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Assurances
Voyager en Europe en voiture : les nouvelles réglementations
Conduire en Europe avec un véhicule immatriculé au Maroc ne s’improvise pas. Entre assurance voyage, carte verte et plaques d’immatriculation conformes, plusieurs démarches sont indispensables pour rouler en toute légalité et éviter les mauvaises surprises. Tour d’horizon des démarches essentielles. La voiture reste un mode de transport privilégié pour ceux qui souhaitent profiter de leur séjour en toute liberté. Mais à l’international, cette liberté s’accompagne d’un impératif de prudence. Pour quitter le territoire marocain à bord de son véhicule, celui-ci doit obligatoirement être muni d’une plaque d’immatriculation comportant une lettre latine majuscule, équivalente à la lettre arabe figurant sur la plaque nationale. À cela s’ajoute le symbole «MA», signe distinctif du Maroc, qui doit être apposé à l’arrière du véhicule. Il est permis de changer ses plaques une semaine avant le départ et de conserver celles-ci jusqu’à une semaine après le retour. Cette souplesse administrative permet aux vacanciers de s’organiser sans précipitation. L’assurance voyage : un passage obligé Pour entrer sur le territoire européen, toute demande de visa Schengen doit être accompagnée d’une attestation d’assurance voyage. Cette couverture est indispensable pour faire face à d’éventuelles urgences médicales, hospitalisations, accidents de la route, voire à la perte ou au vol de biens personnels. Elle constitue une garantie de sécurité autant pour le voyageur que pour les autorités du pays d’accueil. La carte verte : votre laissez-passer routier Au-delà de l’assurance voyage, il est impératif de souscrire une assurance automobile internationale, plus connue sous le nom de carte verte. Ce document atteste que votre véhicule est couvert à l’étranger, notamment en matière de responsabilité civile. Il mentionne la liste des pays dans lesquels cette couverture est valable. En cas d’absence du pays de destination dans cette liste, le conducteur devra souscrire une assurance locale dès son entrée sur le territoire concerné. La carte verte est également exigée lors du dépôt d’un dossier de visa, pour ceux qui prévoient de voyager en voiture. Sans cette couverture, les risques sont réels : en cas de sinistre, le conducteur non assuré s’expose à des amendes, voire à des peines d’emprisonnement dans certains pays européens. Vigilance sur l’itinéraire Il est fortement recommandé de vérifier la validité de son assurance non seulement pour le pays de destination, mais aussi pour l’ensemble des pays traversés durant le trajet. Une précaution simple, mais essentielle pour éviter toute mauvaise surprise aux frontières ou en cas de contrôle routier. Par ailleurs, la souscription à une assurance complémentaire est vivement conseillée : elle permet de bénéficier d’une assistance renforcée (remorquage, hébergement, rapatriement, etc.) et d’un soutien juridique si nécessaire. Le voyageur doit également conserver sur lui le numéro d’assistance à l’étranger fourni par son assureur. Une assistance 24h/24 à portée de main En cas de pépin, les conducteurs peuvent compter sur des services d’assistance joignables 7j/7 et 24h/24. Ces centres d’appel ont pour mission d’orienter les assurés à chaque étape : déclaration d’accident, dépannage, hospitalisation ou démarches administratives. Et pour les situations d’urgence, un seul numéro à retenir dans l’Union européenne : le 112. En cas d’accident : que faire ? L’usage du constat amiable est généralisé en Europe. Ce formulaire permet de consigner les circonstances de l’accident, les identités des conducteurs, les numéros d’immatriculation, les coordonnées des témoins, ainsi que les polices d’assurance. Attention : ce document ne doit être signé qu’après une lecture attentive de l’ensemble des clauses. L’indemnisation dépendra ensuite des lois du pays dans lequel s’est produit l’accident. Par conséquent, il est impératif de déclarer le sinistre auprès de la compagnie d’assurance étrangère, si la police a été souscrite sur place. Toutefois, même en cas d’assurance marocaine, il est recommandé de signaler l’accident au Bureau central marocain, un organisme relevant d’une convention internationale chargé de gérer les litiges impliquant des véhicules immatriculés à l’étranger. Anticiper pour mieux profiter En somme, partir en vacances en Europe au volant de sa voiture ne s’improvise pas. Entre les exigences administratives, les contraintes liées à l’assurance, et les précautions à prendre en cas d’accident, une bonne préparation est la clé d’un séjour réussi. Car sur les routes européennes comme ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir. Prendre la route des vacances ne doit jamais rimer avec impréparation. À l’heure où les déplacements transcontinentaux se multiplient, chaque détail compte pour éviter les désagréments. Entre formalités douanières, couvertures d’assurance et assistance routière, mieux vaut cocher toutes les cases avant de prendre le volant. Car une chose est sûre : sur les routes d’Europe, c’est la vigilance qui vous ouvrira la voie des vacances réussies.