Le prototype de voiture intelligente «Smart Drive Test», qui servira à l'examen pratique pour l'obtention du permis de conduire, s’inscrit dans le cadre de tout un système de réformes lancé par l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA). A l’occasion de la présentation de ce prototype en présence des professionnels des auto-écoles au Maroc, les responsables du département du transport et ceux de Narsa ont annoncé que ce projet vise une refonte globale de l’examen pour l'obtention du permis de conduire dans ses volets pratique et théorique, aux côtés d'autres projets de réforme relatifs notamment à la qualification des professionnels.Cette voiture intelligente permettra de crédibiliser davantage l’opération d'obtention du permis de conduire, en s’assurant que celui-ci a été obtenu avec mérite et que l'apprenti conducteur maîtrise les techniques et les règles de conduite. Les manœuvres effectuées au volant seront enregistrées, ce qui permettra d’éviter d'éventuelles irrégularités entre le candidat et l’examinateur.Narsa veillera à une application saine de la décision imposant l’examen pratique, notamment en ce qui concerne la conduite dans l'espace public et hors circulation, tout en mettant en œuvre ce projet de manière progressive, dans les plus brefs délais et en l'absence de contraintes relatives aux langues adoptées dans le nouveau système de digitalisation de l’examen pratique.Dans ce sens, l’Agence optera pour les langues arabe, amazighe et française, voire éventuellement l'anglais et l'espagnol. Le projet passe désormais à l'étape de fabrication afin de s'assurer un nombre suffisant de voitures intelligentes.Fruit de deux ans de travail, ce projet a mobilisé des compétences dans les domaines scientifiques, techniques et de la recherche à l'université en coopération avec Narsa, en vue de concevoir cette voiture intelligente qui changera le mode d’évaluation de l’examen pratique en adoptant des mécanismes reposant sur l’intelligence artificielle.Ce projet qui sera généralisé à toutes les régions du Royaume, vise avant tout à préserver la vie des conducteurs et des piétons.

Le département du Transport a annoncé que des changements vont être opérés sur le permis de conduire en 2023. Les simulateurs dans l’examen pratique seront généralisés d’une manière progressive avec l’objectif affiché de garantir une évaluation objective et transparente. Le test théorique regroupera pas moins de 1 000 nouvelles questions. Par ailleurs, les prochains mois connaîtront la généralisation de la disponibilité des services en rapport avec le permis à toutes les agences de Barid Bank et de Barid Cash pour englober toutes les prestations fournies ou assurées par l’Agence nationale de la sécurité routière (Narsa). 2023 verra également le lancement d’un permis de conduire 100% digital. Seules des catégories de fonctionnaires ainsi que les professionnels concernés pourront obtenir ce nouveau document.

L’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) poursuit ses efforts d’amélioration de ses services au profit des usagers et continue son projet de digitalisation en octroyant un marché public visant l’informatisation du processus de délivrance des attestations d’aptitude physique et mentale à une société spécialisée dans les solutions digitales. La NARSA vient d’attribuer son marché public, qui a été lancé il y a quelques mois, ayant pour objet la mise en œuvre d’un système de gestion informatisé, à la société Inetum Maroc. Une multinationale qui offre des services et des solutions digitales aux institutions qui souhaitent intégrer cette nouvelle ère numérique. Le projet permettra d’installer un système informatisé qui servira de point de coordination entre l’agence, le ministère de la Santé et de la Protection sociale et les médecins chargés de délivrer les certificats d’aptitude physique et mentale aux demandeurs de permis de conduire. Il permettra de faire le suivi et évaluera l’état de santé des conducteurs. Cette procédure s’applique tant pour les candidats qui passeront les tests pour l’obtention du permis de conduire que pour les conducteurs professionnels et les personnes âgés de 65 ans et plus.

L’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a indiqué avoir réduit les délais de prise des rendez-vous au niveau de ses services administratifs à la plus courte durée possible, ne dépassant pas 48 heures dans la majorité des centres d’immatriculation, notamment pour le dépôt des dossiers relatifs aux permis de conduire et aux cartes grises. Dans le cadre de l’amélioration de la performance de ses départements territoriaux et de la promotion de la qualité de ses services aux usagers, Narsa a mis en place un portail électronique permettant la prise de rendez-vous pour le dépôt des dossiers de permis de conduire et de cartes grises, ainsi que le retrait de ces documents une fois disponibles, selon un communiqué de l’agence. En outre, et afin d’ancrer le principe de l’administration digitale visant l’amélioration de la qualité des services rendus par ses départements territoriaux, l’agence porte à la connaissance du public qu’elle a adopté un système d’information permettant aux personnes ayant déposé les dossiers en question de suivre les diverses étapes de traitement de ces dossiers et de réalisation de ces documents, via le portail électronique «narsakhadamat».

L’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a annoncé que le système d’information destiné à la gestion des examens pour l’obtention du permis de conduire, a été ouvert à partir de mercredi. L’Agence a informé les professionnels de l’enseignement de la conduite que le système d’information destiné à la gestion des examens pour l’obtention du permis de conduire, a été ouvert afin de déployer les données des candidats ainsi que les rendez-vous des examens théoriques par les établissements de l’enseignement de la conduite. La NARSA a annoncé que les centres d’immatriculation chargés de l’examen de conduite pour l’obtention des permis de conduire ont repris leurs activités. Les centres immatriculateurs se trouvant dans la zone 1 organiseront les examens théoriques et pratiques à partir du 24 juin. Quant aux centres immatriculateurs situés dans la zone 2, la reprise de leurs activités reste tributaire du reclassement de la province ou la préfecture dont ils dépendent, dans la zone 1.