et de fiabilité à toute épreuve, le nouveau baroudeur nippon conserve l’ADN et les points forts de ses prédécesseurs. Mais, il comble ses lacunes en matière de confort, de connectivité et d’aides à la conduite. Vendu à plus de 11 millions d’exemplaires dans pas moins de 170 pays, ce modèle ne flanche devant aucun obstacle, tout comme il est fort apprécié par les amateurs de l’évasion extrême et autres «guerrieros» de tout bord. Solide et increvable, il n’en demeure pas moins un véhicule polyvalent, très pratique et adaptable aux besoins quotidiens des clients. La saga continue Trapue et robuste, cette nouvelle itération se distingue par des porte-à-faux plus courts, des angles sculptés et des bas de caisse rapetissés. Le profil, quant à lui, conserve les lignes horizontales bien marquées de son prédécesseur… Du reste, toutes les pièces de carrosserie ont été conçues avec des surfaces plates, afin de les remplacer facilement en cas de dommage. Plateforme moderne Autre point fort, le nouveau venu repose sur la plateforme GA-F, empruntée au Toyota J300. Il s’agit d’un châssis à échelle qui sert notamment de base au Toyota Tundra et au Lexus LX, ce qui lui permet de bénéficier d’une structure moderne. Ajouter à cela le Moniteur Multi-Terrain, dont la caméra scanne le terrain sur lequel il roule, secondé par la suspension pilotée, qui s’adapte aux irrégularités de la piste, et vous obtenez un aventurier pur et dur qui ne craint aucun obstacle. Diesel à l’honneur Sous le capot, l’aventurier japonais abrite le bloc turbo Diesel 2,8 litres développant 204 ch, qui s’accompagne de la nouvelle boîte automatique Direct Shift à huit rapports, ce qui lui permet de tracter de lourdes charges allant jusqu’à 3 500 kg. Or, il n’aura droit à une motorisation Diesel à hybridation légère 48 V, qu’à partir de 2025. Selon les responsables de la marque nippone, le nouveau Land Cruiser est facile à manœuvrer et fait preuve d’agilité sur la route. Ce qui en fait un 4x4 pur et dur, mais très adaptable pour l’utilisation au quotidien. Cette qualité, il la doit à la rigidité supérieure (+30%) de son nouveau châssis et de sa carrosserie. Or, sa nouvelle suspension, bien optimisée, garantit une meilleure articulation des roues, gage d’une efficacité surprenante sur les terrains inhospitaliers. Livraison en 2024 Le carnet de commandes du nouveau Land Cruiser sera ouvert, en Europe, à partir du quatrième trimestre 2023, alors que les premières livraisons interviendront au début 2024. Le lancement sera marqué par une série spéciale First Edition, qui se signale par des éléments de design spécifiques : projecteurs ronds classiques et deux peintures extérieures (jaune sable et gris graphite). Toyota Land Cruiser First Edition Galerie

Restrictions liées au Brexit et apparition d’un nouveau variant de la Covid-19 obligent, Toyota a fermé trois usines en Europe. Il s’agit de deux sites au Royaume-Uni et un autre en France. Craignant des perturbations sévères d’approvisionnement et de la chaîne de production et de la logistique, le constructeur nippon redoute le manque de visibilité et la limitation des échanges commerciaux. Un email envoyé par la direction du site de Valenciennes résume la situation : «Au vu des pénuries de pièces attendues dues aux retards de transport et à la nature incertaine de la durée de fermeture des frontières pour les activités logistiques, Toyota Motor Europe, siège européen de Toyota, a décidé de procéder à un arrêt contrôlé de ses activités de production pour son site français (Toyota Motor Manufacturing France) et ses deux sites anglais (Toyota Motor Manufacturing UK). Un sort partagé par 2 des 7 autres usines européennes du constructeur japonais. Pour rappel, l’usine française de Valenciennes produit Yaris et sa variante Yaris Cross. Au Royaume-Uni, deux usines sont en charge de la production des Corolla et Corolla Break pour l’une et de moteurs pour l’autre. Des moteurs sont également produits par deux usines en Pologne. Deux sites en République Tchèque fabriquent les modèles Aygo, Yaris (en 2021) et Kolin, tandis que la Turquie et la Russie accueillent une usine chacune, respectivement destinées à la fabrication des CH-R et Corolla 4 portes d’une part, et RAV4 et Camry de l’autre.