- Accueil
- Actualités
Toute l'actualité automobile au Maroc
Actualité nationale | Autonews 245 est disponible dans les kiosques
Edito
Somaca, un véritable incubateur
Actualité
Maserati GranTurismo
Hyundai Maroc : Nouvelles performances commerciales
Entretien avec Ghassane Lahssaini : «Sofac est leader du financement automobile»
Marché de l’automobile
Une saison en rouge
Budget
Avec la participation de Salafin
Spécial Somaca
Somaca : La dynamique de l’excellence
Somaca : un patrimoine national
Entretien avec Mohamed Bachiri, Directeur Général de Somaca : «Nous sommes en trajectoire pour respecter nos engagements en 2023»
Entretien avec Miguel Oliver Boquera, Directeur général de l’usine de Tanger et de la Somaca à Casablanca : «Somaca est une usine historique»
Comparatif
Toyota C-HR et Hyundai Kona
Guide de l’acheteur
Assurance
Conduite en hiver : Les bons réflexes
Véhicules d’occasion
Avec la participation d’Eqdom
Retro
Mercedes
Moto
BMW K 1600 GTL
Matchs | Comparatifs | BMW Série 5 vs Mercedes Classe E : Duel au sommet
Malgré leur positionnement tarifaire presque identique, les BMW Série 5 et Mercedes Classe E offrent des prestations routières, un confort à bord et un niveau d’équipement entièrement différents. Comparatif.
Montée fulgurante des véhicules SUV, les grandes berlines jouent des coudes pour survivre. Néanmoins, quelques-unes d’entre elles font toujours l’unanimité, à l’instar des BMW Série 5 et Mercedes Classe E. Plus luxueuses que les familiales Série 3 et Classe C, elles restent bien plus raisonnables que les limousines Série 7 et Mercedes Classe S. Autant dire qu’elles offrent le meilleur des deux mondes.
Arrivées en 2016, les dernières générations des BMW Série 5 et Mercedes Classe E, ont fait l’objet d’un léger lifting. Spacieuses, charismatiques et, surtout, commercialisées à des tarifs quasiment identiques, elles repartent dans un nouveau challenge sur le marché national. C’est justement l’occasion de les passer sur le banc d’essai d’Autonews, histoire de déceler laquelle des deux prétendantes, répond le mieux aux aspirations des acheteurs.
Des routières pures et dures
Avec son regard racé et sa silhouette élancée, la Série 5 cultive un air de dynamisme empreint de noblesse. Ses surfaces galbées et ses lignes tendues ne laissent aucun doute sur ses prétentions sportives, comme en témoignent ses naseaux surdimensionnés, surmontés d’un capot moteur élancé, et d’une ligne de toit bien fluide. La fluidité aérodynamique est palpable sur l’ensemble de la carrosserie, notamment au niveau de la calandre Active Air Stream, dont les volets s’ouvrent et se referment automatiquement pour refroidir les freins et le moteur. Elle est livrée d’office sur la finition d’entrée de gamme, 520d Heritage, qui bénéficie également d’antibrouillards et de vitres teintées, malheureusement absents de la liste d’équipement de sa concurrente, la Classe E 220d Business. Autre point de différenciation, la bavaroise repose sur des jantes 18 pouces en alliage léger avec pneus roulage à plat qui, en cas de crevaison, permettent de continuer à rouler jusqu’à 80 km. La Mercedes, quant à elle, s’appuie sur des roues de 17», assorties d’un kit crevaison pour un dépannage de circonstance. Esthétiquement, la berline de Stuttgart fait honneur à ses racines avec sa face avant imposante, flanquée du gros logo au milieu. Sachant que les nostalgiques peuvent toujours opter pour l’étoile sur le bout du capot. Et bien sûr, les deux options se facturent différemment.
A l’instar de la calandre diamantée que vous voyez sur l’image de la page d’ouverture, exclusive à la finition haut de gamme, AMG Line. Pour le reste, la Merco arbore une silhouette bien musclée, mais elle se voit lestée par des jupes latérales rebondies et une poupe un peu massive.
Cliquez ici pour découvrir
les prix et les équipements de BMW Série 5
Comme les goûts ne se discutent pas, chacun est libre de penser ce qu’il veut du design de l’une et de l’autre. Pour notre part, nous nous bornerons à la comparaison de la fourniture en équipements de série. Et là, on peut conclure que la bavaroise remporte avec brio le premier round.
Comment nos deux prétendantes accueillent leurs occupants ?
Une fois à bord, on retrouve la qualité de finition essentiellement allemande. Si la Série 5 se distingue par son cachet raffiné typiquement BMW avec des assises confortables offrant un excellent maintien latéral, la Classe E propose un confort proverbial marqué par des sièges avant bien moelleux. Sauf que, sur la finition Business, leur commande est manuelle, contrairement à ceux de la béhème qui sont entièrement électriques.
Dans les deux modèles, les systèmes d’assistance s’invitent massivement, à l’instar du MBUX de Mercedes qui permet de piloter oralement certaines fonctionnalités, ou de la commande vocale «Hey BMW», qui assiste le conducteur pour réaliser quelques tâches, à travers l’interface media de 10,25 pouces. Or, sur ce plan, la Classe E double littéralement la mise, en proposant deux écrans juxtaposés, qui semblent fusionner dans une seule dalle numérique.
Disposant de 7 airbags à la clé, les deux voitures se veulent ultra-sûres. De plus, la Mercedes offre le freinage d’urgence assisté actif, très efficace en ville lorsqu’on roule à basse vitesse. Mais, elle est dépourvue de l’alerte de franchissement de ligne, et de la navigation GPS, disponibles d’office chez sa concurrente. Sans oublier le système auto-parking 100% autonome, signé BMW, qui réalise automatiquement la manœuvre de stationnement, en marche arrière, sur une longueur de 50 mètres.
Compte tenu des points forts de chacune, on peut dire que les deux modèles font jeu égal sur le plan de l’accueil et de la sécurité.
Une fois au volant, les prestations ne sont pas les mêmes. La Mercedes Classe E est une routière pure et dure. Sous son capot, on retrouve le diesel 2.0 litres, développant 194 ch pour un couple de 400 Nm. Associé à la boîte automatique à 9 rapports, ce 4-cylindres se caractérise par son tempérament linéaire, et des montées en régime assez modérées. Mais, une fois lancé, il prend suffisamment de punch pour assurer une conduite régalienne. Certes, le domaine de prédilection de la Classe E, ce sont les grandes voies rapides plus que les routes sinueuses, en raison de sa suspension typée confort.
Propulsée par le diesel 2.0 litres de 190 ch pour 400 Nm, la Série 5 est une excellente routière, mais très sportive dans l’âme. Plus à son aise sur autoroute, elle parvient tout de même à faire preuve d’agilité et de vivacité sur les routes escarpées. Ceci, elle le doit à sa suspension conciliant le confort d’une belle berline au dynamisme d’une voiture sportive, mais aussi à sa direction offrant une précision chirurgicale. Cet agrément routier lui vaut la réputation d’une grande routière ultra-dynamique, offrant un plaisir de conduire rare dans sa catégorie.
Le bilan routier est donc sans appel, la BMW Série 5 surclasse littéralement la Mercedes Classe E, et enregistre un triple score.
Cliquez ici pour découvrir
les prix et les équipements de Mercedes Classe E
Pour ce qui est du profil des acheteurs, les deux cousines germaines visent la même clientèle, ou presque. Mais la Série 5 reste la voiture préférée des hommes d’affaires, jeunes et dynamiques.
Galerie
Filtrer par marque ou modèle
Toutes les marques
Tous les modèles