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Assurances
Assurance - Constat à l’amiable : La prudence est de mise
A condition qu’un accident de circulation n’ait pas impliqué des blessures, la meilleure solution pour les belligérants consiste à s’accorder sur un constat à l’amiable, histoire de gagner du temps et, surtout, de faciliter la tâche à la compagnie d’assurances. Avec la densité de la circulation et le comportement hasardeux de nombreux motards et automobilistes, la probabilité d’être impliqué dans un accident monte en exponentiel, quand bien même vous ferez constamment preuve d’habilité. A telle enseigne que lorsqu’on échappe aux dégâts physiques, les désagréments persistent en termes de gestion des documents chez l’assureur et l’expert. A cet égard, le recours au constat à l’amiable désigne d’emblée les responsabilités des sinistrés, ce qui leur épargne les lenteurs administratives, voire le blocage du dossier. Pour ce faire, les automobilistes ont intérêt à formaliser deux exemplaires du document, en vente dans les bureaux de tabac, ou plus, lorsque plusieurs véhicules sont impliqués. Facile à remplir, ledit document met en évidence l’identité des personnes mises en cause, ainsi que les renseignements liés aux véhicules et à l’assureur. Mais prudence ! Il arrive parfois que des automobilistes malintentionnés livrent des informations erronées afin de ne pas s’acquitter de la surprime, ou d’échapper à des poursuites judiciaires. C’est pour cela qu’il faut faire preuve de vigilance, et ne pas hésiter à contrôler minutieusement les papiers de l’autre partie. En même temps, il est vivement recommandé d’être précis et rigoureux, c’est-à-dire ne pas oublier de cocher une case ou d’indiquer un renseignement important.  Vérifiez les identités Outre l’identité du conducteur, du véhicule (société d’assurances, numéro de police, agence, validité du contrat), il faut vous assurer que l’accident n’a occasionné aucune blessure corporelle abstraction faite de sa gravité. Ceci s’applique à l’ensemble des occupants de toutes les voitures impliquées, qui doivent renoncer à se présenter devant un médecin. Une fois cette condition respectée, on peut ensuite procéder au formalisme du constat à l’amiable. Ainsi, vous êtes prémuni contre la manifestation tardive d’une personne arguant des dommages physiques occasionnés par l’accident. Cette réclamation pourrait être nulle et non avenue puisque le constat dûment signé pourra prouver le lien de cause à effet. Le cas échéant, c’est-à-dire en cas de blessure, il faut avertir la police (au 19) ou la gendarmerie (au 177) pour qu’elles puissent établir un procès-verbal. Importance des pièces matérielles Les éléments matériels constituent des arguments factuels prouvant le degré d’implication de chaque partie. A ce titre, il faut prendre des photos de la voiture sous différents angles pour illustrer la scène du sinistre, sans oublier les prises incluant les parties endommagées. Et bien sûr, ne pas oublier les vues mettant en clair la plaque d’immatriculation. En plus des informations administratives, le formulaire du constat à l’amiable comporte également un espace pour dessiner un croquis, où le véhicule du conducteur non-fautif porte la lettre A, l’autre se signale par la lettre B. Il faut souligner que les positions de chaque véhicule au moment du choc doivent être illustrées le plus fidèlement possible, en mentionnant les sens de circulation, le nom des voies, les priorités, les panneaux et les feux. De même, le témoignage d’autres personnes est symbolisé par des croix sur le croquis, tout en mentionnant leurs noms et adresses dans le document du constat amiable. Sachez enfin qu’à partir de la date de l’accident, vous avez un délai de 5 jours ouvrables pour envoyer le constat à votre assureur et faire valoir vos droits à une indemnisation.