Sous le thème «Enjeux et perspectives de la profession face aux évolutions technologiques» s’est tenue du 18 au 21 décembre la deuxième édition du Salon Moroccan Automotive Technologies (MAT). L’événement a vu la participation de 200 exposants et la présence de 12 000 visiteurs dont la quasi-totalité des professionnels. L’exposition vise à promouvoir l’essor du marché de l’après-vente de la filière automobile et d’accompagner les opérateurs et les consommateurs dans le choix des meilleures solutions de réparation et d’entretien de véhicules. Initié par le Groupement interprofessionnel de l’automobile au Maroc (GIPAM), ce salon s’intéresse également à la mise en valeur de la complexité technologique de cette branche qui fait appel à plusieurs métiers et disciplines mettant en rapport l’électronique embarquée, la mécanique, la chimie et la thermique et des business models allant de la très petite entreprise familiale jusqu’à la multinationale en passant par les franchises.

Les importations de produits automobiles turcs vers le Maroc sont en hausse de 60%. Cette percée inquiète beaucoup les opérateurs locaux qui estiment que ces produits présentent une forte concurrence parfois déloyale pour les produits locaux. Par la voix de son président, l’antenne de la CGEM dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima est montée au créneau dernièrement pour dénoncer ce phénomène qui est contraire au principe de la préférence nationale défendu par le gouvernement et aussi de la concurrence équitable. Il a notamment critiqué les moyens utilisés par la Turquie pour booster ses exportations (baisse de la monnaie, dumping économique et social, etc.). Il est à rappeler que le Maroc est lié par un accord de libre-échange (ALE) avec la Turquie. Dans l’optique de rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux pays, cet ALE est en cours de révision.