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Actualité nationale
Renault Kardian : Démarrage de production à la SOMACA
L’usine de la SOMACA célèbre en grandes pompes le lancement de la production du Renault Kardian. C’est un SUV urbain destiné au marché national et à l’export vers une quinzaine de pays. Sa commercialisation au Maroc interviendra dès le mois de décembre. Véritable institution de l’industrie automobile marocaine, l’usine de la SOMACA a célébré́ le lancement de la fabrication du Renault Kardian. Les véhicules ont été présentés à un parterre de journalistes en présence de Monsieur Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce, et de Monsieur Mohamed Bachiri, Directeur Général de Renault Group Maroc. Ce projet s’inscrit dans la stratégie Renault à l’international « Renault International Game plan 2027 », annoncée en 2023, et dont le Maroc est l’un des piliers. Ce qui renforce le rayonnement du Maroc, en tant que plateforme industrielle majeure pour le Groupe Renault et, surtout, une base d’exportation compétitive. Il faut souligner qu’en moins d’une décennie, le Maroc s’est érigé au deuxième rang dans le classement des pays de production de Renault Group au niveau mondial. Tout comme il représente 17% des ventes du groupe dans le monde. A cet égard, M. Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce, a déclaré : « Nous sommes particulièrement fiers de marquer aujourd’hui le lancement de la production à l’usine de la SOAMCA d’un nouveau véhicule SUV compact, destiné à la fois au marché local et l’exportation. Le lancement de la production du Renault Kardian marque une nouvelle étape dans le partenariat stratégique liant le Maroc au groupe Renault, consolidant ainsi notre ambition commune de positionner le Royaume comme un acteur incontournable de l’industrie automobile internationale ». Autant dire que ce projet consolide grandement le rôle stratégique de la SOMACA. Compact, le Kardian retranscrit à la perfection l’ADN Renault aussi bien sur le plan stylistique qu’en termes de dotation en équipements. Pour ce faire, il repose sur la nouvelle plateforme modulaire qui permettra de développer une grande diversité́ de modèles, destinés à des marchés en dehors de l’Europe. Dotée d’une flexibilité indéniable, cette plateforme s’adapte à divers types de carrosserie.  De son côté, Mohamed Bachiri, Directeur Général Renault Group Maroc, a annoncé : « Avec l’intégration de Renault Kardian à son catalogue, la SOMACA joue pleinement son rôle sur l’échiquier industriel du Groupe à l’international. Cette année, la SOMACA va dépasser un nouveau record de production avec plus de 100 000 véhicules, gage de son niveau de performance et de sa compétitivité. La SOMACA contribue à l’objectif du Groupe de porter la capacité de production du pôle industriel Maroc à 500 000 véhicules par an à l’horizon 2025 avec l’atteinte d’une capacité de production de 120 000 véhicules par an à fin 2024 ». Le lancement de la fabrication de Renault Kardian à la SOMACA s’accompagne d’une montée en gamme technologique, en particulier au niveau de l’atelier peinture où le procédé́ « Bi-Ton » a été intégré. Il s’agit d’appliquer deux couleurs distinctes sur le véhicule pour différencier le toit du reste de la carrosserie, ce qui nécessite un grand degré́ de précision. L’industrialisation de Renault Kardian à la SOMACA a été menée intégralement par les compétences marocaines, impliquant les équipes de l’ingénierie et de l’industrie ayant bénéficié de 6 000 heures de formation. Conçu pour les marchés internationaux, Renault Kardian «made in Morocco» sera destiné au marché local et à l’export vers une quinzaine de pays notamment les pays du Golfe, des pays d’Afrique, ainsi que l’Ukraine et la Guadeloupe. Au Maroc, Renault Kardian sera commercialisé dès le début du mois de décembre 2024, à un tarif d’attaque compétitif. D’une part, la version diesel 1.5 dCi, équipée de la boîte manuelle à 5 rapports, se négocie à partir de 179 000 DH. La version essence, quant à elle, qui bénéficie d’une boîte automatique, s’affiche au tarif de 190 000 DH. Nous vous présenterons l’essai détaillé de ce modèle dans une prochaine émission. Prix Renault Kardian Diesel : 1.5 dCi 102 ch Equilibre         179 000 DH 1.5 dCi 102 ch Techno             195 000 DH 1.5 dCi 102 ch Iconic               205 000 DH Renault Kardian Essence boîte automatique 1.0 TCe 100 Techno                  190 000 DH 1.0 TCe 100 Iconic                  200 000 DH La SOMACA : Une usine au cœur de l’histoire industrielle du Maroc Fondée en 1959, la SOMACA est un pilier de l’industrie automobile au Maroc et une usine pionnière dans le développement industriel du Royaume. D’abord dédiée au montage de véhicules pour le marché local, la SOMACA a su s’adapter et se renouveler grâce à une démarche de transformation continue. La production de plusieurs modèles iconiques, tels que la Renault 4 et la Renault 12, a marqué les premières décennies de la SOMACA et a contribué à faire de cette usine un symbole de l’industrialisation et de l’expertise marocaine et de se hisser parmi les usines les plus performantes du Groupe. Aujourd’hui, l’usine exporte les deux tiers de sa production vers 70 destinations dans le monde et sa production est passée de 10 000 unités en 2005 à un record de près de 100 000 véhicules attendus à fin 2024. Avec l’arrivée du Renault Kardian, la SOMACA franchit une nouvelle étape dans sa transformation, en intégrant de nouvelles technologies et une montée en compétences du capital humain. Galerie
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Dossier spécial
Industrie automobile au Maroc
Industrie automobile au Maroc : Un écosystème performant
Depuis une décennie, le Royaume a tracé une feuille de route bien conçue et bien ficelée pour faire de l’industrie automobile l’un des fleurons de l’économie nationale. Aujourd’hui, c’est un secteur performant qui compte parmi les leaders mondiaux et se place déjà entre les meilleurs, avec une capacité de production qui va crescendo et un climat d’affaires des plus prometteurs. Zoom sur une dynamique d’excellence. Le Royaume est aujourd’hui le numéro 1 en Afrique et occupe la 16ème place au niveau mondial de la fabrication automobile. C’est un bond de géant que l’économie marocaine a réalisé en l’espace d’une décennie, capitalisant sur un plan d’action solide et pragmatique couplé à une vision stratégique à long terme. Une vision émanant de la volonté royale de s’inscrire sur la carte mondiale des constructeurs automobiles, avec la création d’un écosystème national optimal, et des marges d’expansion très grandes. Le tout sous-tendu par une nouvelle stratégie industrielle qui «vient concrétiser en premier lieu les recommandations et les priorités définies par la lettre royale adressée aux participants de la journée nationale de l’industrie tenue en 2023», explique le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. Et d’ajouter que «C’est une approche globale avec plusieurs axes clés visant à inscrire notre pays dans une nouvelle ère industrielle portée par la notion de souveraineté. Cette nouvelle stratégie ambitionne de renforcer la compétitivité de la production locale et consolider l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs. Elle met également l’accent sur la création d’emplois durables et de qualité pour nos jeunes. Cela implique d’ailleurs la montée en gamme du capital humain à travers un développement accru des compétences managériales, une ouverture sur les nouvelles technologies et des partenariats public-privé renforcés. La stratégie fera aussi de la décarbonation un des axes majeurs du développement du tissu industriel».  Cette stratégie s’appuie également sur l’attractivité du Maroc, pays stable, à l’économie engageante, et des flexibilités administratives compétitives au niveau international. Ce qui explique dans une large mesure l’implantation de grandes usines de production, apportant du même coup des technologies dernier cri, un savoir-faire avéré et une optimisation des ressources, notamment en employant des compétences marocaines. Celles-ci apprennent les rouages du métier et bénéficient de programmes de formation en vue d’occuper les postes clefs de cette industrie de pointe. C’est grâce à toutes ces composantes que le Maroc est aujourd’hui le leader du continent et une plateforme de production automobile à l’échelle internationale. Cette dynamique explique aussi qu’en 2023, le Royaume a produit plus de 700 000 véhicules et ambitionne à l’horizon 2025 de dépasser 1 million de voitures construites dans les différentes usines du pays. En atteignant 700 000 unités, c’est déjà 20% de plus par rapport à l’année 2022. Le secteur emploie 230 000 personnes et ses exportations ont totalisé 111 milliards de DH l’année passée et devraient atteindre 138 milliards lors de l’exercice actuel, soit une hausse de 20%. «Le secteur de l’industrie automobile s’enrichit de nouvelles usines. Une soixantaine d’unités, à différentes phases de leur construction, seront bientôt en activité et viendront s’ajouter aux 260 usines déjà opérationnelles», affirme le ministre de l’Industrie et du Commerce. Le responsable gouvernemental précise à ce propos que «le pays continue de renforcer sa position en tant que hub régional de l’industrie automobile et s’engage dans la transition vers des véhicules plus écologiques». Dans ce sens, il faut s’arrêter sur un chiffre qui illustre cet élan industriel et commercial, puisque les exportations ont atteint 138 milliards de dirhams, en 2023. Le Maroc table sur un montant de 360 milliards de dirhams (MMDH) à l’horizon 2029. Ce qui explique à plus d’un égard la montée en puissance de l’industrie automobile nationale ces dernières années et constitue, selon le ministre, un «véritable moteur» pour la croissance et la création d’emplois dans le pays.  Dans cette optique, il faut savoir que plusieurs facteurs clés ont contribué à rendre concrets ces résultats qui ouvrent un nouveau chapitre en termes de défis industriels du pays. Le Maroc a su attirer des constructeurs automobiles de renommée internationale, tels que Renault, Peugeot-Citroën et Fiat Chrysler Automobiles, en leur offrant des conditions d’investissement attractives et un environnement favorable aux affaires. Il a mis en place une stratégie de développement des infrastructures, mais également de ressources humaines en misant sur la formation continue. Et ce, afin que les citoyens prennent en charge tout ce qui se produit dans le pays, du début à la fin de la chaîne de construction automobile. Ce qui marque un grand virage bien négocié par notre pays qui se donne aujourd’hui les moyens d’être le plus compétitif possible sur l’échiquier de la construction automobile mondiale. «L’industrie automobile marocaine entame une nouvelle ère avec un modèle de voiture du premier constructeur marocain et le prototype d’un véhicule à hydrogène développé par un Marocain. Ces deux projets qui constituent une fierté pour l’écosystème industriel national sont le résultat de 20 ans de travail et de politiques sectorielles convergentes impulsées par la vision et le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. Aujourd’hui, le secteur automobile c’est 220 000 Marocains employés, plus de 260 équipementiers installés et un taux d’intégration de 65%. Mais c’est surtout un écosystème qui permet de voir émerger des compétences marocaines et de les voir nourrir l’ambition de créer et développer des marques marocaines de voitures - comme Neo et NamX. Concernant Neo Motors, ils sont actuellement en phase de production en présérie de leur premier modèle et le démarrage de la production en série est planifié pour décembre de cette année. Quant à la production de Hydrogen Utility Vehicle de la société NamX, elle est prévue pour fin 2026», précise le ministre.  D’ailleurs, Hydrogen Utility Vehicle de la société NamX est développé par un Marocain. Il offre tous les avantages d’un véhicule Premium normal mais sans pollution. A ce sujet, Faouzi Annajah, président et fondateur de NamX, affirme : «Avec ce nouveau véhicule l’important était d’avoir une voiture familiale, un SUV, un grand 4X4 qui fait 5 m de long, 2 m de large, qui possède tous les avantages d’un véhicule Premium normal mais sans pollution…Nous prévoyons de le produire pour fin 2026». Faouzi Annajah a souligné que le design intérieur est fait par de jeunes talents marocains. Ce sont là des acquis importants qui servent d’assise mobile pour engager de nouveaux investissements et agrandir le parc industriel dédié à ce secteur clé. Cette transition énergétique du Maroc est le grand défi du futur et lui permet de mettre à contribution ses ressources en énergies renouvelables. Dans ce sens, le Maroc veut atteindre 52% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030. Cet objectif réalisable s’appuie sur un potentiel naturel en matière d’énergie solaire, éolienne et hydroélectrique. A cet effet, il faut prendre en compte que le Maroc abrite déjà l’un des plus grands complexes solaires au monde, Noor Ouarzazate, et le parc éolien de Taza, l’un des plus importants en Afrique. Il s’apprête également à lancer de nouveaux projets d’envergure dans le domaine des énergies renouvelables, tels que le complexe Noor Midelt et le parc éolien de Tarfaya. «Nous sommes entièrement mobilisés pour réussir le défi de l’industrialisation, du développement et de la croissance à long terme de tout projet novateur et créateur de valeur pour notre pays. Que ce soit à travers la banque de projet industriel, la task force souveraineté ou tout autre programme adapté aux besoins des investisseurs, nous nous efforçons d’orienter et d’accompagner les investisseurs dans leurs démarches dès le démarrage et cela a d’ailleurs été le cas pour ces deux projets de voitures. Cela dit, il y a effectivement plusieurs mesures à mettre en place. Il s’agit d’investir davantage dans le développement des infrastructures nécessaires pour faciliter la production et la distribution des deux voitures. De plus, il est aussi question de développer les compétences requises en collaborant avec les différents acteurs du dispositif de la formation au Maroc, de promouvoir ces projets sur la scène internationale et de favoriser les partenariats avec des acteurs clés de l’industrie automobile», insiste le ministre de tutelle. Cette dynamique a porté le rêve marocain de créer sa propre voiture nationale, avec une conception et une création 100% marocaine. C’est le cas avec NEO Maroc, par exemple, qui concrétise aujourd’hui l’efficacité de l’écosystème industriel marocain. «C’est le fruit de l’excellence et de l’innovation qui existent aujourd’hui au Maroc, grâce à la vision éclairée de S.M. le Roi et à l’écosystème dont dispose désormais le Royaume, avec plus de 250 entreprises, Instituts de formation et de recherche», affirme Nassim Belkhayat, président-Directeur général de la Société Neo Motors. Il ajoute, à juste titre, que «C’est une voiture marocaine dotée d’un moteur PSA, fabriqué au Maroc, et 60% des pièces du véhicule sont fabriquées dans le Royaume». Cette expertise nationale sert déjà de base pour entamer un autre chapitre dans l’avancée de l’industrie automobile marocaine. Il s’agit de capitaliser sur le développement du Maroc dans les secteurs de l’automobile et des énergies renouvelables pour servir de modèle de réussite pour l’ensemble du continent africain. Cela permet au Royaume de consolider sa position de hub continental en exportant des véhicules sur le marché africain et de construire également pour ce grand marché, qui se développe à vue d’œil et dans lequel, Rabat est un acteur majeur. Sans oublier que dans cette perspective, déjà lancée depuis quelques années, le Maroc attire des investissements étrangers conséquents et crée des emplois grâce à ses projets en étant un acteur important dans l’industrie automobile et un leader dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique. Cette expérience et ce savoir-faire peuvent servir de tremplin pour les autres pays du continent qui aspirent à un développement économique durable, dans une philosophie économique régionale. Galerie
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Actualité nationale
Industrie automobile : Nouvelle usine de compoundage à Tanger
Ravago et Repsol annoncent l’ouverture d’une nouvelle usine de compoundage dans la zone franche de Tanger, au service de l’industrie automobile. Inaugurée le 6 février dernier, en présence de Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce, cette nouvelle installation insufflera une dynamique nouvelle à la chaine de valeur du secteur, notamment en termes de performances et de compétitivité. A cet effet, la nouvelle usine se chargera de la production de composés de polypropylène (PP), l'un des matériaux techniques les plus utilisés dans le secteur automobile, ainsi que des composés de polyamide, de polybutène polyamide téréphtalate (PBT) et d'alliage. De sorte qu’elle répondra aux besoins des clients locaux, notamment les constructeurs automobiles, tels que le groupe Renault et le groupe Stellantis. Par ailleurs, l'investissement des deux groupes, que sont Repsol, groupe multi-énergies mondial, et Ravago, entreprise de distribution et de revente de compoundage et de recyclage de matériaux plastiques, s’inscrit dans une stratégie d’expansion internationale avec des produits à forte valeur ajoutée dans le domaine de l'industrie automobile. Dans ce cadre,Ryad Mezzour a déclaré : “L’inauguration d’aujourd’hui revêt un caractère stratégique pour le développement de l'industrie automobile nationale. Dotée d’une technologie de pointe, cette usine consolidera notre position compétitive en favorisant la production locale des pièces automobiles, tout en apportant une contribution forte à l’intégration poussée de la chaine de valeur et à la montée en gamme du secteur”. Et d’ajouter “nous réitérons notre soutien indéfectible aux deux groupes Repsol et Ravago afin de renforcer davantage leur présence au Maroc”. Au final, la capacité de production de la nouvelle entité tournera autour de 18 500 tonnes par an, à valeur exponentielle dans le futur, et semble être un point révélateur du degré d’engagement des deux groupes dans ce secteur.
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Actualité nationale
Maroc / Autriche : Partenariat au beau fixe
A Rabat, le mardi 30 janvier 2024, eut lieu la signature d’un mémorandum d’entente, entre Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, et Martin Kocher, ministre fédéral du Travail et de l'Économie de la République d'Autriche. Cet accord a pour but de renforcer la coopération économique. Mais aussi à favoriser le commerce et l'investissement entre les deux pays, dans les domaines prioritaires, portant sur les secteurs de l’industrie et des technologies vertes.     En vertu de cet accord, chaque partie s’engage à intensifier les échanges économiques bilatéraux, à faciliter les exportations et les importations industrielles, ainsi qu’à l’identification des projets qui portent un intérêt stratégique commun. D’autres engagements ont été établis tels que, l’échange d’information et d’expertise, et l’encouragement de la coopération entre les communautés d’affaires des deux pays. Ryad Mezzour a mis en exergue les atouts industriels dont le Maroc dispose, et qui se révèlent être un terrain fertile pour les investissements autrichiens. A cet égard, il a déclaré que « le Mémorandum d’entente signé aujourd’hui est le jalon de nouvelles opportunités de coopération entre le Maroc et l’Autriche, ouvrant la voie à des initiatives conjointes prometteuses dans l’avenir ».     Faut-il le rappeler, l’Autriche est le 10ème partenaire commercial du Maroc avec 2,14 milliards de DH d’export vers ce pays et 2,90 milliards de DH d’import en 2022. Les investissements directs étrangers autrichiens au Maroc ont atteint 136 millions de DH, au cours de cette même année.
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Nous sommes là face à un véhicule qui s’inscrit résolument dans le futur de l’industrie automobile au Maroc. Ce micro-véhicule 100% électrique, reflète la vision du groupe Stellantis dans sa stratégie d’électrification dédiée à l’export. Car ce modèle a été conçu pour satisfaire une clientèle étrangère demandeuse de ce style de mini véhicule très compact et très urbain. Pensé et finalisé par les équipes marocaines du Groupe Stellantis en termes de design, d’ingénierie, d’achats et de la production, la Citroën AMI réalise déjà un franc succès puisque l’usine de Kénitra, unique constructeur de ce modèle, est déjà passée de 10 000 unités à plus de 50 000 unités. Ce modèle est déjà commercialisé en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, au Portugal et au Royaume-Uni. Ce qui explique le succès de cette mini voiture est son adaptation à «une vie urbaine en perpétuel mouvement et en phase avec les évolutions de notre société. Ami dessine une nouvelle mobilité et répond notamment aux problématiques urbaines d’aujourd’hui et de demain. Tout a été pensé pour renforcer l’agrément de conduite et faciliter la vie des conducteurs au quotidien. Grâce à son mode de conduite 100% électrique, Ami permet d’accéder à toutes les zones en centre ville, dont celles à faible émission. En plus, son coût à l’usage est limité», comme nous l’explique la direction de Stallantis Maroc. En effet, Ami – 100% électrique est un quadricycle très léger, ce qui fait sa force. Il bénéficie d’une conduite fluide sans embrayage et d’une accélération instantanée au démarrage. Le véhicule est capable de rouler jusqu’à 45km/h. C’est un modèle silencieux grâce à sa technologie 100% électrique, ce qui participe à réduire les nuisances sonores urbaines dues au trafic des véhicules. D’où ses atouts en tant que parfaite voiture urbaine «pour effectuer de nombreux trajets en ville et ainsi se rendre à un RDV, au travail, à une soirée ou faire une course par exemple. Ami, 100% électrique, bénéficie d’une autonomie pouvant aller jusqu’à 70 kilomètres. Une distance quotidienne largement supérieure à la distance moyenne parcourue par les urbains et péri-urbains», précisent les ingénieurs de Stellantis. C’est pour toutes ses qualités que AMI jouit aujourd’hui d’un bel engouement, ce qui explique les fortes commandes de l’étranger faisant ainsi passer la production à 60 000 unités d’ici 2024 avant un objectif de 100 000 unités avant 2030.  Dans cet objectif, la mini voiture 100% marocaine fera son entrée au Moyen- Orient et sur le continent américain et en Afrique où la demande est de plus en plus grandissante. Fiche technique 100% électrique : zéro émission de CO2 pour l’agrément de tous et l’accès à tous les centres villes, avec une conduite facile, silencieuse et fluide. Une batterie qui se recharge en seulement 3 heures sur une prise électrique  standard, comme  un smartphone. Compact et agile : un gabarit ultra-compact de 2,41m et un diamètre de braquage de 7,20m qui simplifient les trajets en ville et le stationnement. Confortable et protecteur : petit à l’extérieur et grand à l’intérieur, Ami permet à deux personnes de se déplacer côte à côte en tout confort, avec un habitacle fermé et chauffé, bénéficiant d’une  grande luminosité, protégée de l’extérieur. Identité affirmée et personnalisable : son style original, le jeu de symétrie et sa présence unique, donnent à Ami un caractère particulier. Ses possibilités de personnalisation invitent à jouer avec différents looks grâce aux 6 packs d’accessoires colorés  disponibles. Abordable : un positionnement prix ultra compétitif pour répondre à tous les  usages. Achat : à partir de 99 900 DH (soumise à la TVA au taux de 20%) Crédit : à partir de 489 DH/mois Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce “Les principaux objectifs de la stratégie automobile nationale visent à atteindre une capacité de production d’un million de voitures à l’horizon 2025. Dans ce sens, 64% des pièces automobiles sont fabriquées au Maroc. Ce taux devrait atteindre 69% d’ici la fin de l’année en cours, sachant que l’objectif du gouvernement est de porter le taux d’intégration à 80%. Le Royaume aspire à devenir l’une des plateformes les plus compétitives dans le domaine de l’industrie automobile à l’échelle internationale. Et si cette même cadence est maintenue, cette ambition se réalisera rapidement puisque le Maroc a pu, en 3 ans, réaliser des résultats remarquables». Mohamed Bachiri, DG de Somaca “Nous avons à peu près 70% des véhicules fabriqués à Somaca qui sont exportés, ce qui n’était pas le cas au début des années 2000. Il y a donc une transformation en profondeur de tout l’outil industriel, mais pas que, puisqu’il y a aussi un investissement très important dans les ressources humaines, notamment l’investissement dans tout ce qui est industrie 4.0, sur le digital, le processus d’automatisation, la robotisation, avec 20% d’automatisation, ce qui est extraordinaire pour une usine de la taille de Somaca. Sans oublier que Somaca est une usine très agile. Elle est compacte, mais très agile, avec ce point important, c’est que les gens se sentent ici en famille. Il y a une âme dans cette usine. Une âme qui est transmise de génération en génération. Ce qui fait que les gens sont solidaires et travaillent pour l’intérêt général. De ce fait, Somaca est aujourd’hui l’une des meilleures usines du Groupe au niveau international, à la fois en termes de qualité et de compétitivité». Mounir Kharbouche, Directeur général de Stellantis Maroc “La part des exportations de cette usine tourne autour de 90%, avec 10% pour le marché local et maghrébin. Demain, la stratégie va changer et cela entre dans la stratégie du groupe à l’horizon 2030. Dans ce sens, en ce qui concerne la région Afrique-Moyen-Orient, nous avons une vision qui vient contrebalancer l’équilibre que nous avons aujourd’hui, puisque l’Europe va partir sur le 100% électrique et le Maroc va jouer ce rôle de hub pour l’Afrique. Demain, nous exporterons donc 70% de nos productions vers l’Afrique. Cela veut dire que notre ration export sera fixée à 30% pour l’Europe et 70% pour le continent y compris le Maroc». Galerie
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Actualité nationale
Voitures Made in Morocco : Deux modèles présentés au Roi
Le Roi Mohammed VI a présidé à Rabat une cérémonie de présentation du modèle de voiture du premier constructeur marocain, et du prototype d’un véhicule à hydrogène développé par un Marocain. Les deux projets sont novateurs. Ils permettront de renforcer la promotion du label «Made in Morocco» et de conforter la place du Royaume en tant que plateforme compétitive de la production automobile. La présentation à S.M. le Roi de la voiture de Neo Motors, un constructeur automobile marocain, et du prototype d’un véhicule à hydrogène de la société NamX, baptisé HUV (Hydrogen Utility Vehicle), souligne la volonté du Souverain d’encourager et de promouvoir les initiatives entrepreneuriales nationales pionnières et les capacités créatives de la jeunesse marocaine que ces projets incarnent. Ces deux initiatives industrielles s’inscrivent en droite ligne des hautes orientations royales visant à orienter le secteur privé vers l’investissement productif, notamment dans les filières de pointe et d’avenir et à stimuler l’émergence d’une nouvelle génération d’entreprises dans le Royaume. Elles viennent également consacrer la vision royale en matière de développement durable et de promotion des énergies renouvelables, particulièrement la filière émergente de l’hydrogène vert. Dans le détail, la société Neo Motors a mis en place une plateforme industrielle à Aïn Aouda (région de Rabat) pour la fabrication de véhicules automobiles destinés au marché local et à l’export, avec une capacité annuelle prévisionnelle de 27 000 unités et un taux d’intégration locale de 65%. L’investissement total prévisionnel de ce projet s’élève à 156 millions de dirhams et permettra à terme la création de 580 emplois. L’entreprise a procédé au lancement de la présérie et envisage l’inauguration de l’unité industrielle durant le mois de juin 2023, suivi du lancement et de la commercialisation. Faut-il souligner que ce projet, qui donne naissance à la première marque automobile marocaine grand public, est porté par des compétences nationales. Il s’appuie principalement sur l’écosystème d’équipementiers automobiles local développé par le Royaume. Quant au prototype du véhicule à hydrogène de la société NamX, il a été conçu en collaboration avec le bureau de design et carrossier italien Pininfarina. Le design intérieur a, quant à lui, été réalisé par des talents marocains. Techniquement, le HUV sera alimenté en hydrogène par un réservoir central que viendra compléter six capsules amovibles, permettant de garantir une autonomie importante et de faciliter la recharge en hydrogène en quelques minutes. Il est utile de préciser que ce projet pilote inscrit résolument le Maroc dans la dynamique à l’œuvre au niveau mondial, consistant à développer de nouvelles formes de transport alliant efficacité et respect de l’environnement. A cette occasion, le Roi Mohammed VI a décoré du Wissam Al Kafaa Al Fikria, Nassim Belkhayat, fondateur, PDG de la Société Neo Motors, et Faouzi Annajah, président et fondateur de la société NamX. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce.
Voituer marocaine autonews 244
Actualité nationale
Voiture marocaine : Le projet bientôt finalisé
Le projet d’une marque automobile marocaine est à un stade très avancé. Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a donné plus de détails à ce sujet. A l’initiative d’un investissement marocain, cette voiture est en cours d’homologation auprès des autorités concernées. Le véhicule a subi tous les tests nécessaires avec succès et sera proposé à la clientèle à un prix intéressant et compétitif autour de 170 000 DH. Il s’agit du premier véhicule mass-market, qui pourra être mis à la disposition des ménages marocains et qui portera un nom marocain. Le ministère et le porteur de ce projet travaillent ensemble sur ce véhicule afin d’augmenter le taux d’intégration pour que les pièces soient aussi, à terme, majoritairement marocaines et pour qu’il y ait d’autres modèles.
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Actualité nationale
Industrie automobile : De nouvelles niches pour améliorer le taux d’intégration
Le Maroc a réalisé une véritable prouesse dans le secteur automobile. Les performances sont visibles à plusieurs niveaux, à commencer par les exportations qui devraient connaître en 2022 un accroissement de 33,7% à 52,6 milliards de dirhams. Pour Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, «le Maroc affiche désormais la troisième meilleure compétitivité au monde après la Chine et l’Inde». En dépit de cet envol, le Maroc veut aller encore plus de l’avant en investissant de nouvelles filières pour améliorer son taux d’intégration. En plein essor dans le monde, la voiture électrique est le segment le plus investi par les constructeurs, dont la plupart ont lancé des méga programmes de développement. Pour se positionner dans ce nouveau créneau, le Royaume a déjà commencé à développer un écosystème dédié. Dernièrement, une convention a été signée entre Managem et le groupe Renault. Le partenariat scellé permettra au groupe marocain d’orienter 70% de sa production actuelle de cobalt au constructeur français pour assurer le développement des batteries électriques. Outre la voiture électrique, le Royaume peut développer d’autres filières pour améliorer son taux d’intégration. Au niveau des besoins extérieurs des voitures, il y a par exemple la peinture, les pneumatiques, les produits plastiques, la tôle nue ou galvanisée ou les pare-chocs. Sur le plan intérieur, les ceintures de sécurité, le cuir, le textile, le moussage, le chrome. Pour les freins, on note les étriers ou les disques. Concernant les composants moteur, il y a par exemple les carters d’huile, les soupapes ou les segments. Mais les semi-conducteurs restent l’une des filières les plus intéressantes pour l’industrie automobile nationale.
Innovation maroc autonews 240
Actualité nationale
Innovation et conception : 2 000 ingénieurs recrutés
2 000 nouveaux ingénieurs seront recrutés pour renforcer le secteur de l’industrie automobile au Maroc notamment au niveau de l’innovation et de la conception. C’est ce qu’a annoncé dernièrement Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce. Evoquant la montée en charge en matière d’industrie automobile pour une meilleure maîtrise de la technologie, le ministre a indiqué que son département a noué des partenariats avec les universités pour la formation de 100 000 ingénieurs qui vont opérer dans le secteur et notamment dans la partie de la conception. Il a précisé que le secteur emploie actuellement 7 000 ingénieurs et que l’intégration des nouveaux profils permettra de gagner davantage en termes de compétitivité.
Semi conducteurs 235 maroc autonews
Actualité nationale
Crise des semi-conducteurs : De grosses pertes pour l’export marocain
Le Maroc dont l’industrie automobile est devenue le premier poste des exportations, n’a pas été épargné par la crise des semi-conducteurs. Il devrait perdre entre 10 à 15 milliards de DH au terme de l’année 2021. Ces chiffres ont été dévoilés dernièrement par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, lors d’une rencontre avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Il a appelé à renforcer les moyens à déployer pour promouvoir davantage l’investissement industriel au Maroc. Le plus important est de garantir la souveraineté industrielle du pays. La filière des semi-conducteurs est une activité de niche qui permettra au Royaume d’augmenter son taux d’intégration et le niveau de son savoir-faire. D’où l’opportunité de séduire de grands groupes mondiaux à venir s’implanter.
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