En dépit de plusieurs prolongements de délai, le programme de renouvellement des taxis reste limité à un taux de 54%. Les autorités ont introduit plusieurs mesures pour accélérer l’opération mais le rythme reste en deçà des objectifs escomptés. Ainsi, la reconduction du programme de subventions en 2020 a permis de renouveler 7 130 véhicules contre 2 140 unités en 2019, soit un bond de 233%. Il faut dire aussi que ce programme a néanmoins connu un certain ralentissement les autres années. Il a culminé à9 700 unités en 2016, pour passer à 7 521 en 2017 et 4 015 en 2018. Il est à rappeler que le dispositif est doté d’un budget de 4 milliards de DH. La prime à la casse est fixée à 80 000 DH pour les grands taxis et 35 000 DH pour les petits. Le ministère de l’Intérieur qui supervise directement l’opération, évoque différentes contraintes qui perturbent son évolution. Plusieurs demandes de renouvellement ont en effet été reçues, mais elles ne peuvent aboutir du fait qu’elles ne remplissent pas les conditions requises. Parmi les causes de rejet, certains bénéficiaires d’agrément ou propriétaires de véhicules sont décédés. La présence de plusieurs héritiers, notamment mineurs, ne permet pas d’avoir un seul interlocuteur. De plus, la loi n’autorise pas l’exploitation des taxis sous forme d’entreprise. La présence obligatoire d’une personne physique est exigée.

La reconduction du programme de subventions en 2020 a permis de renouveler 7 130 véhicules contre 2 140 unités en 2019, soit un bond de 233%. Ce programme a néanmoins connu un ralentissement ces dernières années:  il a culminé à 9 700 unités en 2016, pour passer à 7 521 en 2017 et 4 015 en 2018. Au total, le programme table sur un renouvellement de plus de 45 000 véhicules. Le ministère de l’Intérieur, qui supervise directement l’opération, évoque différentes contraintes qui perturbent son évolution. Plusieurs demandes de renouvellement ont en effet été reçues, mais elles ne peuvent aboutir du fait qu’elles ne remplissent pas les conditions requises. Entre autres causes, certains bénéficiaires d’agrément ou propriétaires de véhicules sont décédés. La présence de plusieurs héritiers, notamment mineurs, ne permet pas d’avoir un seul interlocuteur. De plus, la loi n’autorise pas d’exploiter les taxis sous forme d’entreprise. La présence obligatoire d’une personne physique est requise.